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Mémoire

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« Si nous pouvions augmenter artificiellement les facteurs de croissance neuronales […], il est impossible de savoir si les nouvelles connexions qu’ils induiraient seraient anodines et appropriées » précise le professeur Steven Rose, l’un des plus grands neurobiologistes au monde et auteur d’une vaste étude sur l’inefficacité des smart drugs (médicaments sensés rendre intelligents). N’en déplaise aux laboratoires pharmaceutiques, aux investisseurs ou aux étudiants, rien de novateur n’est encore sorti sur le marché! (Améliorer son cerveau, Sciences et Avenir, Mai 2004, p. 46)

« L’industrie pharmaceutique et la recherche fondamentale ont essayé d’identifier des molécules qui pourraient faciliter la mémoire. Globalement, c’est un échec »
reconnaît Serge Laroche, directeur du laboratoire de neurobiologie de l’apprentissage, de la mémoire et de la communication de l’université Paris-XI. « Quand je prescrit du Sargenor ou du Dubrumil, c’est surtout pour jouer sur l’effet placebo. Ça rassure surtout les parents » avoue un généraliste. (1 étudiant sur 5 se dope avant les examens, Science & Vie, Juin 2002, p.98 à 101)

Comme presque tout le monde, j’étais mécontent de ma mémoire. Etudiant, j’ai succombé maintes fois à la tentation de livres sur le sujet. Le dernier promettait de multiplier sans effort sa mémoire par dix et offrait une jauge pour illustrer la progression : à la fin du dixième chapitre, ma mémoire devait être à 100% de ses capacités ! Le fait que je ne me rappelle plus le titre du livre prouve qu’il n’était pas bien efficace… Il est relativement facile de retenir une liste de cent mots et de les réciter dans n’importe quel ordre avec l’aide d’une mnémotechnique mais cela n’a rien à voir avec le développement « physique » de sa mémoire qui dépend, tout comme sa musculature ou sa souplesse, d’une seule et unique chose : un exercice régulier... et une croyance en ses capacités!

J
'ai une excellente mémoire, disait Céline, j'oublie tout!

Pour ceux qui sont persuadés d'avoir une aussi excellente mémoire que cet écrivain, les enregistrements d'hypose éricksonienne / PNL offriront de nouvelles perspectives. Car comment apprendre correctement si l'on est stressé, si l'on pense avoir une mauvaise mémoire, si l'on se dévalorise ?  La mémoire, c'est dans la tête!

Voir aussi l'article "Le retour de la mémoire"

 

 

   

 

 

Mémo-stimulation

Cet enregistrement permet tout en se relaxant d'ouvrir le potentiel d'apprentissage qui sommeille au fond de vous et de lever d'éventuelles inhibitions inutiles qui peuvent entraver les processus d'apprentissage naturels en chacun de nous... Durée: 25:30

Titre disponible via le Psio:

 

 

Article: Le retour de la mémoire

« La mémoire se cultive par l’usage » dit le dicton. Or, le monde moderne sollicite de moins en moins nos neurones. Les ordinateurs retiennent tout pour nous. Les calculatrices donnent les résultats avant que nous ayons posé l’opération. Les bibliothèques mettent le savoir du monde à notre disposition et la photocopie permet de "fixer la mémoire sur le papier". A la limite, photos et vidéos nous dispensent même de nous souvenir de nos vacances ! La vie en société s'accommode en fait très bien d’une mémoire inexploitée.

Je me souviens d’une récitation apprise lorsque j'avais six ans mais je suis incapable de me rappeler le nom de la personne rencontrée hier. Pourquoi ? Plusieurs explications :

