Les scandales ASCA!
La Fondation ASCA, ancienne association, présidée par un avocat, fait le
lien entre les écoles, les thérapeutes et les assurances complémentaires en
Suisse pour une prise en charge des thérapies naturelles. Elle véhicule une
image de probité et de qualité. De manière très surprenante, notre école agréée
depuis 2009 a toutefois été suspendue en 5 jours chrono! Pourquoi ? En
gros parce que l'ASCA n'a pas mis à jour son navigateur internet suite à nos
modifications de site et a refusé tout dialogue! Cette décision lourde de conséquence
es d'autant plus étrange qu'elle s'appuie sur une clause loufoque des conditions générales
d'accréditation et a été annoncée sans concertation sur toutes les pages du
site de l'ASCA! Découvrez ici les détails de ce scandale - la proposition de
Convention de l'ASCA pour lever sa suspension n'étant pas la moindre - qui
ruine notre prochain cursus professionnel et nos formations continues mais
qui nous permet aussi de réaffirmer nos valeurs et la manière dont nous nous
distinguons sur le plan qualitatif.
LES SCANDALES ASCA
Le 13 juin 2016, l'ASCA nous signifiait par recommandé la suspension de
l'accréditation de notre école.
La raison ? Aucune en fait sinon leur incapacité à mettre à jour leur
navigateur internet et leur refus de tout dialogue!
Découvrez en exclusivité les détails de cette scandaleuse affaire et
pourquoi vous pouvez continuer à nous faire confiance.
► L'histoire officielle de notre suspension illicite: les faits!
Notre suspension est clairement injustifiée: elle ne porte nullement sur la
qualité de notre enseignement,
mais sur des demandes vagues de modification internet et des incompétences
internes de l’ASCA.
► Un refus de tout dialogue et une grave atteinte à notre réputation.
En pleine période d’inscription, cette suspension met gravement en péril
notre réputation.
Nous avons demandé des explications mais avons été confronté à un refus de
tout dialogue.
► La convention scandaleuse que l’ASCA nous demande de signer
L’ASCA propose de nous réintégrer en échange de notre servilité et silence…
Sous pression financière extrême, une école a déjà accepté cette convention.
Nous pas!
► Une pression sur nos élèves diplômés et une exclusion définitive durant
nos vacances
En l'absence de ratification de leur convention, l’ASCA met la pression sur
nos élèves et finit par nous exclure!
Le dénouement scandaleux d'une procédure ridicule mâtinée d'arrogance...
► Ce que nous entendons faire pour nous défendre
Face au refus de l'ASCA d'assumer ses responsabilités et compte tenu de son
comportement,
nous n'avons d'autre choix que de révéler cette affaire et de porter
plainte...
► Pourquoi continuer à faire confiance à l'EST ?
Avec ou sans ASCA, nous n'avons pas changé et nous visons toujours à
l'excellence thérapeutique!
En dépit de notre suspension illicite, quelques excellentes raisons de
souhaiter nous rejoindre...
L'histoire officielle de notre suspension illicite: les faits!
Le 8 juin, nous recevions de l'ASCA, en courrier simple, une demande de
rectification de notre site. Nous avions cette semaine 2 journées d'examens
et le démarrage de 2 nouvelles formations continue (Aromathérapie et Tuina).
Le meilleur timing qui soit, donc, pour modifier notre site internet.
On retiendra de cette lettre des termes très vagues, sans aucune demande
précise de modification... Comme nous mettons un point d'honneur à être
conforme et à dire la vérité, j'ai donc été sur notre site à la recherche de
ce qui pouvait ne pas coller. Effectivement, le "cycle 3" figurait toujours
à côté du sigle ASCA: il nous avait été supprimé pour 2016 et le site
n'avait pas été mis à jour. Mea culpa. Je m'empressais donc de le faire, en
atteste les modifications internet ci-dessous en date du 8 juin:
Pour le reste, ne trouvant rien de bien évident à modifier, je téléphonais
immédiatement à l'ASCA pour avoir des clarifications. Pas de chance, M.
Ruby, le "spéc. méd. compl." n'était pas là. La secrétaire prit mon message
et me dit qu'il me recontacterait le vendredi 10 juin à 11h. A signaler que
la lettre datée du 6 juin (non recommandée donc) donnait un délai
extrêmement court pour corriger le site: 5 jours incluant un week-end! Dans
ces conditions, surtout ne pas partir en vacances et bien relever tous les
jours sa boite aux lettres...
Arrive le vendredi: j'attends le téléphone qui ne vient pas... Un cours à
préparer pour le lendemain, des commandes à passer pour répondre aux
demandes des élèves de la veille et en outre un accident de la
circulation... Je ne manque pas d'activité et j'attends l'appel sans me
faire trop de soucis: si M. Ruby n'appelle pas cette semaine, ce n'est donc
pas si urgent et je le rappellerai en début de semaine suivante... J'avais
de toute manière bien fait passer le message que je souhaitais des
précisions pour modifier plus en avant le site...
Pas de nouvelles de l'ASCA non plus le lundi 13 juin... mais un recommandé
le 14 juin (daté du 13 juin) pour nous annoncer notre suspension!
On y notera en préambule que les raisons invoquées sont fausses: non
seulement j'ai supprimé la mention "Cycle 3" du site mais j'ai tenté de
joindre l'ASCA pour des précisions! C'est l'ASCA qui ne nous a pas rappelé
comme convenu!
Dès le départ, notre suspension est ainsi illicite! De ce fait, nous
considérons que nous sommes toujours agréés ASCA, pour le meilleur et pour
le pire (et c'est en ce moment plutôt le pire!)
Vlan! Vous n'obéissez pas au quart de tour (à des demandes tout ce qu'il y a
de vagues), eh bien nous suspendons votre accréditation! Vous n'avez qu'à
lire dans nos pensées! A la limite, pour être bien sûr de ne pas nous
mécontenter, vous auriez dû - on n'est jamais trop prudent - supprimer tout
votre site internet! Comme cela, au moins, pas de risque d'erreur!
En parlant de suppression, c'est justement ce que demande la suite de la
lettre: comme nous sommes suspendus, nous devrions supprimer du site toute
référence à l'ASCA!
Déjà, il y a contradiction: si nous nous conformons à tous les points de la
demande du 6 juin (vous savez, les termes vagues sur lesquels nous n'avons
pu avoir aucune précision) pourquoi alors devrions-nous supprimer les
mentions relatives à l'ASCA ? Est-ce à dire que la suspension ne serait pas
seulement liée à la conformité du site, qu'il y aurait d'autres motifs
cachés ? Que la suspension est censée durer ?
Je me suis évidemment empressé de téléphoner à l'ASCA. M. Ruby était de
nouveau absent... Le Directeur, M. Laurent Monnard, informé de ma demande de
précision par sa secrétaire, à refusé de prendre la communication! Il est
vrai que l'exclusion d'une école agréée est un processus anodin, sans aucune
conséquence, sans aucune gravité... A croire que l'ASCA procède à de telles
exclusions tous les jours... Mais il est vrai aussi que M. Monnard
quitterait l'ASCA en juillet, remplacé apparemment par le fils du Président,
M. Laurent Berset. A eux de gérer l'affaire ? On verra en effet plus loin
que le dossier sera très vite transmis au service juridique... de Laurent
Berset!
Par défaut de discussion, j'envoyais donc un email à Messieurs Ruby et
Monnard où je demandais des précisions, tout en signalant que j'avais
apporté des modifications au site le 8 juin, signalant nos démarches depuis
leur courrier et m'interrogeant sur la caractère d'urgence de leur demande
sachant que le site avait toujours eu plus ou moins la même forme.
Je recevais le lendemain la réponse laconique suivante. Aucune excuse pour
ne pas m'avoir rappelé le vendredi. Aucune excuse pour ne pas avoir pris la
communication la veille. Aucune excuse, évidemment, pour la violente
exclusion... Juste quelques phrases laconiques...
"Voir scan attaché" donc! Ce scan reproduisait la première page de notre
site au 15 juin 2016 (au surlendemain donc du recommandé) où apparaissait
enfin les mentions ou parties soit disant problématiques... Commencer par là
nous aurait permis d'y voir plus clair dès le départ mais était-ce vraiment
là l'objectif ?
