Solutions hypnose éricksonienne en
téléchargement:
dépression et joie de vivre!
Commencez par vous aimer vous même,
Rétablissez l'harmonie intérieure, Comment tourner la page avec le passé,
Comment chasser déprime et idées noires, Joie de vivre, Retrouver la joie, Se
libérer l'esprit, Digérer les traumatismes,... Autant de titres d'hypnose
éricksonienne en téléchargement ou de CD Audiocament Méta-relaxation pour
dépasser la dépression ou les périodes de cafard et gagner en joie de vivre et
en optimisme. Ces enregistrements permettent de reprogrammer son esprit en
profondeur et de se changer les idées pour aller de l'avant. La dépression aurait-elle enfin trouvé son remède ?
Parfois, comme on dit, la vie est dure et il est bien connu que les
problèmes sortent en bandes... A force d'idées ou de situations négatives, à
force de "broyer du noir", la couleur du bain inconsciente prend
nécessairement une coloration déplaisante. Dans ces conditions, chausser
mentalement des lunettes roses n'est pas chose facile... Partir à la
recherche des colorants négatifs non plus puisque l'on sait qu'une
psychanalyse dure plusieurs années...
De nombreuses techniques existent pour nous permettre de communiquer plus
efficacement avec notre système nerveux et renforcer nos défenses
psychologiques: la méthode Coué, la sophrologie, la PNL, la visualisation,
la méditation, la mantrathérapie (récitation de mantra),… Toutes requièrent
toutefois un effort plus ou moins conscient. Les audiocaments metarelaxation®
sont la première méthode grand public permettant de changer la couleur de
son bain inconscient sans effort, d'ouvrir à nouveau le robinet de la vie.
Il suffit de s'allonger et d'écouter les enregistrements...
Joie de Vivre
Un ruisseau coule et lave les impuretés de vos souvenirs; souvenirs
agréables et rêves merveilleux de votre enfance se bousculent; deux
histoires vous emmènent au pays de la lumière et du "nettoyage des ondes
négatives". Relaxation profonde, moment de bonheur intense, cet
enregistrement favorise l'ouverture de votre potentiel au changement et
prépare le subconscient à vivre la vie positivement. Un complément radical
pour réagir constructivement à la dépression! Durée: 38:01
1. Détente respiratoire
1'11
2. Battements de plus en plus lents
0'53
3. Multi-évocation: paysage et chant d'enfant
0'59
4. Pouvoir du subconscient
0'54
Le témoignage de Annick, Lyon - France:
« J'ai essayé le titre sur la joie de vivre, je le fais depuis deux
semaines, et je suis très surprise des effets positifs que cet
"entraînement" procure. La relaxation est agréable à faire et le bien-être
ressenti surprenant tant immédiatement après la relaxation, qu'à plus long
terme. Je suis extrêmement satisfaite de cette méthode. Bravo! »
Le témoignage de Jean-Louis S., France:
« Je vous remercie pour votre CD "Joie de vivre": poésie remarquable dans le
texte, voies subliminales perceptibles juste ce qu'il faut [ce ne sont pas
des voix subliminales NDLR], à la limite de l'audible, condition nécessaire
à leur perception par le seul subconscient... Remarquable, vraiment. Je
souhaite profondément que votre oeuvre soit utilisée par les pouvoirs
publics dans les cures de sevrage des dépendants aux drogues, plutôt que les
médicaments de substitution qui ne sont pas sans effets secondaires. Ce
programme me semblerait primordial, également, pour aider les
maniaco-dépressifs aux tendances suicidaires, hélas en nombre croissant, à
reprendre goût à la vie. Ce ne sont pas des voeux pieux comme on dit en
France, mais j'espère qu'ils se réaliseront.»
