ONDES: DES ENFANTS EN DANGER!


Deux minutes d’exposition suffiraient pour que l’activité électrique
du cerveau de l’enfant soit perturbée pendant plus d’une heure!
Le cerveau représente 2% du poids de l'adulte mais 10,8% de celui du nouveau-né!

Les ondes et les enfants     Les jeunes et le portable
L'actualité des ondes liée aux enfants

"Nous payons et nos enfants paierons demain le prix de nos aveuglements"
(Professeur Denis Zmirou, Directeur scientifique démissionnaire de l'AFFSET
(Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail)
en charge du rapport d'experts "Téléphonie mobile et santé" (2002)

 

Les ondes et les enfants


En l'absence de consignes du Ministère de la Santé, 10 associations ont lancé en 2008  une campagne de sensibilisation aux risques sanitaires générés par une utilisation prolongée du portable, notamment par les enfants. Cette campagne est intitulée "Portables, antennes relais, wifi : un nouveau TcherMOBILE".

En effet ces associations craignent une sous-évaluation des risques encourus, alors que l'offre de produits wifi augmente et que les opérateurs de téléphonie multiplient les forfaits spéciaux destinés aux plus jeunes. Comme le souligne Janine Le Calvez, présidente de Priartém, "portable, antennes relais, wifi, wimax, umts, gprs... sont autant de technologies commercialisées très rapidement sans qu'aucune étude d'impact sanitaire préalable n'ait été réalisée. Aujourd'hui de plus en plus de voix s'élèvent pour exiger la stricte application du principe de précaution laquelle suppose, dès maintenant, l'interdiction de toute promotion et commercialisation des portables aux enfants, une réduction significative de l'exposition des riverains d'antennes relais et l'interdiction du wifi dans les écoles, les bibliothèques et autres lieux accueillant le public."


©
René Bickel

 

Dominique Belpomme, professeur de cancérologie au CHU de Necker (hôpital public pédiatrique parisien), abonde dans le même sens : "les preuves scientifiques dont nous disposons à ce jour accréditent la thèse d'un risque réel et sérieux pour certains utilisateurs de portables. Les autorités publiques doivent immédiatement appliquer le principe de précaution et réduire l'exposition des enfants aux champs électromagnétiques, car ceux-ci peuvent perturber dangereusement leurs réseaux neuronaux en pleine croissance et favoriser l'apparition de certains cancers."

Ce qui est certain en tout cas, c'est que le recul manque sur ces nouvelles technologies, tandis que les sources d'ondes électromagnétiques se multiplient. Alors si vous avez des enfants qui n'ont pas terminé leur croissance, essayez de les convaincre d'attendre un peu avant d'avoir un portable... Ou, s'ils en ont déjà un, conseillez-leur d'utiliser une oreillette et de ne pas porter en permanence sur eux leur téléphone. Deux précautions valent mieux qu'une, même si bien sûr nous ne pouvons qu'espérer une innocuité complète de ces ondes si envahissantes...

Source : Agir pour l'Environnement - PRIARTéM - ARTAC - FCPE - CSF - Ligue de l'enseignement - Les Amis de la Terre - Action Consommation - SUPAP-FSU - Silence - Communiqué de presse - 16 décembre 2008

Notons que ce communiqué de presse conseille d'utiliser une oreillette et semble donc faire fi de l'impact des basses fréquences. Or, comme le rappelle le Professeur Gerhard J. HYLAND (voir sa conférence plus bas) "Les règles de sécurité existantes négligent le fait le plus discriminatoire de tous, c'est-à-dire le caractère vivant de l'organisme irradié ; elles ne couvrent qu'"une seule face de la pièce"- le côté thermique - en laissant la personne exposée vulnérable à de possibles effets nocifs sur la santé, provoqués par le côté non thermique, complètement laissé dans l'ombre. La même critique s'applique bien sûr à tout système de protection dont le but est seulement une réduction de l'intensité du rayonnement micro-ondes émis par un téléphone portable vers ou dans la tête de l'utilisateur - soit par un écran de protection ou par l'emploi d'un kit mains libres. Car l'utilisateur est toujours vulnérable, particulièrement aux champs magnétiques de basse fréquence que l'on ne peut pas éliminer, qui sont associés avec les montées de courant émis par la batterie du portable"

Quant au souhait d'une "innocuité complète de ces ondes si envahissantes", nous savons désormais à quel point il s'agit d'un vœu pieu!  Le Centre International de Recherche sur le Cancer a ainsi observé une augmentation du risque de cancer lorsque les enfants sont exposés à de grandes quantités d'ondes électromagnétiques. Une étude australienne a également conclu que l'utilisation de téléphone portable serait à l'origine de l'augmentation des cas d'autisme de par le monde, handicap en forte augmentation ces dernières années.