Surprise, la mention du "cycle 3" - modifiée le 8 juin - y figure toujours!
Qu'est-ce que cela signifie ? Eh bien que les responsables de l'ASCA n'ont
pas rafraîchit leur navigateur internet avant d'imprimer la page, ce qui
signifie également que leur suspension s'est faite sur la base d'un document
non actualisé et donc non valable, comme si la rigueur était optionnelle
dans ce genre de procédure! Incompétence ou volonté de nuire ? Deuxième
raison pour laquelle, notre suspension est illicite!
Au-delà de cette mention du "cycle 3", quels sont donc les autres reproches
? Le fait apparemment d'avoir associé notre cursus complet de 2 ans avec
l'ASCA alors que seule la première année est accréditée... D'accord sauf que
cette première année est bien un "cursus professionnel accrédité ASCA" et
qu'il est très clairement précisé dans le reste du site et à plusieurs
reprises que la seconde année n'est pas accréditée! Les responsables de
l'ASCA n'auraient-ils pas pris la peine d'aller au-delà de la première page
? Il est clair que, notre site étant l'un des plus complets et précis, cela
leur aurait demandé un petit peu plus de temps...
Quoi d'autre ? Un partenariat avec l'ESSR pour l'APP et la mention
"remboursement par des assurances complémentaires"... Quel est le problème à
part celui de dire la vérité ? Nous attendons toujours des explications... A
noter aussi que cette dernière mention a toujours figuré sur notre site...
Mais encore ? Notre slogan final au bout de nos deux années de formation:
"De vrais thérapeutes répondant véritablement aux exigences du marché!"
n'est apparemment pas compris par l'ASCA. De toute évidence, l'ASCA voit
d'un mauvais oeil qu'il puisse être fait mention de "vrais thérapeutes". Y
aurait-il donc de "faux thérapeutes" ? La Fondation ASCA ne ferait-elle pas
preuve de suffisamment de rigueur dans l'accréditation des praticiens,
presque automatiquement acceptés dès lors que leur école est agréée? Avec
seulement 300 écoles agréées en Suisse comment un tel scandale serait-il
possible ?
Quelles que soient les raisons, il apparait que l'ASCA ne laisse pas les
écoles affiliées libres de définir leur marketing et stratégies de
communication... même s'il s'agit de la vérité et d'une orientation
qualitative! A nouveau, ce slogan figurait sur le site depuis plusieurs
années...
Parler du futur diplôme fédéral est également tabou! En tout cas depuis que
l'ASCA est entré - avec quelques années de retard - dans leur assemblée de
délégués! Avant cela, le Directeur de l'ASCA M. Laurent Monnard ne se
privait pas de critiquer "un projet aussi vague que flou dont on entendait
déjà parler il y a dix ans." Ou des variantes signifiant la même chose: le
diplôme fédéral n'était encore que du vent! J'essayais en effet à cette
époque de faire intervenir l'ASCA pour défendre les méthodes ancestrales non
reconnues face aux méthodes à la mode qui avaient été très rapidement
intégrées au projet. C'est l'époque également où un responsable de l'OdA KT
admettait que les "meilleurs thérapeutes ne seraient pas reconnus", ayant eu
le malheur de faire autre chose que les méthodes sélectionnées... Nous
demandions donc à l'ASCA de faire son boulot et de défendre tous les
thérapeutes agréés. La Direction botta en touche au motif que le projet
n'était pas sérieux...
A l'heure actuelle, l'ASCA n'ayant toujours pas fait correctement son boulot
de défendre toutes les méthodes et alors que des écoles ne se privent pas de
communiquer sur leur cursus dit "Fédéral", il faut bien préciser un minimum
les choses et défendre nos approches qualitatives, ce que nous faisons sur
le site!
Nous avons gardé le plus surprenant pour la fin : l'ASCA nous reproche un
texte caché qui n'apparait pas sur le site! Le bas de page contient en
effet un texte de la même couleur que le fond, stratégie visant à optimiser
le référencement dans les moteurs de recherche! Ce texte, caché donc, n'est
évidemment pas souvent mis à jour, en atteste la mention d'un cursus de 5
ans alors que nous n'en faisons plus que deux! (nous prévoyons toutefois
prochainement de prolonger par de la naturopathie sur 2 ou 3 ans de plus)
Bref, au final, qu'y avait-il de mensonger sur notre site ? Absolument rien
et nous donnons plutôt des indications qui permettent aux candidats d'y voir
plus clair ! Qu'est-ce qui justifiait de nous exclure en 5 jours chrono ?
Strictement rien en ce qui concerne le site! Troisième raison pour laquelle
notre suspension est illicite!
Un refus de tout dialogue et une grave atteinte à notre réputation.
Le 14 juin 2016, notre école, accréditée ASCA depuis 2009, était soi disant
suspendue avec annonce officielle en première page et sur TOUTES les autres
pages du site de l'ASCA www.asca.ch, histoire sans doute que tout le monde
soit vite informé!
En cette période d'inscription pour la session 2016-2018 (notre cursus est
sur deux ans), une telle annonce ne pouvait plus mal tomber: même avec cette
suspension illicite, comment un candidat visant une accréditation ASCA
pourrait-il dorénavant nous faire confiance ? Même en cas de levée
officielle de la suspension, les rumeurs continueraient à aller bon train,
les écoles concurrentes ne se privant évidemment pas de l'aubaine! L'ASCA
jouissant d'un quasi-monopole, face à plus de 300 écoles agréées ASCA, que
vaut encore une école non agréée ?
Pour bien enfoncer le clou, l'ASCA précisait ce qui était concerné - en
l'occurrence absolument tous nos cours - et jetait l'opprobre sur Fencienne,
la Directrice de l'Ecole.
Les réputations de l'EST et de Fencienne Saint Girons sont gravement
entachées. Le fait que la mention de notre suspension se retrouve en bas de
toutes les pages du site de l'ASCA entraine une nuisance évidente puisque le
message intrinsèque à destination des candidats est de ne surtout pas
s'inscrire chez nous! Autant dire que notre cursus 2016-2018 est gravement
compromis, ainsi que les partenariats avec nos enseignants extérieurs, des
formations continues non agréées intéressant naturellement moins de
personnes... Nous avions également un projet avec une école de Qi gong pour
un cursus professionnel...
Bref, l'ASCA a, de part sa décision illicite prise sans aucune concertation
ou base légale (délai trop court, absence de recommandé, manque de précision
de ce qui nous était reproché, refus de dialogue, etc.) manqué à son devoir
de précaution et de déontologie. C'est ce que nous avons signifié à l'ASCA
dans un recommandé adressé le 15 juin, dans lequel nous plaçons l'ASCA
devant ses responsabilités.
Ayant bien précisé que le site avait été modifié dès le 8 juin et que les
autres termes étaient trop vagues pour ne pas justifier de discussion
préalable, nous leur demandions de rectifier leur jugement, de supprimer la
mention de notre école sur leur site et de mentionner leur erreur afin de
limiter les dégâts. Réaction de l'ASCA ? Un autre recommandé au 17 juin
disant que l'affaire est entre les mains de leur service juridique, en
l'occurrence Me Laurent Berset, le fils du Président de l'ASCA, également
avocat! Bienvenue dans un monde de droit où tout part en vrille!
Errare humanum est, perseverare diabolicum... La vitesse de la procédure est
suspecte mais l'erreur est humaine... Suite à notre recommandé et l'absence
de réaction, nous n'avons plus de doute : l'ASCA va maintenant faire trainer
les choses ce qui revient à nous infliger un maximum de dégât en
décrédibilisant durablement nos formations! Quelques soient leurs erreurs et
manquements, ils ne prendront pas leur responsabilité...