Le témoignage de Isabelle, Seneffe - Belgique:
« Après une année 2006 assez mouvementée, je décide de me reprendre en
main... J'ai entendu parler des audiocaments à la télé. Je décide donc de
tenter l'aventure via le cd "joie de vivre". Et ça marche!!! Après seulement
2 semaines d'écoute quotidienne, je me sens bien, positive et mon entourage
remarque la différence! Même mon mari dit ne plus me reconnaître et est très
heureux des changements dans mon comportement. Je vois la vie "en rose" et
seules les choses positives attirent mon attention. Je suis quelqu'un de
très pessimiste à la base et je vous remercie de tout coeur des changements
que ce cd ont apportés dans ma vie. »
Se libérer l'esprit
Cette séance est utile à tout le monde... Elle apprend à l’esprit comment se
libérer des ruminations précises, floues, concrètes ou abstraites qui
encombrent notre pensée et la fatigue. Cet état d’attention permanente est
un problème de notre civilisation. Il diminue notre capacité naturelle à
imaginer, rêver et permettre à notre esprit de réguler de nombreuses
fonctions «psysiologiques». Se libérer l’esprit augmente l’efficacité
personnelle dans de nombreuses situations quotidiennes ou extraordinaires et
potentialise l’effet des autres audiocaments. Il apprend à lâcher prise et à
faire le vide avant de s'endormir sans avoir à faire appel aux drogues
légales. Durée: 43:14
Retrouver la joie
Quand l'esprit retrouve ses pouvoirs magiques et se met à être artiste et à
colorer ce qui nous entoure, à mettre de la vie en couleur... et quand un
piroguier vous fait ressentir les sensations simples et essentielles de
l'existence... deux histoires vous amènent à s'ouvrir à la joie ou à sourire
à la vie. L'écoute répétée mais à chaque fois un peu particulière de ce CD
aide les esprits chagrins et en panne de découvertes à reprendre le chemin
des changements nécessaires. Durée: 31:12
Gestion du stress après une séparation
L'harmonie, cette pièce enivrante peut parfois pour certain être une
perspective incertaine où, une fois atteinte, il n'y aurait plus qu'une
seule porte, celle de la sortie… Il est possible que le subconscient
n'autorise pas certains à revenir dans cette endroit qu'il juge beaucoup
trop dangereux. En réalité, de multiples portes s'ouvrent dans la pièce de
l'harmonie du couple et elles donnent souvent vers des mondes insoupçonnés
qui chacun recèlent de merveilleux trésors comme le partage, la joie, la
sérénité, l'extase, l'échange, la solidarité, le don de soi, l'élévation de
vous-même et le dépassement... et bien d'autres choses encore qui se
trouvent en vous et qui sont suggérées délicatement dans cet enregistrement
pour vous redonner tout simplement confiance! Durée: 23:16
Di-gérer les traumatismes
Certains événements personnels, même très anciens, peuvent nous causer des
souffrances physiques et psychologiques durant des années. L’événement
déclenchant peut être considéré comme terrible ou anodin par la personne qui
en a été victime mais l’état psychologique de ce moment peut avoir empêché
le cerveau de «digérer» ou de «métaboliser» ce vécu traumatique. Il en
résulte alors des troubles et des souffrances qui ne peuvent régresser
qu’après avoir aidé l’esprit à retrouver ses capacités de cicatrisation.
Durée: 37:38
Article: Un esprit serein... ou positif!
Il est dans la nature de l’homme d’agir et de penser et c’est généralement dans
l’action qu’il se sentira le mieux. « Tu peux rester immobile dans le courant
d’une rivière mais pas dans le monde des hommes » rappelle un proverbe japonais.
Quant aux pensées, ce n’est évidemment pas leur quantité mais leur qualité qui
prime : si je pense à l’amour ou à un projet enthousiasmant, le bien-être
flottera sur mes pensées ; si par contre je doute, rumine ou fulmine, le
bien-être sombrera corps et âme…
Un esprit serein ne devrait donc pas être confondu avec un esprit absent ou
inerte : l’ataraxie, ce n’est pas l’apathie ! De même, le wu-wei taoïste ne
saurait se traduire par « non-agir » mais plutôt par lâcher-prise, laisser faire
ou agir sans intervenir. Enfin, la méditation ne vise pas tant à se vider
l’esprit qu’à prendre conscience de ses pensées et de la nature des choses.
Méditer, ce n’est pas se couper du monde !