• Peut être ai-je estimé qu’il me serait possible de retrouver son nom si j'en avais un jour besoin. En téléphonant à nos amis communs par exemple.
• Peut être que cette personne ne me plaisait pas (consciemment ou inconsciemment). Je n'ai pas jugé bon de retenir son nom.
• Peut être, simplement, que ma mémoire d’enfant était plus affûtée qu’aujourd’hui. C’est même probable. Nous avons l’impression, en grandissant, que notre mémoire diminue. S'il est vrai que notre cerveau perd tous les jours quelques uns de ses neurones (1 million exactement), le problème réside sans doute moins dans ce vieillissement de l’instrument que dans la rouille qui le paralyse: l’utilisation intensive de notre mémoire durant notre enfance a fait place à l’utilisation intensive des facilités du monde moderne. Notre mémoire est toujours là, mais elle est grippée. Faute de soin. Faute d’entretien.
• « Tout le monde se plaint de sa mémoire , personne de son jugement » a écrit La Rochefoucauld dans ses "Maximes". Et pourtant, nos problèmes de mémoire viennent souvent d’un problème de jugement. Si je pense avoir une mauvaise mémoire, alors il est probable que j’en aurai une mauvaise.

Il existe une multitude d’ouvrages sur le sujet. La plupart, vendus par correspondance, laissent supposer que la mémoire peut être multipliée, sans aucun effort, quasiment du jour au lendemain. C’est certainement bon pour les ventes mais c’est inexact. Désolé : il n’existe pas de recette miracle. Le seul moyen d’augmenter sa mémoire, de retrouver sa mémoire d’enfant, c’est de l’exercer au jour le jour.

Un paquet de cartes à jouer. Après les avoir battues, une personne les laisse tomber une à une en les annonçant à haute voix : « As de trèfle », « Trois de carreau »,... Le paquet terminé, vous êtes capable de les réciter dans l’ordre... mais aussi dans le désordre. Vous êtes également capable, instantanément, de citer la 33ème ou la 14ème carte. Incroyable mais... vrai ! Peut-être avez vu ce tour à la télévision. Mémoire phénoménale ? Eh non ! Il s’agit en fait de la mise en pratique d’une simple technique : la technique dite des "localités". [...]

Attention à ne pas confondre! Une meilleure capacité de rétention ne signifie pas toujours une meilleure mémoire physique: je peux relativement facilement retenir 100 objets ou 30 nombres de quatre chiffres grâce à une "technique". Parce que ces techniques se substituent en quelques sortes à la mémoire, elles sont appelées mnémotechniques.


La mémoire et la volonté

Pour avoir de la mémoire, il faut d'abord désirer avoir de la mémoire. J'apprendrai plus facilement à faire du vélo si je suis motivé. Dans le cas contraire, la première chute risque de me faire abandonner. La motivation s'acquiert en prenant conscience de deux choses :

Les aspects positifs du changement : Pourquoi souhaitez-vous avoir plus de mémoire ? En quoi le fait d'avoir plus de mémoire changera-t-elle votre vie ? Passez en revue tous les éléments positifs que vous associez à une meilleure rétention : un gain de temps, une promotion dans votre travail, une meilleure culture générale, des facilités pour apprendre les langues étrangères,... Aucun doute : une bonne mémoire est un atout précieux. « La mémoire - Que de merveilles elle réalise ! » s’exclamait l'écrivain grec Plutarque (vers 50-125) dans ses "Oeuvres morales". A vous de découvrir lesquelles.

Les aspects négatifs du non-changement : Que se passera-t-il si votre mémoire reste à son état actuel? Passez en revue tous les éléments négatifs que vous associez à votre capacité actuelle de rétention : le besoin de tout noter, des mauvaises notes à l'école, les difficultés à retenir les noms propres, une perte de temps,... Aucun doute : une mémoire "sous-exploitée" est un boulet que vous traînez. A vous de définir pourquoi.


La mémoire sélective et attentive...

L'attention est la clé de la rétention. Pour bien apprendre, il faut être attentif : regarder au lieu de voir et écouter au lieu d'entendre. Afin d’être attentif, il convient d’être motivé et concentré. L'objet de la rétention est souvent ce qui fait la différence entre une "bonne" et une "mauvaise" mémoire. Pas l'objet lui-même, bien sûr, mais l'intérêt que je place dans l'objet. Je ne retiens bien que ce que je veux bien retenir. Je retiens ce que j'aime, ce pour quoi je suis motivé. La mémoire est sélective.