Comment le savons-nous ? Nous avons été contacté par l'Ecole Atlas &
Bien-Être Sarl à Renens. Au 25 mai 2016, cette école était également
suspendue! Leur crime ? Ne pas avoir répondu aux directives de l'ASCA
concernant leur site internet... Cela vous rappelle quelque chose ? Dans
leur cas, ils avaient déjà plusieurs fois modifié leur site lorsque l'ASCA,
toujours mécontente et cherchant apparemment la faille, leur signifia leur
suspension. Durant plusieurs semaines, les dirigeants de cette école ont
ensuite essayé de dialoguer avec l'ASCA pour récupérer leur accréditation,
sans aucun succès! Ils se sont même rendus au siège de l'ASCA à Fribourg où
ils ont été reçus dans le couloir! Pire encore, ils ont documenté que le
secrétariat de l'ASCA allait jusqu'à déconseiller leur école au téléphone,
en recommandant une autre, ce qui n'est ni plus ni moins que de la
concurrence déloyale.
Nous avons donc adressé à l'ASCA le 21 juin un deuxième recommandé, adressé
cette fois-ci au Président-Avocat, M. Bernard Berset.
Nous lui communiquions à nouveau le lien vers cette page internet
(communiqué par mail la veille: ce mail ne sera lu que 3 semaines plus
tard!, précisant que ce lien n'était pas encore public mais qu'il le serait
nécessairement en l'absence de réponse concrète. Ainsi, de deux choses
l'une: soit le Président de l'ASCA n'était pas au courant et il aurait
logiquement à coeur d'éviter le scandale généré par sa Direction sur le
départ, soit il est parfaitement au courant et alors on pourrait
s'interroger sur ses motivations intrinsèques voire sa compétence
d'avocat...
Aucune réponse à notre deuxième recommandé...
Nous souhaitons faire les choses correctement. Nous prenons donc contact
avec notre avocat qui envoie un recommandé sans équivoque le 28 juin. Le
texte commence par rappeler que leur procédure est infondée et que l'ASCA a
sciemment refusé toute communication. Il rappelle aussi l'erreur internet de
l'ASCA:
Il s'interroge ensuite sur le timing et sur la publication de notre
suspension sur toutes les pages du site, comme si l'ASCA avait sciemment
voulu nous infliger un maximum de dégâts!
Les conséquences de ces actions sont rappelées et nous invitons l'ASCA à
sans plus tarder prendre toutes les mesures requises pour limiter ce
dommage. Il est rappelé enfin que nous n'aurons bientôt d'autre choix que de
publier les raisons de notre suspension (cette page-ci donc), toujours pas
visible au grand public à cette date:
Miracle, une réponse le 29 juin du Président de l'ASCA qui semble enfin
s'intéresser un tant soit peu à l'affaire! Bienvenue dans un monde où les
avocats ne répondent apparemment qu'aux courriers des avocats!
Que dit cette lettre du 29 juin signée par le Président de l'ASCA, avocat,
et son fils, Secrétaire général (et bientôt Directeur ?), avocat.
Déjà, ce que nous savions en effet déjà, à savoir que le dossier est entre
les mains de leur service juridique ce qui signifie que les avocats de
l'ASCA - Me Laurent Berset en l'occurrence - est possiblement rémunéré par
l'ASCA pour s'occuper de notre affaire.
Surtout, que nous sommes des méchants qui proférons des menaces et que
l'ASCA peut "retirer l'accréditation d'une école pour tout motif qui lui
appartient" (oui oui, vous avez bien lu: écoles tremblez!). Une telle clause
est évidemment fantaisiste et concerne en outre dans le règlement les
accréditations de nouvelles écoles mais nous ne sommes pas à une
approximation près...
Néanmoins, magnanimes, "par gain de paix", l'ASCA propose enfin une
conciliation! Il faut attendre 3 semaines et prendre un avocat pour obtenir
un rendez-vous avec l'ASCA! Nous vivons vraiment une époque formidable...
Entre temps, j'ai toutefois appris de l'autre école suspendue, Atlas
Bien-Être, qu'ils ont fait le déplacement jusqu'à Fribourg pour être reçu
dans le couloir! La réunion n'a en outre débouché sur rien de concret,
l'école étant toujours suspendue...
Nous souhaitons donc éviter les mêmes écueils et précisons donc via un
recommandé le 4 juillet les modalités de la conciliation "pour gain de
paix":
S'il existe une réelle volonté de conciliation, la moindre des choses ne
serait-elle pas de reconnaître ses erreurs et supprimer la suspension
illicite ? Nous le demandons donc en soulignant le manque à gagner sur le
cursus 2016-2018. Le dommage est réel. La réunion vise naturellement à
empêcher qu'il subsiste ou n'augmente:
Précision aussi sur l'interprétation très fantaisiste de leur règlement.
Quand un avocat fait apparemment la leçon à deux autres avocats:
Menaces à l'encontre de l'ASCA ? Que nenni, nous ne faisons que nous
défendre et c'est, compte tenu des circonstances, tout à fait légitime. Dans
tous les cas, l'ASCA ne pourra pas dire qu'elle n'était pas au courant:
Bref, les choses sont clairement précisées: soit l'ASCA fait preuve de bonne
foi et un dénouement pacifique est possible, soit il faudra bien que nous
nous défendions!
Aucune réponse à ce courrier mais un contact téléphonique de 30 minutes
entre Me Laurent Berset (le fils, pour ceux qui ont du mal à suivre)) et
notre avocat le mercredi 6 juillet. Le ton est relativement arrogant, l'ASCA
se ventant de ne jamais avoir été inquiété par aucune école et de pouvoir
faire globalement ce qu'elle veut...
Néanmoins, la publication d'un communiqué rectificatif serait accepté sauf
que l'ASCA en profite pour sortir d'autres récriminations de son dossier. La
confirmation que le site internet n'était qu'un prétexte ? Il y aurait
d'autres choses derrières la suspension ? Lesquelles ? Un peu tout et
n'importe quoi et apparemment surtout n'importe quoi! L'ASCA doit fournir
des précisions écrites pour le lendemain matin mais ces explications
n'arrivent pas au point que nous devons les relancer...
La convention scandaleuse que l’ASCA nous demande de signer
Enfin, après 3 semaines de suspension, l'ASCA nous envoie le 7 juillet au
soir - je ne l'aurai du coup que le lendemain - un projet de Convention:
On constatera déjà le caractère quasi unilatéral de cette convention. Nous
devons nous engager à plein de chose pour avoir l'insigne privilège de ne
plus être suspendu, nonobstant évidemment le caractère illicite de cette
suspension... L'ASCA a tous les droits, nous n'avons que des torts...
Passons en revue ces différents points...
Les points 1 à 3 vont de soi et n’appellent pas de commentaires
particuliers. Ne devraient-ils pas par contre représenter un engagement
réciproque ? En l'occurrence, c'est plutôt l'ASCA qui n'a pas mis son
dossier à jour (en rafraichissant son navigateur internet) et n'a pas
répondu à nos téléphones ou courriers... Histoire classique de la paille et
de la poutre...
Amusant point car voilà 3 ans que nous ne donnons plus ce cours... M.
Christophe Ruby (le "spéc. méd. compl."de l'ASCA) était venu à ce propos
vérifier la qualité de notre formation dans nos locaux et nous lui avions
alors annoncé y renoncer pour partir sur notre cursus en 2 ans. Serions-nous
donc responsable de l'absence de communication entre les dirigeants de
l'ASCA ou de leur absence de sérieux dans la tenue de leur dossier ? Entre
parenthèses, si ce programme était pour eux si important, pourquoi ne pas
nous avoir relancé depuis le 9 septembre 2013 ?
Intéressant aussi ce point... Si j'ai une année pris M. Monnard "sous le
bras" pour lui faire faire le tour de nos connaissances sur le salon Mednat
à Lausanne (il n'y connaissait apparemment pas grand chose) ou si j'ai eu
quelques bonnes discussions avec M. Ruby, cela n'en faisait pas pour autant
des amis, ne serait-ce que parce que je ne les considérais pas suffisamment
impliqués dans la défense des écoles attaqués - la preuve! - et la recherche
de la crédibilité des thérapies naturelles (depuis que j'ai appris que
l'ASCA avait accrédité plus de 300 écoles). Bref, j'espère qu'ils ne le
prendront pas mal mais je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu les
présenter comme des amis!
A noter aussi cette première apparition du terme "élèves". L'ASCA
aurait-elle discuté avec certains de nos élèves derrière notre dos ?