Le cycle de la vie exige des périodes de mal-être. Les nier ou se focaliser
dessus ne ferait que les renforcer. Puisque nous ne pouvons rien y changer,
autant prendre la vie telle qu’elle vient ! Voilà ce que j’appellerais
sérénité : non pas une absence permanente de trouble ou d’agitation mais plutôt
une capacité à prendre du recul par rapport à ses problèmes ; une aptitude à
reconnaître et maîtriser ses émotions. La sérénité n’est ainsi pas tant un état
qu’une qualité : une stratégie pour la gestion des problèmes, une dynamique à
cultiver pour les moments difficiles. Trois stratégies complémentaires nous y
aideront : prendre conscience de nos pensées négatives, enrichir notre esprit de
pensées positives et s’investir dans une activité.
Vers une prise de conscience…
Notre cerveau n’est pas sélectif : il accueille aussi bien les pensées positives
que négatives. Toutes ces pensées sont stockées dans le subconscient, cette
fameuse boîte noire de notre vie passée. Si personne n’est capable de la
déchiffrer, il est possible d’avoir une idée de sa couleur (plutôt noire ou
plutôt rose) ou de sa moyenne. Il suffit d’observer notre réaction aux
événements. Chaque événement passe en effet dans le bain du subconscient et en
ressortira imprégné de la couleur du bain. Une personne qui critique tout et
trouve tout nul est soit en pleine crise d’adolescence, soit influencée par un
subconscient à dominance négative.
Un événement s’imprimera dans notre subconscient à proportion de l’importance
que nous lui accordons. Ce n’est pas tant l’événement négatif qui laisse une
trace que notre perception de cet événement et notre réaction sentimentale face
à lui. Il est donc malheureux que notre société s’intéresse autant aux victimes
et aux histoires tristes : car si au lieu du « Pauvre de vous ! » nous nous
mettions à demander « Quand comptez-vous revivre ? », il est probable que les
sujets ne resteraient pas victimes aussi longtemps…
Cela ne signifie évidemment pas que nous devions prendre sur nous l’entière
responsabilité de tout ce qui nous arrive: si des problèmes existent, c’est
d’abord à la cause de ces problèmes qu’il convient de s’atteler. Mais tout ce
qui a eu lieu n’a pas nécessairement besoin d’être ressassé : nous pouvons
passer à autre chose, rechercher le côté positif de l’événement ou simplement
observer notre état d’esprit sans y porter de jugement de valeur.
Prendre conscience rapidement de son état mental négatif est un facteur
déterminant dans la gestion de ses émotions : « Tiens, je suis en colère… »,
« Allons bon, me voilà soucieux… » Cette étape permet aussitôt de prendre de la
hauteur ou de la distance face à ses sentiments et de quitter le mode réaction
pour le mode action. Je pense, donc je suis… capable de penser différemment !
Le risque avec les sentiments négatifs est en effet qu’ils nous échappent,
grandissent et se reproduisent. Idéalement, une pensée négative devrait
survenir, faire son petit show et repartir bien vite devant l’indifférence
rencontrée. [...]
Paulo Coelho suggère une technique de « prise de conscience » intéressante:
enfoncer l’ongle de son index dans son pouce à chaque pensée négative. En effet,
« si nous faisons en sorte que ces pensées se manifestent sous la forme d’une
douleur physique, nous comprenons mieux le mal qu’elles nous causent. Alors nous
parvenons à les éviter. » (Maktub, Editions Anne Carrière, p. 32)
Confronté à une situation stressante, nous pouvons aussi utiliser les bienfaits
du soupir (expirer bruyamment), du bâillement ou du sourire (en fermant les
yeux) : ces petits gestes procurent un relâchement immédiat de l’organisme et
des tensions… Et puis il y a la cohérence cardiaque! [...]
Encore une fois, précisons bien qu’il ne saurait être question de tout contrôler
et de devenir un maniaque de la propreté mentale. Toute réaction, quelle qu’elle
soit, devrait en fait être considérée avec bienveillance : il s’agit d’un
message naturel de mon esprit. Le message est positif ? Profitez-en! Il ne
devrait y avoir ni mesure (et a fortiori demi-mesure), ni monotonie dans le
bien-être. Le message est négatif ? Ainsi soit-il ! Vous avez tout à fait le
droit de vous sentir mal de temps en temps. Reste que prendre conscience de
votre état vous procurera généralement une plus grande satisfaction...