Les enfants (sans parler des foetus) sont naturellement beaucoup plus sensibles aux ondes que les adultes! D'une part leurs os sont plus fins et protègent moins bien, d'autre part ils sont en pleine croissance ce qui signifie une production accrue d'ADN. Or les ondes perturbent l'ADN! 

En 2001, un rapport du parlement européen indiquait au chapitre 1 "Il conviendrait de vivement déconseiller l'utilisation prolongée de téléphones mobiles pour les enfants - et particulièrement par les préadolescents - en dehors des situations d'urgence, compte tenu de la vulnérabilité accrue de ces sujets à tout effet indésirable potentiel sur la santé".  En langage moins diplomatique, cela signifie: surtout aucun portable en temps normal!

Depuis, peu de décisions ont été prises pour protéger les enfants... Le Sénat français a bien voté en 2009 l'interdiction du téléphone portable dans les écoles et les collèges mais il est facile de constater que cette loi n'est pas appliquée. Le Sénat a également voté le relèvement à 14 an du seuil d'interdiction de la publicité en matière de téléphone mobile (auparavant de 12 ans) mais les vendeurs continuent de proposer des appareils à des gamins de 10 ans...  Au final, un enfant de 10 ans sur quatre possède déjà un téléphone (huit adolescents sur dix) !

Fort de ce constat accablant, certains scientifiques réunis à Londres en avril 2012 au congrès "Children with cancer 2012" ont parlé de "la plus grande expérience technologique dans l'histoire de notre espèce".

A défaut de législation vraiment contraignante, c'est aux parents qu'il revient le soin de bannir le portable (pas facile puisque "tous les copains en ont un!") ou de tenter d'en limiter la nocivité (voir nos conseils dans la section Solutions). Rien n'empêche non plus d'expliquer aux enfants la nocivité des ondes et les risques encourus...


 

 

Les jeunes et le portable


Extraits de l'article "Jeunes et déjà malades du portable" par la journaliste Annie Lobé qui enquête sur les effets des ondes depuis 2011 et est l'auteur du livre audio "Les jeunes et le portable: Alzheimer à 35 ans ?".

"Au cours de cette enquête sur la téléphonie mobile, j’ai recueilli des témoignages concernant de jeunes utilisateurs de portables atteints précocement de troubles et de maladies diverses.

Il faut savoir qu’en France, il n’existe aucune base de données accessible au public, aux journalistes ou même aux médecins, qui permettrait d’avoir des chiffres en temps réel sur l’évolution de l’incidence des maladies, c’est-à-dire de connaître le nombre précis de nouveaux cas. [...]

Voici quelques-uns des témoignages de jeunes utilisateurs de téléphones portables recueillis depuis cinq ans:

Fabien, 20 ans : “Ma cousine a été atteinte à 24 ans d’une tumeur du nerf acoustique, qu’on appelle neurinome, du côté droit, après trois ans d’utilisation d’un portable. Elle perdu l’audition du côté droit et pendant un mois après l’opération, elle était incapable de se tenir debout.” [...]

Christophe, 20 ans : “J’avais l’habitude de placer mon portable dans une poche de pantalon, à côté du genou gauche. Je suis plombier et mon pantalon de travail a une poche à ce niveau. J’avais toujours des douleurs dans le genou gauche. J’aime le sport, je fais du foot, mais je ne comprenais pas pourquoi j’avais mal seulement de ce côté. Depuis que j’ai arrêté de mettre mon portable dans cette poche et que je laisse dans mon véhicule pendant mes interventions, les douleurs ont disparu.”