J'ai ainsi beaucoup plus de chance de retenir le nom d'une jolie fille que celui du boucher désagréable de mon quartier. J'aurai beaucoup plus de facilités pour retenir le nom des grands joueurs de football si je suis passionné par ce sport que si ce jeu me laisse indifférent. Pour retenir correctement, il faut avoir de bonnes raisons ou trouver de bonnes raisons. « La mémoire est toujours aux ordres du coeur » a écrit le comte de Rivarol (1753-1801) dans ses "Notes, pensées et Maximes".

Nous avions tous, à l'école, des matières favorites : les professeurs étaient excellents, les cours étaient passionnants, j'avais de bonnes notes. Mais nous avions également des matières "noires" : les professeurs étaient nuls, les cours étaient nuls, mes notes étaient nulles. Il semble y avoir souvent une relation de cause à effet : un professeur "nul" ne peut donner que des cours "nuls" et les cours "nuls" entraînent de mauvaises notes du fait d'un manque d'intérêt.


Se donner de bonnes raisons pour retenir...

En fait, les mauvaises notes proviennent davantage du manque de motivation que du mauvais professeur. Au delà du professeur, il y a l'intérêt et l'importance du sujet. C'est une prise de conscience essentielle qui ne vient malheureusement qu'avec l'âge : je n'apprends pas pour faire plaisir à mon professeur ou à mes parents mais afin de me développer et de me faciliter l'existence; je ne travaille pas pour les autres mais pour moi.

La réussite scolaire est une porte. La porte n'a finalement aucune importance. Ce qui compte, c'est ce qu'il y a derrière : une multitude de chemins et donc la possibilité de choisir ma vie. La réussite scolaire élargit mon choix et me rend maître de ma destinée.

Si vous avez du mal à retenir quelque chose, interrogez-vous sur votre motivation réelle. Souhaitez-vous ou devez-vous retenir ? S'agit-il d'un désir ou d'une obligation ? Agissez-vous ou réagissez-vous? Une personne ne progressera dans l'apprentissage d'une matière qu'à partir du moment où elle deviendra convaincue de l'importance et de l'utilité de cette matière. La motivation peut être multiple : faire plaisir à quelqu'un, obtenir de bonnes notes ou une promotion, anticiper les besoins de l'avenir, mettre toutes les chances de son côté, se rendre indispensable,... L'important est de savoir pourquoi vous apprenez. Pour élargir sa mémoire, il suffit souvent d'élargir le débat...


Ce qui se conçoit bien se retient facilement...

Un autre obstacle à la rétention est la confusion. Pour retenir une leçon, il faut l'avoir comprise. Pour retenir un texte, il faut rechercher les mots obscurs dans le dictionnaire. Un artiste peintre aura sans doute plus de facilités pour retenir un tableau qu'un néophyte : il est familier avec le processus de création. « Plus une chose est intelligible, mieux la mémoire la retient » a dit le philosophe hollandais Spinoza (1632-1677). [...]

Selon la même idée, pour retenir les visages, interrogez-vous consciemment sur :

• L’aspect général : gros, maigre, bien proportionné, disproportionné, beau, laid, quelconque,...
• Les yeux : couleur, brillance, sourcils,...
• Les cheveux : couleur, type (raides, frisés),...
• Le nez et les oreilles : forme, taille,...
• La peau : saine ou malade, la couleur,...
• Les accessoires : lunettes, boucles d'oreilles,...

Tout le monde peut être physionomiste. Il suffit de s'intéresser à la physionomie ! Au lieu de considérer un visage comme un "tout", examinez-le plutôt comme une somme de détails. Pour comprendre un résultat, il faut avoir conscience de ses constituants. « Pour bien savoir les choses, il faut en savoir le détail » a écrit La Rochefoucauld dans ses "Réflexions ou Sentences et Maximes morales".


La présentation au service de la mémoire...

« L’ordre enseigne à gagner du temps » a dit Goethe. Il est difficile d’apprendre à partir d’un brouillon: les ratures, les fautes d’orthographes, le rythme haché des phrases empêchent de se concentrer et donc de retenir. Une présentation claire, bien construite avec les concepts clé soulignés facilitera grandement la rétention. [...]