Aux commandes d’un esprit optimiste…
Une fois aux commandes, plusieurs questions peuvent aider à devenir plus actif
face à l’événement. Tout d’abord, « Est-ce que cela vaut le coup ? » :
l’événement est-il suffisamment important pour mériter mon attention et mes
sentiments ? J’ai certes le droit de pleurer et de me mettre en colère mais ne
conviendrait-il pas de réserver ces expressions aux événements de valeur et ne
pas faire une montagne d’une colline ?
Ensuite, « Ce sentiment X ou Y que j’éprouve va-t-il améliorer en quoi que ce
soit la situation ? » Sans tomber dans un concept utilitariste des sentiments,
il est rarement positif d’aggraver volontairement les choses. Enfin, « Est-ce
que je peux faire quelque chose maintenant vis-à-vis de ce problème ? » Si oui,
alors faites le !Sinon, à quoi bon y penser puisque cela est inutile ?
« Dans la vie, faut pas s’en faire » chantait Maurice Chevalier. Il ne s’agit
pas là d’une obligation mais d’une recommandation : je peux m’en faire – et je
m’en ferai nécessairement de temps en temps – mais ce n’est pas conseillé pour
mon bien-être. La nervosité face à la vie ou le pessimisme vis-à-vis de ce qui
m’attend sont en effet deux sentiments parmi les plus dévastateurs qui soient.
Car si le futur comprendra naturellement des périodes difficiles, à quoi bon les
imaginer d’avance et les laisser troubler le présent ?
Hier appartient à l’Histoire
Demain est un mystère,
Aujourd’hui est un cadeau,
C’est pourquoi on l’appelle Présent
Quelques soient nos accomplissements passés ou notre situation présente, le
futur restera toujours ouvert vis-à-vis de nos interprétations des événements.
Je peux fantasmer sur des catastrophes et faire grimper ma tension artérielle
mais la vérité est que, dans le feu de l’action, je réagirai probablement
différemment, simplement parce que la situation sera différente. « La faculté
qu’a l’homme de se creuser un trou, de sécréter une coquille, de dresser autour
de soi une fragile barrière de défense, même dans des circonstances apparemment
désespérées, est un phénomène stupéfiant qui demanderait à être étudié de près »
écrit par exemple Primo Levi à propos de son expérience des camps de
concentration nazis (Si c’est un homme, Pocket, p. 84) Boris Cyrulnik, dans ses
ouvrages, met aussi en lumière de très nombreux cas de résilience : si des
victimes du nazisme et des enfants battus ou abandonnés ont réussi à se
reconstruire et, finalement, à apprécier la vie, c’est qu’il n’y a pas à
désespérer !
Votre route est trop caillouteuse ? Il ne sert à rien de vous plaindre ou de
regretter de ne pas avoir pris l’autre chemin à l’intersection : sur le chemin
de la vie, il est impossible de retourner en arrière alors mieux vaut se
préoccuper du meilleur moyen d’aller de l’avant ! Cela est facilité par une
faculté formidable que nous possédons tous naturellement : la possibilité, à
tout moment et en tout lieu, de créer de nouvelles intersections.
Ces intersections s’appellent tout simplement le désir de changement. A tout
moment, nous pouvons nous asseoir et faire le point sur notre cheminement : ce
qui va, ce qui ne va pas, ce que nous souhaiterions changer, ce que nous
aimerions vivre,… Inutile de nous apitoyer sur notre situation présente: elle
est ce qu’elle est et, qui plus est, elle est logique puisque définie par nos
actions et réactions antérieures.
Pas question toutefois de tout placer dans le futur : « Ce qui est passé a fui;
ce que tu espères est absent; mais le présent est à toi » rappelle un proverbe
arabe. Nous n’avons que le présent à supporter disaient aussi les stoïciens ; un
présent qui, à chaque seconde, dépasse les événements du passé. L’exercice
consiste donc plutôt à choisir une route plus belle ou moins abrupte (jamais
moins longue !) ou alors de décider de mieux s’équiper.