Fernando, 32 ans : “Je mettais toujours mon portable dans la poche avant droite du pantalon. J’ai eu un kyste sur le testicule de ce côté-là. Le médecin qui m’a opéré m’a suggéré, pour que la plaie cicatrise plus vite, de mettre mon portable dans la poche gauche. Devinez ce qui s’est passé ? J’ai eu un kyste sur le testicule gauche !”

Vladimir, 25 ans : “Quand j’avais 20 ans, l’un de mes amis du même âge que moi a eu un cancer au testicule gauche. On a dû lui enlever le testicule. Il portait des jeans serrés et rangeait toujours son téléphone portable dans la poche avant gauche de son pantalon.” (Le port de jeans serrés est un facteur connu de cancérisation des testicules, mais quand on combine le port de jeans serrés et le portable dans la poche, le cancer survient non pas après 30 ans, mais dès 20 ans.) [...]
 


 

La détention d’un portable semble avoir également des répercussions négatives sur les résultats scolaires. Il n’existe aucune étude sur la baisse des résultats scolaires en lien avec l’utilisation des portables [Si il y en a au moins une, voir ci-dessous], mais je peux citer des cas. Par exemple, le niveau excellent de deux jeunes filles de 14 et 18 ans a commencé à chuter quelques mois après l’acquisition d’un téléphone portable. Un garçon plutôt moyen a redoublé sa seconde et sa première après s’être équipé d’un portable à 15 ans. En m’entendant citer ces cas, un jeune de 16 ans, m’a confié que la même chose lui était arrivée : “J’ai reçu un portable à Noël quand j’étais en CM1. À partir du deuxième trimestre, mon niveau a commencé à chuter et j’ai redoublé cette classe”. [...]

Deux jeunes de 16 ans, qui laissent également leur portable en veille sur l’oreiller, ont les mêmes troubles du sommeil (“Je dors deux heures, je me réveille, je dors deux heures, je me réveille.”), associés à des maux de tête tous les soirs. Étant internes dans un lycée, ils passent beaucoup de temps à téléphoner au portable.

L’un d’eux m’a parlé de sa sœur de 14 ans, hospitalisée pour une affection du nerf trijumeau, situé dans la tête : “Les médecins disent qu’ils n’ont jamais vu quelqu’un d’aussi jeune avec cette maladie. Ma sœur ne peut rien faire, sa vie est foutue. Et toute la famille et ses amis l’appellent à l’hôpital sur son portable.” [...]

Des enseignants sont atterrés par la baisse accélérée du niveau et par les difficultés de concentration des élèves. Deux professeurs de lycée m’ont dit : “Depuis cinq ou six ans, cela devient vraiment n’importe quoi.”

Parlez avec les jeunes qui vous entourent : fatigue chronique, sommeil entrecoupé, maux de tête, apathie, dépression, chute des résultats scolaires, apparition précoce de maladies graves… les troubles augmentent avec la durée des appels.

Il est urgent de mettre en œuvre des mesures de protection !"  (Annie Lobé, Journaliste scientifique)

 

 

L'actualité des ondes liée aux enfants

- Tirés de la section L'actualité des ondes -

 

Les ondes des téléphones portables peuvent impacter les fonctions cognitives des enfants - Juillet 2016

Les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, les tablettes tactiles ou les jouets connectés peuvent avoir des effets sur les fonctions cognitives – mémoire, attention, coordination – des enfants, indique vendredi 8 juillet un rapport de l'Agence sanitaire (Anses).

Les experts, qui recommandent de limiter l'exposition des jeunes populations, ont également recensé des effets négatifs sur le bien-être (fatigue, troubles du sommeil, stress, anxiété), qu'ils attribuent non pas aux ondes elles mêmes [le contraire eut été étonnant], mais à une utilisation intensive du téléphone portable.

"Nous sommes aujourd'hui certains que les enfants sont plus exposés que les adultes du fait de leurs différences morphologiques et anatomiques", explique Olivier Merckel, chef de l'évaluation du risque lié aux nouvelles technologies à l'Anses. "Ce ne sont pas de petits adultes", insiste-t-il.

Au niveau du cerveau en particulier, certaines zones encore en transformation sont plus sensibles aux ondes. Or, les très jeunes enfants – moins de six ans – sont aujourd'hui exposés très tôt – même in utero – à de plus en plus d'ondes en raison du développement tous azimuts des technologies sans fil (tablettes, jouets connectés, wifi...).