Curieuse manière de défendre une école agréée...
A noter enfin que la relation "purement professionnelle" n'a apparemment pas
empêché l'ASCA d'organiser, aux frais des écoles et des thérapeutes agréés
via leurs cotisations, un banquet - fort bon d'ailleurs - lors du dernier
salon Mednat en avril 2016 à l'occasion de leur 25ème anniversaire... Depuis
quand écouter la conférence d'une exploratrice ou manger des petits fours en
musique est-il "purement professionnel" ? J'avais d'ailleurs à cette
occasion à nouveau échangé quelques mots courtois avec M. Ruby et M.
Monnard.
Pression sur les élèves en parlant de l'ASCA ? Tout au plus avons nous
signalé à ces élèves que nous mettions l'ASCA au courant des litiges en
cours et que l'ASCA nous soutenait (contact tél avec M. Ruby et historique).
Ne serait-ce pas la moindre des choses d'ailleurs pour une école agréée
injustement attaquée ?
Mais c'est apparemment déjà trop... Les élèves auraient le droit de se
plaindre des écoles mais les écoles ne pourraient pas signaler le
comportement immature ou malhonnête de certains élèves ? Quel scandale en
effet si le grand public apprenait que les thérapeutes agréés ne sont pas
tous déontologiquement irréprochables...
Il va de soi en outre que nous avons toujours cherché à régler à l’amiable
les litiges avec les élèves mais que cela se complique sensiblement lorsque
les élèves se liguent entre eux pour diffamer l'école par avocat interposé,
ce qui ne serait d'ailleurs pas arrivé si l'ASCA avait fait son travail de
conciliation ou de défense, comme nous le lui avions demandé (mail en juin
2015 et courrier le 1er octobre)! Certes, via notre conversation avec M.
Ruby, l'ASCA nous soutenait aimablement dans cette épreuve ("Bon courage"!),
mais l'ASCA s'est bien gardée d'intervenir concrètement, au prétexte que
rien dans leurs conditions générales ne leur permettait d'exclure un
thérapeute agréé...
Ceci est d'autant plus surprenant que ce "thérapeute agréé" écrivait
honteusement via son avocat et à l'encontre de l'école « le diplôme obtenu
ne permet pas de reconnaître les connaissances suffisantes pour exercer […]
Aussi, la formation suivie est pratiquement inutilisable » (information
révélée à l'ASCA en octobre). Ainsi, l'ASCA ne pouvait exclure un thérapeute
agréé qui écrivait officiellement qu'il était incompétent et qui allait
pourtant être remboursé par des assurances complémentaires!
Cela fait un peu peur mais c'est comme cela et il est vrai que l'ASCA ne
semble n'avoir toujours pas demandé non plus à ses anciens thérapeutes de
suivre le moindre cursus d'Anatomie-Physiologie-Pathologies (APP) au
prétexte que "cela ne figurait pas dans leur contrat initial" (réponse de M.
Monnard alors que je m'étonnais de cette situation bancale)... Rien dans le
contrat ne permet à l'ASCA de suspendre une école comme elle l'a fait mais
elle l'a pourtant fait quand même... Deux poids deux mesures ?
En l'occurrence, précisons que non seulement les élèves qui nous attaquaient
avaient démontré un comportement immature mais qu'un élève venait de rater
son examen (aucun motif donc pour nous en vouloir!) et que deux autres
avaient demandé à le passer plus tard faute de travail... et avaient donc
peur d'échouer également! Un "comportement conciliateur" selon l'ASCA
serait-il de remettre le diplôme à tout le monde, comme le font en effet de
nombreuses écoles, par crainte des représailles et d'une mauvaise publicité
? Désolé mais ce n'est pas notre conception de la qualité thérapeutique! De
fait, sur le derniers cursus, nous avons à nouveau eu un échec (un
rattrapage est naturellement prévu)... mais surtout d'excellents diplômés
qui vont bientôt se lancer de manière professionnelle!
Epilogue: l'élève que nous estimions malhonnête mais qui fut néanmoins agréé
ASCA a finalement du nous dédommager (en partie) via l'intervention du juge
de paix de Lausanne! Amusant timing: la semaine où nous avons reçu le
premier courrier de l'ASCA...
Aïe, l'ASCA risque de ne pas être contente: non seulement ce site deviendra
visible (si vous lisez "public" depuis un lien visible c'est qu'il l'est en
effet devenu!) puisque cela semble être désormais le seul moyen pour nous de
nous défendre et de rétablir notre honneur, mais en plus nous ne révélons
rien de faux, simplement ce qui s'est passé et nos commentaires! Cela ne
plait pas à l'ASCA ? Ce n'est pas faute pourtant de les avoir prévenu et de
leur avoir offert les moyens de l'éviter!
Le bouquet! L'ASCA nous suspend de manière illicite sans discussion, met en
péril notre cursus 2016-2018 et nos partenariats, refuse de dialoguer,
diffuse l'information partout sur son site pour bien appuyer là où cela fait
mal, fait preuve d'incompétence en bureautique (rafraichissement du
navigateur internet), nous démontre (point 4) que ses dossiers ne sont pas à
jour, qu'elle ne sera jamais amicale (point 5), qu'elle prend parti a priori
pour des élèves malhonnêtes contre une école sérieuse qui ne remet pas le
diplôme en cas d'échec (points 6 et 7) et enfin qu'elle confond la vérité et
le mensonge (point 8). Mais non, tout ceci n'est absolument pas grave, vous
pouvez et DEVEZ avoir confiance vis-à-vis de la Fondation ASCA... Plus c'est
gros et plus cela passe ?
Eh bien non, navré mais au regard de leur dernière proposition qui nous
semble tout à fait contradictoire avec l'idée que nous nous faisons des
thérapies naturelles et sauf revirement spectaculaire, je ne vois pas
comment nous pourrions avoir encore CONFIANCE envers la Fondation ASCA! Ceci
dit, l'ASCA est incontournable vis-à-vis des élèves et des assureurs et,
comme notre suspension est illicite, nous considérons que nous en faisons
toujours partie via notre cotisation 2016.
Mais ce n'est pas fini, nous gardons le meilleur pour la fin (quoique: le
début était déjà très gratiné):
Compte tenu de tous les éléments qui précèdent et qui sont présentés ici,
nous ne sommes pas tout à fait d'accord avec les conclusions de l'ASCA, même
si on peut comprendre que cela les arrangerait! Avons-nous vraiment vécu les
mêmes évènements ? Avons-nous lu les mêmes courriers ? Donnons-nous le même
sens au mot responsabilité ? Apparemment pas!
Alors oui, il y a quand même une carotte: nous pourrions récupérer notre
accréditation et l'ASCA l'annoncera (sans préciser évidemment sur combien de
temps...) sur son site internet.
Bref, si nous obéissons et baissons notre pantalon, nous récupérons notre
accréditation ! Mais nous perdons notre honneur dans le processus puisque
nous affirmons que tout est de notre faute!
L'Ecole Atlas-Bien Être de Renens, acculée financièrement a quant à elle
préféré signer le 11 juillet plus ou moins la même Convention... Elle n'en
pensait pas moins mais était en train de perdre tous ses élèves et elle ne
se contentait pas comme nous de 8 élèves seulement par année. On peut ainsi
comprendre que cette école n'avait pas vraiment le choix même si on
regrettera cette vision à court terme. Reste à savoir en effet si une école
pourra se relever d'une telle attaque ou si elle trainera la casserole sur
un long moment avant de retrouver sa crédibilité...
Personnellement, je préfère continuer à pouvoir me regarder dans la glace et
je place ma déontologie au-dessus de mes gains financiers. Qu'on se le dise:
nous avons donc naturellement décidé de ne pas céder aux "propositions" de
l'ASCA afin de préserver notre réputation, notre crédibilité et notre
liberté de parole !
Au passage, considérant que nous n'aurions jamais du être suspendu, pourquoi
devrions nous réintégrer l'ASCA alors que nous y sommes légalement toujours!
Je sais, cela devient compliqué et c'est là que les juristes vont bien
s'amuser...