Arrêtez-vous dans un lieu calme et confortable et donnez-vous le temps de
l’introspection. Faites le point régulièrement sur votre situation afin de vous
assurer que vous vivez bien ce que vous désirez vivre. Si un sentiment de
malaise domine, recherchez vos rêves et retravaillez vos ambitions.Il est
difficile d’être serein lorsque sa vie ne correspond pas à ses aspirations. Il
est ridicule de ne pas être serein lorsque l’orientation de sa vie relève d’un
choix conscient : il peut pleuvoir, grêler ou faire tempête, la flèche suit son
cours dans la direction que je lui ai donnée.
Toucher ou rater sa cible n’a pas d’importance, comme nous l’enseigne l’art
japonais du Kyudo: l’archer a fait de son mieux et il ne lui incombe que
d’apprécier le temps présent. « Il ne s'agit pas de viser une cible extérieure,
mais l'archer et la cible sont unis, on intègre la cible à soi-même. Il faut
oublier l'arc qui tire, oublier soi-même, ne faire qu'un avec l'arc et la cible,
tendre vers l'infini sans en connaître le point d'aboutissement... » disait
Anzawa Sensei, le grand maître japonais. « La véritable cible que l’archer doit
viser est son propre cœur » dit une autre maxime de cet art…
Enrichir son esprit de pensées positives…
L’accumulation de richesse n’est bénéfique qu’à un endroit : notre esprit.
S’enrichir intellectuellement au quotidien est source de bien-être : « je suis
meilleur ce soir que je ne l’étais ce matin ! » Cet enrichissement peut
correspondre à une remise en cause de préjugés ou à l’acquisition de nouvelles
connaissances mais le plus bénéfique est encore d’abreuver son esprit d’images,
de couleurs et de pensées positives. Ce n’est pas parce que les idées sont
gratuites qu’il s’agit de penser n’importe quoi !
Face à un sentiment négatif, nous aurions donc tout intérêt à faire naître en
nous des formules positives contraires. Lorsque je prends conscience de ma
colère, je peux par exemple utiliser la réflexion suivante : « OK, je suis en
colère mais cela ne durera pas. Je viens de trouver un autre moyen de ne pas
être serein mais, chaque jour, je développe un peu plus ma compréhension de la
sérénité. J’avance progressivement, à mon rythme, sur le chemin de la sagesse »
Le subconscient accueille indifféremment les sentiments négatifs et les
sentiments positifs. Lorsque je contredis un message négatif par une formulation
positive ou, mieux encore, par une action positive, c’est ce dernier message qui
laissera une trace. Petit à petit, au fur et à mesure des répétitions, un
nouveau subconscient se mettra en place. Une vie plus riche et positive en
découlera.
Imaginez que votre subconscient soit une baignoire remplie d’eau. Dans le passé,
vous y avez placé plusieurs types de colorants : certains étaient lumineux mais
d’autres noirs. Progressivement, votre bain a ainsi pris une coloration assez
sombre qui influence négativement votre interprétation de la vie. Vous ne pouvez
pas changer l’eau et vous ne pouvez pas enlever le colorant négatif. La
psychanalyse s’intéresse aux colorants les plus noirs et scrute l’eau à la loupe
à la recherche de traces oubliées (quitte au besoin à en inventer). Les drogues
et autres psychotropes illuminent artificiellement le bain. Pour ma part, je
préfère rajouter de l’eau (l’action) ou des colorants plus gais (les pensées
positives).
Objectivité, choix et objectifs…
Pourquoi, pour commencer, ne pas regarder la vie de manière objective ? Au cours
d’une journée type, qu’est-ce qui va et qu’est-ce qui ne va pas ? Faire le
compte nous permettra généralement de réaliser que la majorité de ce qui nous
arrive est bel et bien positif. Préférer se focaliser sur les éléments négatifs
est un choix. Combien de personnes rentrent chez elles et déclarent : « Chérie,
j’ai eu une journée formidable : la voiture a bien démarré, j’ai fini par
trouver une place de parking, je suis arrivé presque à l’heure au bureau, la
standardiste m’a dit bonjour ainsi que tous mes collègues, j’ai fait mon travail
correctement, j’ai mangé à ma faim au restaurant d’entreprise, mon patron m’a
convoqué pour m’encourager à être plus minutieux, j’ai fait des courses dans un
magasin plein de victuailles, j’ai pu y acheter ce que je souhaitais et
maintenant je rentre dans ma maison et j’embrasse la femme que j’aime et qui
m’aime. » Changez de point de vue et vous changerez !