D'où les recommandations de l'Anses d'appliquer à tous les dispositifs émetteurs d'ondes "les mêmes obligations réglementaires" que pour les téléphones. Principalement la mesure du débit d'absorption spécifique (DAS), qui correspond à la quantité d'énergie absorbée par le corps, et la publicité de cette information. [une norme pourtant totalement inadaptée]

Les experts ont en revanche écarté une interdiction des téléphones portables aux moins de six ans, votée en 2010 mais dont le décret n'est jamais paru...

 

Les ondes et les portables nuisent à l'apprentissage et aux résultats scolaires - Juin 2015

Des chercheurs de la London School of Economics (LSE) ont comparé les résultats scolaires de 91 lycées dans 4 villes du Royaume-Uni sur une dizaine d’années. Le résultat est sans ambiguïté: lorsque les smartphones ont été bannis des classes, les notes des élèves se sont améliorées de 6.4% en moyenne et de 12% chez les élèves en difficulté.

Une des raisons pour lesquelles les smartphones ont des effets négatifs sur les résultats des élèves est bien sûr qu'ils détournent l'attention des cours donnés par les professeurs et réduisent le temps de sommeil. Plus insidieusement - mais cela les chercheurs n'ont pas osé en parler - parce que les ondes génèrent du stress et réduisent la capacité de concentration et la mémoire! 

 

Interdiction du Wi-Fi dans les crèches en France - Janvier 2015

Après deux ans de procédure et de multiples amendements, le Parlement français a adopté définitivement une proposition de loi écologiste encadrant l'exposition aux ondes électromagnétiques. Ce texte inscrit notamment le principe de «sobriété» face aux émissions des téléphones portables, boîtiers wifi et antennes relais. Parmi les mesures adoptées: l'interdiction du wifi dans les crèches et autres garderies pour tout-petits.

En commission, les députés avaient étendu cette interdiction aux écoles maternelles, mais cette disposition a été retoquée à la demande du gouvernement qui craignait « un signal anxiogène considérable en direction des familles dont la plupart reçoivent de nombreux signaux wifi dans leur domicile dont elles ne maîtrisent pas en général leur source d'émission ». L'amendement stipulait en outre que cette interdiction constituait « un réel frein au développement du numérique dans les écoles primaires à un moment où celui-ci est une priorité du Président de la République ». Dans ces classes-là, le wifi devra seulement être désactivé en dehors des «activités numériques pédagogiques»...

Le texte prévoit en outre une procédure d'information et de concertation à plusieurs niveaux lors de l'implantation d'antennes-relais. Il interdit la publicité pour les téléphones portables vendus sans oreillette, et demande au gouvernement un rapport sur l'électro-hypersensibilité (intolérance aux champs électromagnétiques) dans l'année à venir. L'Agence nationale des fréquences (AFNR) devra également réaliser, chaque année, un recensement national des «points atypiques», c'est-à-dire des «lieux où le niveau d'exposition du public dépasse substantiellement celui généralement observé à l'échelle nationale». Les opérateurs devront y remédier dans un délai de six mois, «sous réserve de faisabilité technique».

Où l'on constate donc le gouvernement a peur que les ondes fassent peur et que cela freine le développement économique... pardon numérique. Et est-ce vraiment une "priorité du Président de la République" ou bien plutôt des industriels ?  Que les oreillettes soient toujours présentés comme une solution de protection en dit également long sur la compétence des experts, bloqués sur le seul réchauffement des tissus au détriment des multiples effets biologiques, voir la section Des normes inadaptées.

 

Suisse : La Chaux-de-Fonds : Les profs ont eu la peau du Wi-Fi / juin 2013

Les enseignants du lycée Blaise-Cendrars, à La Chaux-de-Fonds, l’ont décidé: il n’y aura de wi-fi, ni dans la cafétéria, ni dans leur salle des maîtres. Par précaution pour la santé de chacun. « Le 30 mai dernier, le Conseil de l’Europe a recommandé d’interdire le wi-fi et les téléphones portables dans les établissements scolaires. La Bibliothèque nationale de France a renoncé au réseau sans fil. En France, l’Assemblée nationale a voté un texte qui demande que le wi-fi soit le moins utilisé possible dans les écoles », fait remarquer le directeur du lycée Blaise-Cendrars, pour justifier la décision. Voir l'article complet sur le blog
Mieux Prévenir.

