Filtration | Minéralisation | Dynamisation | Santé | Ecologie | Coût | Usage | Note | |
Adoucisseurs Eau |
--- bactéries! |
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--- eau dénaturée |
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NOTATION QUALITE DE L'EAU
OBTENUE : -20/20
Un chapitre à part pour les adoucisseurs à sodium notés -20/20, soit la plus mauvaise note! Leur fonction principale est l'élimination du calcaire (le calcium et le magnésium sont remplacés par du sodium (Na) mais, installés encore trop souvent sur le circuit d'eau froide, devient alors problématique pour la consommation humaine du fait de sa teneur augmentée en sodium. L'eau adoucie est bénéfique aux appareils électroménagers sensibles au calcaire mais est impropre à la consommation humaine ou animale. Selon un article de Lara Fabrizi pour la Société Lenntech, une eau trop douce (faible teneur en calcium et magnésium) serait d'autant plus à éviter que "l'eau faiblement minéralisée est hautement agressive pour les matériaux avec lesquels il vient en contact. Elle adsorbe facilement les métaux et certaines substances organiques des tuyaux, des revêtements, des réservoirs de stockage et des conteneurs." L'eau serait alors chargé de métal (rappelons que le plomb est responsable du saturnisme) et impropre à la consommation. Un eau trop adoucie est donc agressive pour la tuyauterie avec risque de dissémination de polluants métalliques. Or un test du Laboratoire Cantonal de Thurgovie (Suisse) de mars 2017 a révélé que 90% des adoucisseurs testés avaient un réglage inférieur à 15°fH et même la moitié en dessous de 7° fH. A ce niveau d'acidité, ce sont les appareils électroménagers qui sont même à risque... sans parler de la teneur beaucoup trop chargée en sodium dans l'eau... L’adoucisseur nécessite enfin un entretien rigoureux afin d'éviter un développement bactériologique (désinfection de l’appareil deux fois par an et nettoyage annuel), tout cela pour un coût conséquent (environ CHF 600 par an en Suisse et 180 euros en France). C'est officiel: l'adoucisseur est mauvais pour l'eau !
En Suisse, en vertu de la Loi Fédérale Suisse sur les aliments, le propriétaire de logements locatifs (et donc indirectement la Régie) a l'obligation de s'assurer que l'eau distribuée à leurs locataires demeure potable. Il ne doit en aucun cas la détériorer. Or n'est-ce pas ce qui se passe avec un adoucisseur ? Que se passera-t-il en cas d'analyse de l'eau par un locataire ou s'il tombe malade ? Une plainte au pénal ?
A noter dans cette dernière notice du SSIGE une curieuse mention au chapitre 9: "Selon la directive européenne 98/83, la teneur en sodium de l’eau potable ne doit pas dépasser une valeur maximale de 200 mg/l. Le réglage de la dureté résiduelle entre 7 et 15 °f (eau douce) est, pour le logement, un réglage optimal qui permet généralement de respecter la valeur maximale de sodium recommandée." Déjà, le Manuel Suisse des Denrées Alimentaires (MSDA) fixe comme objectif qualité en matière de sodium un taux maximum de 20 mg / litre seulement ! Ensuite, en France, selon une information Que Choisir, l'adoucissement d'une eau inférieure à 15°f serait interdit (décret du 3 janvier 1989), la dureté idéale d'une eau devant être comprise entre 15 et 25°fH. Ce réglage à 15° f est également recommandé par le Laboratoire Cantonal de Thurgovie qui relève donc que 90% des adoucisseurs testés avaient un réglage inférieur ! En France, l'article R. 1321-53 du code de la santé publique, stipule que, pour les collectivités, l'adoucisseur doit être installé de façon à ce qu'une arrivée d'eau froide non traitée soit toujours à disposition de l'utilisateur. C'est également ce que rappellent certaines Agences Régionales de Santé (voir ARS Île de France en 2018 par exemple) lors de leurs communications annuelles sur la qualité de l'eau distribuée: "Si vous possédez un adoucisseur, assurez-vous qu'il alimente uniquement le réseau d'eau chaude". Cela relève du bon sens puisque le tartre ne se forme qu'à partir de 55°C ! L'article 31 du décret du 3 janvier 1989 stipule en outre que "Les installations intérieures [...] ne doivent pas pouvoir, du fait des conditions de leur utilisation et notamment à l'occasion de phénomènes de retour d'eau, perturber le fonctionnement du réseau auquel elles sont raccordées ou engendrer une contamination de l'eau distribuée." Avec le rajout de sodium et le rejet d'une eau chargée en sodium, n'est-ce pas le cas ? Les particuliers sont nettement moins protégés puisque la législation tolère jusqu'à 200 mg / litre de sodium, ce qui est aberrant! Les professionnels arguent du fait que l'eau reste "potable" puisque dans ces limites mais il n'en demeure pas moins que, selon Richard Haas, l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) "déconseille vivement la consommation d'eau adoucie obtenue par échange d'ions, car celle-ci comporte trop d'ions de sodium qui sont préjudiciables pour la santé, surtout pour des personnes ayant des affections cardio-vasculaires." Quid de l'impact à moyen terme sur la santé ou la vitalité ? N'y a-t-il pas déjà dans l'eau suffisamment de substances problématiques ? La durée de vie des appareils ménagers serait-elle plus importants que celle des humains ? La pollution de l'environnement (rejets importants) n'est-elle pas suffisante ? Le fait de retrouver ce genre de système sur l'alimentation d'eau classique est selon nous un véritable scandale sanitaire, lié à l'avidité ou à l'inconscience de certains acteurs de la filière. A éviter absolument (ou à coupler au minimum avec un osmoseur si vous avez la malchance d'en posséder un), d'autant que d'autres solutions anticalcaires existent, permettant là aussi des économies de savons et de crèmes pour la peau. Note -20/20. Des variantes anti-calcaires promettent une "eau potable" (tiens, tous les professionnels ne seraient donc pas d'accord avec l'innocuité des adoucisseurs classiques ?) mais nous savons depuis la section sur l'eau du robinet que "potable" ne signifie pas "recommandable". Un système de ce type met du CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone) en contact avec le calcaire (carbonate de calcium et de magnésium) pour former du bicarbonate de calcium et de magnésium, beaucoup plus soluble dans l'eau que le calcaire. L'eau ne stagne pas, devient plus douce et le dosage du du CO2 permettrait même de régler le pH de l'eau en le rendant plus neutre... Une solution donc éminemment préférable aux adoucisseurs classiques à base de sodium... mais l'eau dans tous les cas reste morte ! Note -4/20.
Une bien meilleure solution est proposée via la
gestion magnétique du calcaire. A ce titre le système intégral
Biofiltre + Biodynamizer est
certainement le plus efficace, éventuellement en y ajoutant le petit
Scalebuster au-delà de 40° fH.
Exemple de gestion intelligente du calcaire avec le Biodynamizer
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Carte Calcaire France : © Skippy le Grand Gourou — Travail personnel, d'après
Départements_de_France.svg, d'après une carte sur le site d'Auchan., CC0,
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