Cette nouvelle perception de la vie sera évidemment favorisée par nos aliments
intellectuels. Entendre putain toute la journée finira par nous faire croire que
la vie en est une. Certes, injurier quelqu’un est un bon moyen de se défouler
et, la plupart du temps, l’insulte sera prononcée mentalement ou dans notre
espace personnel (en voiture notamment : 60% des français feraient
occasionnellement preuve d’agressivité à l’égard des autres conducteurs contre
une moyenne européenne de 51%). Reste que même si l’autre ne la perçoit pas,
notre esprit, lui, l’entend et prendra note de notre violence comportementale.
Difficile alors de rester serein.
Que faire ? Dans ces circonstances comme dans tant d’autres, l’humour sera une
aide précieuse. Remplaçons par exemple nos gros mots par des mots drôles :
Anthropopithèque, Bachi-Bouzouk, Bande de zapotèques, Ectoplasmes, Moule à
gaufres, Rhizopodes,… Empruntés au capitaine Haddock, ce type de jurons
permettra de se défouler sans trop fouler notre esprit et nous placera en
position dominante : au lieu de se fâcher, l’esprit sourira.
Lorsque je loue un DVD, j’ai également le choix : je peux prendre un film de
guerre ou bien une comédie musicale, un film d’horreur ou un dessin animé. Il
est facile de voir si un film est positif : nous le ressentons ! Un beau film
nous soulève de l’intérieur ! Même chose pour la musique ou les livres :
au-delà du talent de l’artiste, la sagesse sera toujours plus constructive que
la haine…
Avoir défini ses objectifs et savoir où nous nous trouvons sur le chemin de la
vie permettra aussi de développer un sentiment de paix intérieure. J’ai
conscience d’être au bon endroit au bon moment, à faire ce qui convient d’être
fait. Multiplier ses expériences, varier ses plaisirs, vivre de nouvelles
sensations, côtoyer l’inconnu, aller à la rencontre d’autre chose, essayer par
soi-même, être bricoleur… seront autant de sources de contentement.
Evidemment, il ne s’agit pas de collectionner avec un esprit de comptable: la
vie n’est pas une addition ! Il ne s’agit pas non plus de vouloir tout faire :
ce ne serait pas réaliste et donc source de frustration. Mais si je me penche
sur ma vie et que j’y trouve une vie riche en expériences et en réalisations, je
pourrai légitimement être satisfait. Si au contraire j’y observe une vie pleine
d’habitudes et de préjugés, je développerai alors sans doute un sentiment de
gâchis ou de regret. C’est cela aussi le bien-être : être bien dans sa vie au
moment où je fais le point !
Changer de méthode ?
De nombreuses techniques existent pour nous permettre de communiquer plus
efficacement avec notre système nerveux et renforcer nos défenses
psychologiques: la méthode Coué, la sophrologie, la PNL, la visualisation, la
méditation, la mantrathérapie (récitation de mantra),… Je souhaiterais parler
ici d’une nouvelle piste très prometteuse pour changer la couleur de son bain
sans effort : la technique de la multi-évocations et des suggestions indirectes
du Docteur Milton H. Erickson.
Psychiatre et hypnothérapeute de renommée internationale, le Docteur Erickson a
toute sa vie combattu ses propres maladies et notamment une poliomyélite qui le
paralysa en partie. Ne pouvant utiliser efficacement une partie de ses sens,
condamné par la médecine (il entendit le médecin dire à ses parents qu’il ne
passerait pas la nuit), il se donna le défi de vivre, inventa diverses
techniques compensatrices et devint le père fondateur de l’hypnose moderne. Au
passage, il révolutionna la médecine psychosomatique et l’idée que l’on se
faisait de l’influence de l’esprit sur le corps.