Dans l'intervalle, tout manque à gagner pour notre école sera évidemment
considéré comme étant causé par l'ASCA qui devra donc à terme nous rendre
des comptes. Vu que l'ASCA touche apparemment plusieurs millions de chf tous
les ans (10 à 15 000 personnes agréées x CHF 320 / an) grâce aux écoles,
rassurez-vous, elle ne sera pas en faillite de sitôt et elle pourra
continuer à organiser ses buffets et ses séminaires de formation
touristiques à l'étranger! ;-)
L'ASCA nous facilite d'autant plus notre décision de ne pas signer qu'il est
bien indiqué que nous pourrions à nouveau perdre l'accréditation en cas "de
nouveaux manquements de l'Ecole". En soit, cela semble être un progrès: nous
ne pourrions plus perdre l'accréditation, comme dans le cas présent, à cause
de "nouveaux manquements de l'ASCA" ? Malheureusement, les manquements de
l'ASCA ayant tendance à se transformer en "manquement de l'Ecole", comment
pourrions nous avoir confiance ?
Nous avons de nouveau écrit à l'ASCA - via mail de notre avocat - le mardi
12 juillet afin de démonter point par point la teneur de leur convention et
surtout l'esprit de celle-ci, complètement contradictoire avec une
"conciliation pour gain de paix". Nous rappelions également qu'il n'est pas
normal de partir sur d'autres arguments - aussi alambiqués soient-ils - que
ceux évoqués lors de notre suspension, aussi faibles soient-ils.
Nous rappelions que nous étions à même de réaliser une mise à jour de notre
site - pour autant que cela soit juste et non mensonger - et listions
ensuite les différents points du mail et la Convention, tous tirés par les
cheveux (voir la teneur de nos réponses ci-dessus). Le mail de notre avocat
était évidemment moins commenté et plus direct:
En conclusion, nous prévenions que nous ne pouvions évidemment signer une
telle convention et donnions à l'ASCA un nouveau délai pour faire amende
honorable:
Nous leur communiquions enfin à nouveau le communiqué que nous souhaitions
voir publié en place de l'annonce de notre suspension. A noter que cette
annonce aurait du être supprimée dès la réhabilitation de l'Ecole Atlas
Bien-Être puisqu'il faut bien l'annoncer. Or, au 16 juillet, 5 jours après
la signature de la Convention par cette école, toujours aucune information
sur le sujet! Rappelons que l'ASCA nous avait laissé quant à elle 5 jours
pour modifier tout notre site internet...
Avez-vous vu ce communiqué sur le site de l'ASCA ? Nous non plus et c'est la
raison pour laquelle vous pouvez accéder à cette page. Sans volonté de
l'ASCA de rectifier ses erreurs et limiter notre dommage causé, c'est à nous
de nous défendre et de rétablir la vérité!
Mais l'ASCA a quand même réagi à notre mail et a téléphoné à notre avocat
1/4 d'heure avant le deadline. Pour dire quoi ? La discussion a tourné court
lorsque Me Berset a voulu reprendre à nouveau chacun des points de notre
courrier... Mais, en gros, nous devions signer la convention parce qu'une
autre école avait déjà accepté de le faire... Le soir même, nous recevions
en outre le mail suivant:
Toujours cette même demande de signer la convention, un délai au 19 juillet
et une menace d'exclusion définitive ? Il semble que l'ASCA n'a pas encore
très bien compris nos arguments, refuse toujours de reconnaître la moindre
erreur et n'a pas vu la page que nous avions publié entre-temps (celle-ci
même)... Un problème de rafraîchissement du navigateur internet peut-être ?
;-)
Une pression sur nos élèves diplômés et une exclusion définitive
Plus sérieusement, nous apprenions dans le même temps, que l'ASCA refusait
d'accorder l'accréditation à nos élèves et alors que notre diplôme avait été
accordé AVANT notre suspension! L'ASCA demandait à nos élèves de leur
envoyer le programme détaillé de l'école, pourtant déjà en leur
possession... De toute évidence, une intimidation de plus pour nous pousser
à signer leur convention... mais surtout une scandaleuse prise en otage de
jeunes diplômés qui n'y sont pour rien! Non contente du premier scandale,
l'ASCA en ouvre un second: empêcher nos élèves dûment diplômés et
correctement formés de se lancer professionnellement dans de bonnes
conditions!
"Malheureusement" ? L'ASCA a beau jeu de faire croire à une rigueur
administrative là où il ne s'agit selon toute évidence que d'une mesure
vexatoire supplémentaire liée à une suspension injustifiée (et en outre
ultérieure)...
Pourquoi ne pas envoyer le programme détaillé ? Outre que l'ASCA le possède
déjà et que notre école est officiellement agréée sur 2016, parce qu'un
élève d'une autre école suspendue a eu la mauvaise idée d'envoyer un tel
document: sur les 150 heures dument accréditées, seules 50 heures ont été
finalement retenues par l'ASCA!
Bref, cela nécessitait plutôt une mise au point via notre avocat, faite le
19 juillet, la veille de notre départ en vacances:
Plutôt que de tenter de limiter les dommages, l'ASCA fait plutôt apparemment
tout pour les augmenter via une forme de chantage et/ou de contrainte. Vu
les torts de l'ASCA (voir ci-dessus) vis-à-vis de notre suspension, on peut
comprendre qu'elle souhaite que nous signions une convention qui la dédouane
de toute responsabilité... Les mesures qu'elle emploie pour y parvenir
apparaissent toutefois pour le moins surprenantes vis à vis d'une Fondation
se présentant sous l'égide de la qualité et de la déontologie... Non
contente de nous avoir suspendu, l'ASCA vise en effet maintenant à nous
décrédibiliser auprès de nos élèves actuels en complexifiant leur
accréditation... LA-MEN-TA-BLE!
Nous avions prévenu l'ASCA de nos vacances du 20 juillet au 10 août. C'est
durant cette période que nous avons reçu la nouvelle de notre suspension
définitive via un courrier du 25 juillet:
Les arguments utilisés sont pour le moins curieux: non seulement la
convention proposée était tellement déséquilibrée qu'elle visait plutôt à
protéger l'ASCA mais elle ne réglait en aucun cas le litige qui portait en
soi moins sur la suspension que sur la publication de cette suspension sur
toute les pages de leur site internet, créant une contre-publicité
désastreuse. Parler dans les circonstances de notre suspension de "normes
ASCA" (sous entendue qualitatives) apparait également complètement grotesque
vu que nous avons toujours été au-delà des normes ASCA, ne remettant par
exemple notre diplôme qu'à ceux qui réussissaient l'examen, ce que l'ASCA
semble maintenant nous reprocher... Nous avons en outre toujours appliqué
des règles de déontologie strictes via une information complète et
rigoureuse, ce que l'ASCA nous a également reproché...
De notre absence de ratification, l'ASCA en déduit que nous ne méritons plus
son accréditation alors que rien ne justifiait notre suspension ayant
conduit à cette convention... C'est le troisième scandale ASCA!
Pour récapituler, voilà donc comment l'ASCA s'y est prise pour exclure notre
école:
Méthode ASCA pour exclure une école agréée
1. Envoyer une lettre aussi vague que possible avec un ultimatum de 5 jours.
(8 juin)
2. Refuser toute communication vis-à-vis de cette lettre.
3. Ne pas rafraichir son navigateur internet ce qui ne laisse aucune chance
de rectification à l'école.
4. Suspendre l'école. (13 juin)
5. Publier sur toutes les pages de leur site internet la mention de la
suspension ce qui inflige mécaniquement à l'école le maximum de dégâts
financier en cette période d'inscriptions (à partir du 13 juin)
6. Au lieu de répondre aux mails/courriers de l'école, transférer
immédiatement l'affaire au service juridique (17 juin) et attendre la lettre
d'un avocat pour enfin se manifester (29 juin).