 

Le Wi-Fi altère le fonctionnement du cerveau

"Deux nouvelles études montrent que les champs électromagnétiques des émetteurs wi-fi peuvent altérer l'activité cérébrale et diminuer les capacités de concentration de jeunes adultes lors de tâches faisant appel à la mémoire.  Pour la première fois, des études montrent que le wi-fi altère le fonctionnement du cerveau. Précédemment, des études avaient montré l'influence des gsm et d'autres champs électromagnétiques, sur l'apprentissage et la mémoire, ainsi qu'une altération de l'électro-encéphalogramme. Le wi-fi peut donc également entraîner des troubles de l'attention et de l'activité mentale, de même qu'affecter le développement cérébral des enfants et des jeunes (lequel dépend de l'activité cérébrale électrique). Désormais, il serait absurde de vouloir du wi-fi dans les écoles comme outil pédagogique, tout en sachant que celui-ci risque de détruire les capacités cognitives et le développement cérébral des élèves ! "  Lire l'Article complet (16/07/11)

 

Les ondes des téléphones portables sont probablement cancérigènes - Mai 2011

Le Centre International de Recherche sur le Cancer ( CIRC), branche de l'OMS classe les ondes des téléphones portables dans la catégorie "2B" (probablement cancérigènes), au même titre que le pesticide DDT ou le plomb.  Cette classification fait suite au limogeage du Professeur suédois Anders Ahlbom qui présentait un énorme conflit d'intérêt

En ce qui concerne les ondes basse fréquence, cette même classification remontait à 2002: des études statistiques révélaient une corrélation entre leucémies infantiles et expositions aux basses fréquences à des niveaux 500 fois inférieures aux normes de l'OMS!  Une étude suédoise menée sur 25 ans sur l'impact des lignes à haute tension révélait également un risque deux fois plus important de leucémie infantile à un niveau d'exposition 1000 fois inférieur aux normes (1mG contre 1000 mG)!  Voir la section Effets sur la santé.

 

Ondes et leucémie chez les moins de 15 ans

Exposés en moyenne sur 24 heures à des champs magnétiques à partir de 0,4 µT (4 mG) - l'équivalent d'un champ émis par un écran d'ordinateur - les enfants voient augmenter de façon significative (x2 !) leurs risques de développer une leucémie avant l'âge de 15 ans. Etude du Centre international de recherche sur le cancer(Science et Avenir N°663, Mai 2002)

 

Ondes et fausses couches - Mai 2002

En croisant quelques instants seulement un champ magnétique élevé - supérieur à 1,6 microtesla (µT) soit l'équivalent du champs émis par un radio-réveil à 30 cm de la tête - les femmes enceintes ont deux fois plus de risques de faire une fausse couche, avec un risque accru durant les dix premières semaines de la grossesse: 20,5% de fausses couches contre 8,2% exactement. Telle est la conclusion d'une étude menée entre 1996 et 1999 sur 1000 femmes américaines et publiée en janvier 2002 par le docteur DE-Kun-Li, épidémiologiste au Kaiser Foundation Research Institute à Oakland en Californie. Comme par hasard, entre 1995 et 1999, une augmentation de 10% par an du nombre de fausses couches a été enregistré en France... (Science et Avenir N°663, Mai 2002)

 

Emetteur de radio et résultats scolaires - 1995

Une étude de 1995 de l'université de Berne (Suisse) relate que les élèves de l'école de Tännelenen ont le plus faible taux de passage à l'école secondaire du canton et ce depuis le mise en service du premier émetteur d'ondes courtes de Radio suisse International à Schwarzenburg en 1939. Selon Pierre Dubochet (Livret Ondes électromagnétiques, p.23): "Les riverains irradiés souffrent cinq fois plus de troubles du sommeil, montrent quatre fois plus de dérangements psychiques. Les cas de cancers sont multipliés par trois et les cas de diabètes par deux". Cet émetteur a été stoppé en 1997. Celui de Sottens dans le canton de Vaud a émis de 1972 à 2004.

 

 

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