Au milieu des années 50, il fut convoqué devant le Conseil de l'Ordre des
Médecins. Ses confrères trouvaient en effet ses pratiques étranges et
envisageaient de le radier. Selon la légende, le Dr. Erickson prit la parole et,
se servant de ses techniques et du ton de sa voix, mit la salle en état
hypnotique... On estime qu'il a aidé 30.000 patients au cours de sa carrière. Il
mourut en 1980 à l’âge de 79 ans.
Le principe de sa multi-évocation est très simple. Sur un support audio, deux
histoires sont racontées en même temps : l’une dans l’oreille droite, la seconde
dans l’oreille gauche. Il ne s’agit pas de messages subliminaux mais de paroles
bien audibles. Plongé dans un état de relaxation de type sophronique (ondes
alpha), à la limite du sommeil, le patient n’a aucun mal à décrocher, à lâcher
prise et à laisser les messages imprégner son esprit inconscient.
Pourquoi ces messages finiraient-ils dans l’inconscient ? D’abord parce que tout
finit d’une manière ou d’une autre dans l’inconscient. Ensuite, parce que le
langage des histoires utilisé est celui du subconscient : la métaphore et les
suggestions indirectes. Le Docteur Erickson a en effet mis en évidence la forte
réceptivité du subconscient aux contes de fées, métaphores d’animaux, légendes
et autres symboles. Cela aussi se comprend aisément : la résistance de l’esprit
conscient est amoindrie et le subconscient interprète le message positif à sa
manière.
Bien évidemment, le résultat n’intervient pas du premier coup : il faut
plusieurs couches de peinture pour faire disparaître une tache et pas mal de
colorant lumineux pour éclaircir un bain noir! Mais le bien-être est déjà là
puisque cette méthode, au contraire de celles listées plus haut, ne nécessite
quasiment aucun effort sinon de savoir se relaxer. Prendre 30 minutes pour soi
par jour procure déjà beaucoup de bienfaits…
S’investir dans une activité…
Plutôt que de ressasser ses pensées dans les 1350 cm³ de sa boîte crânienne et à
défaut de créer une nouvelle intersection, nous savons qu’il est parfois
préférable de sortir pour sortir de son esprit: aller au cinéma, se promener,
téléphoner à un ami, visiter un musée,… Nous devrions tous avoir sous la main,
pour les cas d’urgence, une petite liste d’actions dépaysantes, saines et
agréables. Cela nous permettrait, dès que nous commençons à tourner en rond, de
trouver les stimuli nécessaires pour sortir du cercle et marcher droit.
Dans « Vivre », Mihaly Csikszentmiha (ne me demandez pas comment cela se
prononce), évoque la notion de flow experience, traduite en français par
« Expérience flot » ou « Expérience Optimale ». L’idée est que, dans certaines
circonstances, toutes les énergies et les pensées d’un individu semblent couler
de source et former un courant continu que l’individu ressent et contrôle mais
dans laquelle il s’abandonne avec enchantement. Ce type d’action, de fluidité
mentale au service d’une activité, comporterait huit caractéristiques
majeures :
1. la tâche entreprise est réalisable mais constitue un défi et exige une
aptitude particulière ;
2. l’individu se concentre sur ce qu’il fait ;
3. la cible visée est claire ;
4. l’activité en cours fournit une rétroaction immédiate ;
5. l’engagement de l’individu est profond et fait disparaître toute
distraction ;
6. la personne exerce le contrôle sur ses actions ;
7. la préoccupation de soi disparaît, mais, paradoxalement, le sens du soi est
renforcé à la suite de l’expérience optimale ;
8. la perception de la durée est altérée. (Vivre. La psychologie du bonheur,
Editions Robert Laffont, p. 58)
Nous n’allons pas rentrer ici dans le détail. Il est juste intéressant de
constater que tous ces critères avaient déjà été énoncés par Alain au début du
siècle dernier dans son « Propos sur le bonheur ». Le philosophe concluait
d’ailleurs : « Un travail réglé et des victoires après des victoires, voilà sans
doute la formule du bonheur »
Remontons encore plus loin dans le temps… En chinois, le mot gong fu signifie à
la fois le temps, l’effort et le talent (d’un acteur ou d’un athlète). « Pour
dire qu’un calligraphe exécute un travail de qualité, les Chinois disent que son
« Kung-Fu » est très avancé » explique par exemple Pascal Fauliot. (Les contes
des arts martiaux, Albin Michel, 1988, p. 19) Mais le gong fu désigne aussi de
manière générique tous les arts martiaux chinois. Le mot gong fu peut ainsi
s’écrire de deux manières différentes, tout en conservant le même sens : le
premier caractère gong signifie l’effort, le travail ou le projet tandis que le
second gong désigne le mérite, la réalisation, le talent ou l’expertise de
quelqu’un. Un effort volontaire qui requiert du temps et dont les résultats
sont mesurables et sources de bien-être : ne retrouvons nous pas là la
définition du flow ?