Etre calme et organisé...

Même chose en ce qui vous concerne : si vous êtes dérangé continuellement, si vous vous arrêtez toutes les cinq minutes pour voir le temps qu’il fait dehors et si vous êtes stressé, vous aurez sans doute des difficultés à retenir ne serait-ce qu’une place dans le train ! Suivez les règles suivantes :

• Travaillez si possible à heure fixe. Fixez-vous un programme journalier et respectez le ! Créez une habitude de travail : votre cerveau sait que vous allez le solliciter et il se préparera au rendez-vous.
• Arrangez-vous pour ne pas être dérangé durant votre temps d’étude.
• Durant cette période, ne faîtes rien d’autre qu’étudier. Ne cédez pas aux petits caprices du moment ou à vos humeurs : regarder la télévision, allumer une cigarette, aller se chercher un verre d'eau, se lever pour regarder par la fenêtre, réfléchir à votre passé ou à votre futur,... Soyez ferme et intransigeant !
• Travaillez sur un bureau accueillant, fonctionnel et en ordre. Votre attention doit porter sur votre travail, pas sur la recherche de vos stylos ou de votre bloc note. « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place » conseillait Samuel Smith.
• Installez vous confortablement mais sans excès. Ne travaillez pas vautré sur un canapé : c’est très bien pour se reposer, pas pour apprendre. Le bureau et la chaise sont peut-être moins originaux mais autrement plus efficaces. Essayez également de garder le dos bien droit.
• Ne repoussez pas votre travail au lendemain. Vous risquez de vous trouver ensuite débordé.
• Ne faîtes qu’une chose à la fois. N ’apprenez qu’une chose à la fois. Ne créez pas de confusions inutiles.
• N'oubliez pas que les périodes les plus bénéfiques à la rétention jouxtent les périodes de sommeil : révisez juste avant de vous endormir et aussitôt après votre réveil.


La mémoire ludique...

J'ai décidé d'apprendre le chinois. Je me trouve donc confronté à l'apprentissage de plusieurs dizaines de milliers de caractères (plus de 60.000 en tout). Comment faire pour que cet exercice de rétention de plusieurs années soit le plus efficace et le moins rébarbatif possible ? En inventant un jeu :

J'ai mis en place un système de fiches. Sur chaque fiche est inscrit la prononciation d'un caractère ainsi que son numéro de référence (j'ai parallèlement répertorié tous les caractères dans un cahier). Chaque matin, je pioche quelques dizaines de fiches et vérifie ainsi la justesse de mon écriture. [...]

Cette technique a plusieurs avantages : 1. Elle rend l'apprentissage beaucoup plus agréable. 2. Elle me permet de mesurer mon travail et ma puissance de rétention : si j'ai plus de fiches dans la boite 1 que dans la boite 5, j'ai encore du travail à fournir... 3. Elle est déclinable à volonté.

C'est l'idée qui est importante et non le modèle : remplacez les caractères chinois par les événements historiques ou les formules de maths à retenir, réalisez des fiches en plusieurs parties (la question d'un côté, la réponse de l'autre), rajoutez ou supprimez des boites, faites des concours avec vos amis,... Bref, construisez votre propre jeu. Amusez-vous à retenir qu'il est plus facile de retenir en s'amusant.


Fractionner pour retenir...

Vouloir tout retenir d’un coup est le meilleur moyen de ne rien retenir. Mieux vaut fractionner son apprentissage et y revenir régulièrement. C’est la différence qu’il y a entre le "bachotage" et la mémoire durable, entre le "bourrage de crâne" et les petites doses espacées et bien assimilées. Quelques règles à respecter pour retenir plus facilement :