7. Les inscriptions étant stoppées nettes, l'école étant sous pression
maximale et jouant sa survie, lui demander de signer une convention
dédouanant l'ASCA de toute responsabilité et introduisant d'autres motifs
non discutés préalablement. (7 juillet)
8. Histoire d'augmenter encore la pression, refuser l'accréditation aux
élèves diplômés, même s'ils ont été diplômés avant la suspension. (14
juillet)
9. Voyant que rien de tout cela ne fonctionne, exclure définitivement
l'école (25 juillet)
Est-ce vraiment cela la qualité et la déontologie ASCA ? La "méthode"
présentée ci-dessus est évidemment un peu excessive dans le sens où l'ASCA
n'a sans doute pas volontairement oublié de rafraichir sa page internet et
n'avait probablement pas au départ la volonté de nous exclure. Le Président
de l'ASCA a également admis (auprès du directeur de l'autre école) que le
délai de 5 jours était trop court.
Une suspension aussi rapide est en effet pour le moins curieuse et pourrait
être liée au (prochain ?) départ du Directeur de l'ASCA Laurent Monnard,
remplacé apparemment par le fils du père Président, Laurent Berset. M.
Monnard, signataire de notre suspension, aurait-il voulu se venger avant de
partir ? Il nous connaissait et savait que nous ne nous laisserions pas
faire...
Nous réagissons en effet, apportons des précisions, demandons des
explications et le dossier passe immédiatement au service juridique,
histoire de vite se débarrasser de la patate chaude, ce qui est curieux et
pourrait démontrer une volonté de nuisance dès le premier stade. On pourrait
se demander aussi si le service juridique ne facture pas l'ASCA pour ses
services et si les deux avocats qui chapotent la Fondation n'ont pas ainsi
un intérêt financier à créer ou à envenimer les conflits...
Ainsi, au lieu de réagir immédiatement au regard de l'inanité de la
suspension, le service juridique traine en longueur et attend de recevoir un
courrier d'avocat pour intervenir. Là, il comprend que les causes de la
suspension sont en effet ridicules et que l'ASCA risque gros en terme de
crédibilité, lui qui précise sur son site internet que "la qualité des
formations [...] passe par un contact direct et étroit avec les écoles". Le
Président de l'ASCA propose alors une conciliation pour "gain de paix".
(lettre du 29 juin).
Entre temps, son fils en charge du service juridique fouille dans notre
dossier à la recherche d'autres arguments, croit en trouver, pense ainsi
pouvoir éviter à l'ASCA la moindre responsabilité, en parle directement à
notre avocat au lieu de venir nous rencontrer et met au point sa convention.
Malheureusement pour lui, ne nous connaissant pas, il interprète les
documents trouvés et se ridiculise via ses différents points, notamment une
vieille lettre obsolète ou de soi disant lien d'amitiés avec la Direction de
l'ASCA.
Il ressort en outre des discussions avec notre avocat une énorme arrogance
du style "l'ASCA a déjà gagné au niveau fédéral contre une école et nous
avons des éléments dans notre dossier donc nous ne craignons rien, allez-y
portez plainte!"
Surtout ne pas admettre que l'ASCA puisse avoir eu tort et continuer la
pression, y compris sur des élèves diplômés qui n'y sont pour rien! Père,
fils, il ne manque décidément plus que le Saint Esprit pour établir de
manière certaine l'omniscience et l'omnipotence de l'ASCA...
A propos des élèves, il est à noter que l'ASCA est revenu début août sur sa
décision et qu'ils recevront a priori tous leur accréditation. Sage
décision, liée à la lettre sans ambiguïté d'un des élèves qui mettait en
évidence l'inanité d'une telle demande de précision face à l'accréditation
de l'école pour l'année 2016. L'ASCA a apparemment essayé de nous
déstabiliser vis-à-vis des élèves mais, sans argument ou base légale, a du
in fine se résoudre à accepter nos élèves dûment formés et compétents.
Une autre chose positive avec notre exclusion est que l'ASCA cesse
définitivement de dénigrer notre école sur son site où nous n'apparaissons
du coup plus du tout! Ce n'est pas le cas par contre pour Atlas Bien-Être
qui, ayant signé la convention imposée, retrouve son accréditation.
On notera que cette école injustement suspendue retrouve son accréditation
en parallèle à l'annonce de sa suspension, ce qui n'est certainement pas le
meilleur moyen de regagner la confiance des candidats... qui, entre mai et
juillet, ont en outre largement eu le temps d'aller voir ailleurs... On
notera aussi dans les "détails" qu'elle ne retrouve son accréditation que
pour 3 cours au lieu des 6 suspendus (l'ASCA leur a demandé de refaire les
dossiers de tous les cours!) et que ne figure pas non plus la mention du
retour des formations continues... Vu ce piètre résultat, nous sommes encore
confortés dans le fait d'avoir refusé de signer!
Ce que nous entendons faire pour nous défendre
A ce stade, la voie judiciaire semble désormais la seule issue possible.
Celle-ci sera articulée sur le fait que notre école, agréée depuis 2009, à
payé en 2016 la somme de CHF 455.- pour prolonger son accréditation sur
l'année 2016. Il y a donc de toute évidence non respect du contrat, rien
dans le règlement actuel de l'ASCA - datée du 1er janvier 2013 - ne
justifiant une telle procédure de suspension ou d'exclusion!
Au contraire, figurent dans ce règlement différents points qui n'ont pas été
respectés ou sont incohérents:
- L'ASCA déclare "respecter l'autonomie et la philosophie de chaque école".
En leur donnant 5 jours pour modifier leur site internet sans précision de
ce qui ne convient pas ? En leur demandant de ne pas dire la vérité à ses
candidats ? En les empêchant d'avoir des candidats ?
- "Ce type d’enseignement a pour but de procurer aux futurs praticiens, des
formations adéquates et complètes." En suspendant une école qui impose à ses
élèves une année de plus à ce qui est normalement demandé ? En nous
reprochant implicitement de ne pas avoir donné un diplôme à un élève qui a
échoué à l'examen ?
- "A la fin du 2ème cycle, l’élève doit passer un examen pratique et/ou
théorique. Cet examen, peut être contrôlé à tout moment par des experts
neutres désignés par la Fondation ASCA." Excellente idée que nous avons
d'ailleurs mis nous-mêmes en place cette année! Cet expert aux normes
fédérales a ainsi conclu à l'excellence de notre formation de première année
et à la qualité de notre enseignante:
- "La Fondation ASCA traitera toutes les demandes d’accréditations avec la
même rigueur et avec diligence". Plus de 300 écoles ont donc bénéficié de
cette même rigueur et diligence, qui s'applique apparemment aussi, en tout
cas en matière de diligence, à la procédure de suspension...
Pour répondre aux courriers des écoles injustement incriminées, c'est
toutefois un peu différent... Nous avons ainsi reçu le 11 juillet la preuve
de lecture de notre mail du... 20 juin soit 21 jours plus tard! Il était
noté comme "Urgent" et était adressé au Président Bernard Berset...
- "Les écoles nouvellement créées peuvent être reconnues à titre provisoire,
jusqu’à la délivrance des premiers diplômes." Le bénéfice du doute donc pour
les écoles nouvellement créées mais aucune mansuétude pour les anciennes qui
ont fait leurs preuves...
- "L'ASCA refuse l’accréditation d’une école qui ne respecte pas les
principes du «Concept ASCA » tels qu’ils ressortent notamment de la Charte
ASCA et du Code éthique du thérapeute ASCA ou pour tout autre motif qui lui
appartient." Un peu contradictoire avec ce qui précède et suffisamment vague
pour permettre toutes les dérives... la preuve! Ci-dessous la réponse de
notre avocat à cette fameuse clause:
- "L’accréditation repose sur une base contractuelle et n’est accordée que
pour une année. Elle entre en vigueur dès le paiement de la taxe annuelle.
Si les conditions d’accréditation sont maintenues, elle peut être renouvelée
pour une année et ainsi de suite d’année en année." Donc rupture abusive de
contrat puisque notre école a bien payé sa taxe!
- "En cas de non-conformité manifeste ou de non-respect des autres
conditions d’accréditation (art. 4), et après avertissement, l’école sera
radiée immédiatement du registre des écoles accréditées ASCA et supportera
seule envers tout tiers les conséquences qui pourront en résulter (rupture
de contrats, indemnités, etc...)" Il est bien précisé "après avertissement"
(ce qui impose légalement un recommandé et un délai suffisant) mais il est
surtout fait référence à une "non-conformité manifeste", sous entendue
flagrante et sérieuse, ce qui n'est certainement pas le cas dans notre
affaire... Il n'est pas précisé non plus que les conséquences de la
radiation seront sensiblement majorées par l'attitude de l'ASCA elle-même
qui se chargera de faire une contre-pub sur son site internet! C'est cette
publication intentionnelle et non contractuelle qui fait évidemment le plus
de dégâts...