Les activités les plus susceptibles d’entraîner ce type de sentiments sont les
hobby ou le travail considéré comme hobby : les défis ou compétitions sportives
(compétition pris dans son étymologie latine de cum petire : essayer ensemble),
les jeux (de cartes ou de société), les collections, le travail corporel sur
soi-même (arts martiaux, yoga, méditation, danse,…), les activités créatrices
(écrire, peindre, composer, inventer, trouver,…), les activités manuelles
(jardiner, cuisiner, bricoler,…) ou les activités de réparation (éteindre un
feu, guérir un malade, opérer, réparer,…) Bref, toutes les activités
passionnantes qui me font oublier l’heure qu’il est et que j’accomplis pour
l’activité elle-même, pour le fun, plutôt que pour une raison extérieure (un
salaire, une médaille ou la gloire par exemple)
Nous avons donc tous connu dans le passé des expériences de flow ou de gong fu.
Essayez de vous en remémorer quelques unes et rajoutez-en de nouvelles dans
votre emploi du temps. L’idéal serait évidemment de vivre de telles sensations
au quotidien, si possible dans son travail. « Le secret du bonheur, c’est de
faire coïncider vocation et vacance (vocation and vacation en anglais) » disait
Mark Twain, l’auteur de Tom Sawyer.
Evidemment, ne pas manquer d’activité ne signifie pas qu’il faille multiplier
les activités au point d’être toujours « hors de soi », à la recherche « d’autre
chose ». C’est ce que je suggérais lorsque je disais « à défaut de créer une
nouvelle intersection » : si cela ne va pas, il est généralement possible
d’aller voir ailleurs mais, si le mal-être est récurrent, il serait plus
profitable de s’asseoir afin d’y réfléchir. « A quoi bon aller sur la lune si
nous sommes incapables de franchir l’abîme qui nous sépare de nous-mêmes » se
demandait Thomas Merton, moine trappiste. Pour autant que l’on fasse preuve de
respect et d’optimisme envers sa nature, l’introspection ou le « connais toi
toi-même » de Socrate seront d’ailleurs aussi des activités très captivantes…
Quoi de plus enthousiasmant en effet que de préparer son itinéraire ?
Benoît Saint Girons est le développeur de Psychowell et le co-fondateur du
Centre Oasis. Il est aussi écrivain à ses heures avec à son actif un livre de
développement personnel "L'Alchimie du Succès" (1997, Dangles), un livre sur les
chinois paru en Chine, un conte philosophique "Le Mendiant et le Milliardaire"
(2007, Jouvence) et un ouvrage de contentement personnel "L'Autre choix: choisir
la liberté et le bien-être" (disponible sur internet). Il diffuse également
gratuitement deux petits contes: un conte écologique et un conte alimentaire.
Voir www.lemendiant.fr
Le texte ci-dessus est un extrait de son livre "L'essence du bien-être" (à
paraître) Vous pouvez également vous le procurer sous la forme d'un fichier PDF.
Les audiocaments® ne sont en aucun cas conçus pour être un substitut à un
traitement médical ou psychologique approprié mais pour les compléter et
constituer une aide psychologique non personnalisée à domicile. Les
audiocaments® sont notamment disponibles en pharmacie.
Psychowell © Benoît Saint Girons - Distributeur Exclusif Suisse Romande
Rue du Vélodrome 9, CH-1205, Genève, Suisse
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