• Commencez toujours par faire le point de vos connaissances puis demandez-vous ce que vous voulez obtenir et de combien de temps vous disposez. Etablissez votre objectif par écrit.
• Assurez-vous de bien comprendre le sujet dans sa globalité : lisez le sujet plusieurs fois afin de saisir son "fil conducteur", sa logique et son intelligence. Ne laissez pas l'arbre cacher la forêt. Pour comprendre la forêt, il vaut mieux d'abord la survoler ou "prendre du recul". Dans le cas d'un livre, je vais donc d'abord lire la table des matières, les titres et sous-titres, la conclusion,...
• Si le sujet est court, apprenez-le dans sa totalité.
• Si le sujet est long, divisez-le en éléments plus "digestes" et organisez votre apprentissage en gardant toujours à l'esprit l'ensemble du texte.
• Laissez à votre cerveau le temps de "digérer" l'information. Faîtes des pauses : après chaque phrase ou groupe de phrases, arrêtez-vous quelques secondes. Fermez les yeux. Laissez le texte "s'imprimer" dans votre esprit.
• Apprenez et récitez toujours à voix haute. Associez votre mémoire auditive à votre mémoire visuelle.
• Contrôlez la bonne réalisation de votre objectif.
• Révisez régulièrement : pour retenir durablement quelque chose, des études ont prouvé qu'il fallait un minimum de sept révisions espacées dans le temps. Même si vous avez l'impression de "savoir" un texte, quelques révisions supplémentaires, vous permettront de le conserver plus longtemps. Mettez à profit tout les petits moments "perdus" (dans les transports, dans une salle d'attente) pour réactiver régulièrement vos connaissances. Jouez la prudence et la sécurité. [...]


Donner un sens à son sujet...

L'abstrait se retient mal. Les neurones ont une très nette préférence pour le concret. Les chiffres sont donc généralement plus difficiles à retenir que les objets. C’est là qu’interviennent les méthodes mnémotechniques. [...]

Selon la même idée, une langue étrangère ne s'apprend pas "mot à mot". Un mot isolé n'a de sens que dans le dictionnaire. Pour le rendre vivant et donc intelligible, il lui faut un contexte. Prenez l'habitude d'apprendre votre vocabulaire à partir de phrases simples. Vous aurez plus de facilités à l'oral et renforcerez également votre grammaire.


L'imagination au pouvoir...

Pour retenir plus facilement, il est bon de mettre votre imagination à profit. Il est plus facile de retenir ce qui sort de l'ordinaire. Il est également plus facile de retenir ce qui "frappe" les sens. Quelle rencontre va le plus vous marquer ? Votre voisin que vous croisez tous les jours ou un martien tout frais débarqué de sa soucoupe qui vient vous vendre des billets de tombola ? [...]

D’une manière générale, lorsque quelqu’un vous est présenté, assurez-vous de bien comprendre son nom. Demandez-lui au besoin de l’épeler. Mentalement, imaginez que ce nom se grave sur le front de votre interlocuteur, à l’encre de chine ou au fer rouge selon vos dispositions. Arrangez-vous, enfin, pour répéter à haute voix le nom au cours de la discussion.

Pour les prénoms, vous pouvez faire le rapprochement avec une personne que vous connaissez déjà : imaginez une discussion entre vos deux "Frédéric" , cherchez des traits de caractères communs,... « Celui qui tisse des liens systématiques entre ses diverses expériences aura la meilleure mémoire » a écrit William James dans "Psychologie". [...]

Toutes ces techniques peuvent faire sourire. N'est-il pas anachronique d'essayer de mémoriser ses rendez-vous à l'heure des agendas électroniques ? Pourquoi se donner la peine de retenir sa liste de courses alors qu'il est si facile de la noter sur un bout de papier ? En effet, pourquoi ? Peut être parce qu'on ne dispose pas toujours de papier à portée de main et que le fait de chercher un stylo et de noter ses achats prend plus de temps que de retenir une liste d'objets.. Peut être aussi parce qu’à s’appuyer en continu sur les facilités du monde moderne, nous oublions les ressources dont dispose notre esprit et créons une relation de dépendance... Avec un peu d’entraînement, ces techniques représentent une alternative pratique, rapide et naturelle. Il n’en reste pas moins qu’il vous appartient, en fonction des circonstances de votre vie, de juger de leur utilité...


Mettez toutes les chances de votre côté...