Bref, tout avocat - sauf apparemment le Père et fils de l'ASCA - trouverait
des manquements manifestes à la procédure de suspension et la proposition de
sortie de crise.
La Charte ASCA, dont il est fait référence dans le règlement est également
instructive:
- "Esprit de professionnalisme par les conventions avec les associations
professionnelles, les centres de formation et les autres organisations du
domaine de la santé." Drôle de professionnalisme que de suspendre une école
en 5 jours sans avoir rafraîchi la page internet incriminée, de ne pas la
contacter au préalable, ne pas accepter de lui parler ou ne pas acter de son
erreur...
- "Normes de qualité : Soigner des patients exige des connaissances acquises
au terme d’une formation contrôlée pour des thérapies définies." Entièrement
d'accord et nous parlerions bien alors de "vrais thérapeutes répondant aux
exigences du marché", ce qui nous a pourtant été reproché... Sachant que
plus de 300 écoles sont accréditées en Suisse et que chacune propose
plusieurs formations, en voilà dans tous les cas des contrôles à effectuer!
- "Agrégation des thérapeutes: Les thérapeutes formés dans les écoles
accréditées pour les méthodes thérapeutiques qu’ils pratiquent peuvent être
agréés par la Fondation ASCA s’ils remplissent également les autres
conditions réglementaires" En gros, s'ils remplissent le formulaire,
adhèrent à la Charte et payent les émoluments! C'est là tout l'intérêt de
suivre la formation dans une école agréée ASCA: l'agrégation du diplômé -
que l'examen soit sérieux ou non, que le diplômé soit réellement compétent
ou non - est quasi assurée!
- "Le Concept ASCA: Confiance entre les partenaires, convivialité entre la
Fondation ASCA et les thérapeutes, esprit de pionnier dans les activités
offertes aux thérapeutes et à la population, perfectionnement, critères de
qualité et promotion des thérapies alternatives et complémentaires dans la
société sont les garants du succès et de la pérennité de la Fondation ASCA."
Est-ce à dire que si la confiance est rompue, la pérennité de la Fondation
serait remise en cause ? Drôle de manière dans tous les cas d'aborder sa
26ème année d'existence... Quant à la convivialité et à l'exception du dîner
pour le 25ème anniversaire lors du salon Mednat à Lausanne, on ne peut pas
dire qu'elle saute aux yeux... En tout cas pas quand le Directeur de l'ASCA
refuse de prendre le coup de fil d'une école qui vient d'être suspendue à
tort!
Là encore, la Charte et l'esprit de l'ASCA ne semblent pas avoir été
respectés par ses dirigeants.
Au-delà de la procédure judiciaire qui prendra du temps et des efforts
financiers, nous envisageons d'autres actions afin de faire valoir notre
préjudice et, surtout rétablir la vérité et la réputation de notre école.
Celle-ci passe notamment par une page d'information exhaustive sur cette
affaire: si vous la voyez, c'est que vous y êtes!
Il nous faudra également communiquer à l'extérieur. En effet, tous les
visiteurs de l'ASCA ont découvert notre suspension et il nous faut faire
taire les rumeurs. Une fois les vacances terminées, communiqués de presse et
emails vers tous nos contacts nous permettra je l'espère de limiter les
dégâts et de rétablir (en partie) notre honneur.
D'ici, là, nous lançons également un appel à témoin: si vous avez été
victime de l'ASCA ou avez constaté un manquement légal ou déontologique de
cette Fondation, merci de prendre contact avec nous.
Dans l'autre sens, si vous souhaitez nous soutenir de manière constructive,
contactez-nous également! Fencienne, impactée par la violence de l'ASCA,
apprécierait certainement quelques messages de soutien en ce moment...
Car, c'est le principal, nous n'entendons évidemment pas rester sans rien
faire. Notre motivation à former parmi les meilleurs thérapeutes de Suisse
et à crédibiliser au passage les thérapies naturelles demeure intacte! Il
nous faudra toutefois le faire en dépit de notre exclusion par l'ASCA... Une
gageure qui nécessitera de notre part une belle créativité... et réactivité
puisque la rentrée est pour septembre! L'impact est réel, le dommage est là
mais nous ne sommes pas à terre! L'ASCA aurait pu nous tuer mais nous nous
relèverons... plus résolus que jamais! A suivre...
PS: bonne chance à toutes les écoles agréés! Surveillez bien votre boite aux
lettres - départ en vacances à haut risque cet été - et ne perdez surtout
pas de temps à essayer de joindre l'ASCA: supprimez tout votre site
immédiatement et envoyez leur vous-même - via un avocat - la copie de votre
coque vide, c'est plus sûr! ;-)
Pourquoi continuer à faire confiance à l'EST ?
Avec ou sans ASCA, notre école demeure l’une des rares à être résolument
axée sur le qualitatif, la seule à enseigner la Synergie des thérapies
naturelle avec cohérence, la seule à assurer l’accompagnement professionnel
indispensable au lancement du futur thérapeute.
Nous ne prétendons pas être les meilleurs mais nous sommes clairement
différents et nous avons quelques arguments qualitatifs à faire valoir:
► Première école à avoir proposé la Synergie Thérapeutique, établissant
ainsi une claire distinction entre les praticiens suivant les protocoles de
techniques uniques et les (masso)thérapeutes capables de flexibilité face à
leurs patients.
► Première école à avoir obtenue (à l'époque et à notre connaissance)
l’accréditation ASCA « Massage thérapeutique » en une année seulement, via
une synergie originale des techniques manuelles (Massage Chinois,
Réflexologie et Drainage Lymphatique). Voir Massopratique.
► Première école à avoir dépassé la seule agrégation ASCA en rendant
obligatoire une deuxième année de formation (non agréée donc) axée sur les
techniques énergétiques (dont l’électro-acupuncture, voir Acupratique) et
les bases de la naturopathie (Naturopratique), approches que nous estimons
indispensables pour le métier de (masso)thérapeute. Nous enseignons ainsi
sur plus de 350 heures au lieu des 150 heures exigées par l'ASCA en cycle 2.
► Rare école à ne pas axer son cursus sur les seules exigences
administratives mais plutôt sur ce qui nous semble cohérent voire
indispensable pour une pratique professionnelle en confiance et une prise en
charge holistique des patients. Selon l'ASCA, il faut par exemple faire 150
heures d'études et être déjà acupuncteur (sans technique manuelle
obligatoire!) pour être diplômé en électro-acupuncture alors que la prise en
main de l'appareil prend à peine une matinée! Quant à nous, nous formons à
cette approche via 3 WE de formation avec Jacques Staehle, la référence
mondiale de la discipline! Ce qui nous importe n'est pas de multiplier les
agrégations mais les compétences de nos élèves!
► Seule école à n'accepter que 8 élèves pour son cursus professionnel de 2
ans pour un accompagnement précis permettant aux élèves de devenir non
seulement des professionnels compétents mais aussi des ambassadeurs
crédibles des thérapies naturelles.
► Première école à avoir demandé une cohérence de vie minimale et a ainsi
avoir, par exemple, exclu l'odeur de cigarette de ses cours. Nous ne
demandons pas la perfection mais une compréhension et une conformité de base
avec les exigences du métier.
► Seule école à autant insister sur les fondamentaux (qualité de l'air, de
l'eau, protection contre les ondes électromagnétiques,...) ainsi que sur
qualité de l'équipement professionnel du cabinet.
► Première école à avoir mis en place un site internet aussi complet pour
expliquer la situation du marché en Suisse et dire la vérité aux élèves.
Cela ne plait apparemment pas à tout le monde...
► Rare école à effectuer un vrai recrutement (via dossier et entretien) afin
d'exclure autant que possible (et il nous est arrivé dernièrement de
vraiment nous tromper) les personnes immatures, fainéantes et/ou
psychologiquement en difficulté.