Avez-vous essayé de retenir un texte sous l'influence de l'alcool ? Avez-vous tenté d'apprendre une poésie à deux heures du matin ? Vous êtes-vous efforcé de mémoriser un poème lorsque vous aviez de la fièvre ? Voilà des expériences qui seraient fort intéressantes si elles ne demandaient pas autant de temps !

Un bon fonctionnement de la mémoire passe par un bon fonctionnement du corps, en général, et du cerveau, en particulier. Quelques principes simples :

• Prenez soin de votre corps.
• Respectez vos cycles de sommeil (Voir la section "Sommeil")
• Essayez de repérer vos périodes de rétention optimales et travaillez en priorité durant ces périodes.
• Prenez soin de vos yeux : ne travaillez pas dans la pénombre, n'utilisez pas une lampe trop éblouissante, faîtes contrôler régulièrement vos yeux par un professionnel et sachez vous arrêter en cas de fatigue.
• Evitez de trop travailler pendant la digestion ( entre 60 et 90 minutes après le repas)
• Accordez-vous des pauses régulières. Ne travaillez pas plus de 1h30 en continue.
• Mangez en priorité des aliments bénéfiques pour votre cerveau : fromages à pâte dure, jaune d'oeuf, germes de blé, levure de bière naturelle, persil, poisson de mer (100g de poisson apportent autant de calcium que 500g de viande de boeuf), huile de foie de poissons, carottes, pain complet, légumes verts, fruits frais,...ou tout autres aliments riches en calcium, phosphore et/ou magnésium.  (Voir aussi la section "Gestion du poids")


La concentration au service de la mémoire...

Une bonne organisation permet de préparer son cerveau et d'éviter les distractions ou les dérangements. Une bonne concentration permet d'éviter les pensées "vagabondes". La concentration, c'est lorsque tous mes sens tendent vers un objet unique : plus rien n'existe autour de moi que l'objet. Se concentrer, c'est "porter son attention sur". L'attention est alors totale et exclusive.

La concentration est une "tension de l'esprit" vers un but unique. Cela ne signifie pas qu'il faut être "tendu" pour être concentré. Au contraire. Si je suis "crispé" ou si ma tension nerveuse augmente, ma capacité de rétention diminue : mon esprit est perturbé et donc moins réceptif. Un adulte stressé n'utilise que 10% de sa mémoire. Le remède aux "trous de mémoire" est donc souvent de penser un instant à autre chose, de relaxer son esprit.

Voila également pourquoi la meilleure recette de la rétention reste la motivation : si le sujet ne représente pour moi aucun intérêt, mon attention ne sera pas "naturelle" mais "forcée". Les forces psychiques nécessaires à ma concentration risquent de "vider mes batteries". Et sans batteries, la mémoire ne fonctionne pas.

Une bonne concentration s'acquiert par l'habitude. Les pensées vagabondes ne sont pas très persévérantes : si vous ne les acceptez pas "chez vous", elles se lasseront et finiront par vous laisser tranquille. Je ne vais pas chez quelqu'un si je sais que je ne serai pas bien accueilli. Au contraire, si vous les laissez entrer (ne serait-ce qu'une fois), il y a de fortes chances pour qu'elles vous notent sur leur carnet d'adresses et se rappellent régulièrement à votre "bon souvenir"... [...]
 

 

Benoît Saint Girons est le développeur de Psychowell et le co-fondateur du Centre Oasis. Il est aussi écrivain à ses heures:  "L'Alchimie du Succès" (1997, Dangles), "1,2 milliards de martiens" (Chine), "Le Mendiant et le Milliardaire" (2007, Jouvence), "L'obsession de la performance" (2009, Jouvence), "Les clés du bien-être" (2009, Jouvence) , "Le choix de la sérénité" (2010, Jouvence) et  "Le choix des huiles essentielles" (2010, Jouvence). Il diffuse également gratuitement deux petits contes: un conte écologique et un conte alimentaire.

Voir l'ensemble de ses ouvrages sur www.lemendiant.fr

 

 

Les enregistrements d'hypnose éricksonienne / PNL ne sont en aucun cas conçus pour être un substitut à un traitement médical ou psychologique approprié mais pour les compléter et constituer une aide psychologique non personnalisée à domicile.

 

 

 

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