► Rare école à ne délivrer son diplôme qu’à ceux qui réussissent
véritablement leur examen. Cela nous a valu dernièrement quelques
tracasseries... mais nous avons au moins la satisfaction de ne pas avoir mis
sur le marché des incompétents remboursés par des assurances
complémentaires!
► Rare école à avoir mis en place des examens aussi sérieux, basés sur une
vraie consultation thérapeutique, validés en outre depuis cette année par un
expert indépendant aux normes fédérales qui a conclu à l'excellence de notre
formation:
► Première école à proposer à ses diplômés un lancement professionnel
concret via la mise à disposition de locaux, la promotion internet et le
concept de Qualithérapeutes.
► Seule école à avoir comme enseignante principale Fencienne Saint Girons,
Directrice de l'EST, Naturopathe, Acupuncteur, Massothérapeute et Maître
Reiki, formée également à l'ostéo-vertébrologie et aux soins quantiques, au
bénéfice de plus de dix années d'expériences dans l'enseignement des
thérapies naturelles auprès d'un millier de personnes.
► Deuxième école à avoir été suspendue par l’ASCA pour de mauvaises raisons.
Comme quoi on ne peut pas être les premiers partout! ;-) Première école par
contre à ne pas avoir accepté leur honteuses conditions de levée de
suspension (voir plus haut)...
Bref, nous ne sommes évidemment pas la seule école à avoir une orientation
qualitative et à vouloir faire les choses sérieusement mais nous sommes
globalement la seule à avoir poussé aussi loin les exigences en faveur de la
crédibilité des thérapies naturelles et la lutte contre les abus aux
assurances.
Tout ceci étant rappelé, que faisons-nous maintenant en l'absence
d'agrégation "quasi automatique" ASCA pour nos nouveaux élèves ?
Peut-être commencer par rappeler que l'agrégation ASCA n'a jamais été
obligatoire et n'est pas nécessairement gage de qualité, que d'autres
associations (et non pas "Fondation") existent, que certaines sont même
dirigées par des thérapeutes et non des avocats et que le RME, par exemple,
n'a jamais reconnu d'écoles ce qui ne l'empêche pas d'agréer des diplômés
sur dossier, ce que fait d'ailleurs également l'ASCA.
En fait, une agrégation n'est indispensable que vis-à-vis du remboursement
des assurances complémentaires mais il est tout à fait possible aussi de se
constituer une patientèle sans cette perfusion. Ce sera peut-être un peu
plus long mais le fait de ne pas être remboursé responsabilise davantage les
patients, du coup bien plus réactifs aux conseils du thérapeute! Les
résultats thérapeutiques sur le court-moyen terme sont généralement
meilleurs et la satisfaction de son travail est renforcée.
Rappelons aussi que nous assistons depuis quelques années, chez certains
assureurs, à un déremboursement massif des thérapies et notamment des
massages, qu'ils soient "classique" ou "thérapeutique". L'ASCA nous a
interdit de communiquer sur le sujet - dire qui remboursait et qui ne
remboursait pas - mais il convient plus que jamais que lire toutes les
clauses de son contrat avant de se lancer dans des séances de
massothérapie... et de rouspéter sur son "thérapeute agréé" parce qu'il
n'est finalement pas remboursé!
Une autre évolution est la demande administrative de plus en plus fréquente
des assureurs vis-à-vis des thérapeutes. Dès X séances, il faut désormais
justifier son traitement auprès du médecin référent des assureurs.
Toutes ces mesures prises par les assureurs sont en soi logique et ont
accompagné la multiplication des thérapeutes agréés accédant automatiquement
à la prise en charge. Le fait qu'il y ait autant d'écoles agréées - qui
rappelons le ont tendance à ne pas vouloir faire de vagues lors de la remise
de leurs diplômes et à accepter tous les candidats ne serait-ce que du fait
de la concurrence des autres écoles - a ainsi amoindri la crédibilité
globale des thérapies naturelles. En ne remboursant plus ou en demandant des
explications sur les traitements, les assureurs essayent de limiter les abus
dont ils ont été - et continuent trop souvent à être - les victimes.
C'est ce grand n'importe quoi que nous avons toujours essayé de dénoncer,
comme lorsque nous demandions à l'ASCA pourquoi les anciens thérapeutes
pouvaient continuer à exercer sans avoir suivi la moindre formation en
Anatomie-Physiologie-Pathologies (APP)... Quand nous leur signalions une
Directrice d'école objectivement malhonnête... Quand nous leur demandions de
ne pas immédiatement agréer une élèves qui prétendait, via son avocat, que
"le diplôme obtenu ne permet pas de reconnaître les connaissances
suffisantes pour exercer"...
A l'heure actuelle, les thérapies naturelles ne sont pas crédibles du fait
de l'absence de critères qualitatifs clairement définis et ce n'est
évidemment pas une formation continue obligatoire de 16 heures par an qui
peut rétablir l'indigence d'une formation initiale ou les problèmes
psychologiques de certains diplômés. Tant que tout le monde (ou presque)
pourra se dire thérapeute, la qualité sera l'exception plutôt que la norme
et les assureurs continueront à se poser des questions sur la nécessité de
continuer à rembourser.
Bref, c'est là que l'Ecole Suisse de Thérapratique a toujours son rôle à
jouer:
Nous ne remettons donc plus d'agrégation "automatique" ASCA mais nous
formons toujours à un vrai métier!
Nous ne prenons pas tout le monde pour assurer notre chiffre d'affaire mais
nous sélectionnons les plus sérieux!
Nous ne faisons pas croire que tout le monde est fait pour le métier mais
qu'il y a encore de la place pour les meilleurs!
Nous n'abusons pas des largesses des assureurs mais garantissons que les
patients recevront un vrai traitement thérapeutique!
Nous ne basons pas notre cursus sur des absurdités administratives mais sur
ce qui est cohérent et utile!
Nous ne faisons pas de remplissage théorique pour atteindre X heures de
cours mais enseignons ce qui est le plus pratique!
Nous ne laissons pas nos diplômés vivoter dans la nature mais nous les
accompagnons dans leur lancement professionnel!
Bref, si vous souhaitez rapidement un diplôme sans trop de stress et être
agréé ASCA pour bénéficier des largesses des assurances et vous rajouter un
petit revenu sans quitter votre travail actuel, 300 écoles (à quelques
exceptions près quand même!) seront certainement ravis de vous accueillir!
Mais si vous faites parti de ceux qui désirent faire une différence dans les
thérapies naturelles et vivre dignement via une réelle prise en charge
thérapeutique de patients responsabilisés, alors l'EST (et quelques autres
écoles quand même) pourrait mieux vous convenir!
De ce point de vue, constatant que de trop nombreux "thérapeutes agréés"
n'arrivent pas à vivre dignement de leur profession, nous lançons également
une proposition de coaching et de mise à niveau. En quelques séances plus ou
moins individualisées (un jour en semaine), nous faisons le point sur vos
réelles compétences, nous vous formons à la Synergie Thérapeutique via les
techniques manuelles, énergétiques et/ou naturopathiques les plus efficaces,
nous vous faisons passer un vrai examen et nous vous accompagnons dans votre
lancement professionnel via notre concept de Qualithérapeute.
Nos exigences sont les mêmes que pour nos élèves suivant le cursus de 2 ans
à savoir qu'il convient d'avoir une cohérence de vie de base et la volonté
de faire une différence qualitative. Nous élaborerons plus précisément notre
offre d'ici à la rentrée mais vous pouvez d'ores et déjà nous contacter si
vous êtes intéressés.
A suivre et nous espérons, pourquoi pas, à bientôt ?
Ecole Suisse de Thérapratique
9 rue du Vélodrome 1205 Genève, Suisse
Tél: + 41 (0)22 320 8886 ecole[at]therapratique.com
© Ecole Suisse de Thérapratique - Tous droits réservés mais diffusion
encouragée.
Les faits sont les faits mais les opinions ci-dessus sont évidemment
personnelles et sujettes à caution / interprétation.
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L'Ecole Suisse de Thérapratique à Genève: Être, Savoir, Transmettre!