L'Autre choix: la force de la plénitude par l'auteur du Mendiant
La force de la plénitude: la sérénité
au quotidien... J’ai le choix et il serait sage de faire le choix du
lâcher prise. La
sérénité est une force intérieure qui illumine, offre un meilleur contrôle de
notre esprit et permet une plus belle attention à la vie. Une vie plus intense
mais aussi plus personnelle…
Série L'Autre Choix / Livre 5
La force de la plénitude
par Benoît Saint Girons
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PRESENTATION
La force de la plénitude
La sérénité au quotidien…
J’ai le choix! Me morfondre de chaque contrariété ou devenir adepte du
lâcher prise. Être bringuebalé au gré du vent ou prendre la posture du
roseau, qui plie mais ne se brise pas. Réagir mécaniquement à chaque stimuli
ou prendre le parti de l’action consciente. La sérénité est une force
intérieure qui illumine, offre un meilleur contrôle de notre esprit et
permet une plus belle attention à la vie. Une vie plus intense mais aussi
plus personnelle…
SOMMAIRE
Introduction
I. Les obstacles au bien-être
La réaction au malheur...
Les cinq obstacles...
La fin des tracas ?
Dans la pratique...
Retrouver le temps…
Réhabiliter la patience
Sur le chemin du bonheur simple...
La sérénité avec les autres et avec soi grâce à la compassion...
Gérer les conflits...
II. La force de la plénitude
La méditation...
La prise de conscience...
Vos règles de vie...
Règles de vie, détails...
Les cinq réflexions bouddhistes
III. L'exercice de la plénitude...
La respiration…
La Méditation…
Les sensations…
L’action…
Conclusion
EXTRAITS
► Introduction ► Sur le chemin du bonheur simple
► Les 5 réflexions bouddhistes
Introduction
Un sondage dans la rue : « Bonjour, quelle est votre ambition ? », «
Bonjour, quel est votre objectif ? » La plupart du temps, ces questions
surprennent. Nous sommes tellement occupés à vivre que nous ne savons pas
pourquoi nous vivons. A une question précise, une réponse floue : « Je ne
sais pas... Etre heureux sans doute... ». Le bonheur en effet. Bonheur que
tous recherchent mais qui semble échapper à beaucoup. « Tout le monde
recherche le bonheur, même celui qui va se pendre » a dit le mathématicien,
physicien et philosophe français Blaise Pascal.
Bonheur fugace, instable, éphémère. Un instant, je crois le saisir. Le
bonheur est là, il m’appartient enfin. Cette fois, c’est sûr, je suis
heureux : c’est le succès aux examens, la promotion, le mariage, la
naissance de l’enfant... Mais l’instant d’après, je déchante : c’est
l’échec, le chômage, le divorce, l’adolescence difficile... Le bonheur ? Un
petit tour et puis s’en va. Et plus le bonheur est intense, plus la
désillusion risque d’être grande, plus je tombe de haut. Et oui ! Le
malheur, avec le bonheur, c’est qu’il débouche nécessairement sur le
malheur…
A trop nous focaliser sur le bonheur, nous courons donc le risque d’être
régulièrement insatisfaits. Car nous avons tendance à désirer ce que nous
n’avons pas et il ne nous sera jamais possible de posséder une fois pour
toute le bonheur.
Et si nous abandonnions un peu la stratosphère de la félicité pour revenir
enfin sur Terre ? Et si nous limitions notre ambition à quelque chose de
plus maîtrisable ?
Je ne suis évidemment pas en train de suggérer un refus du bonheur. Ce
serait absurde. Si le bonheur est à notre portée, embrassons-le avec
délectation!
Loin de moi l’idée – véhiculée par certains amoureux déçus – selon laquelle
il vaudrait mieux éviter la passion afin de ne pas courir le risque d’être
malheureux. Ne pas s’envoler pour ne pas avoir à atterrir. Niveler par le
bas. Vivre moyennement pour avoir des sentiments moyens. Pas de malheurs.
Pas de bonheurs. J’attends. J’observe… et je finis par m’ennuyer ferme !
Non, ce que je propose est plutôt de laisser le bonheur tranquille, de le
laisser virevolter tranquillement, comme un papillon de fleur en fleur, et
de nous concentrer sur ce que nous pouvons mieux contrôler : notre vision du
paysage !
[...]
Si la pluie m’ennuie, c’est au regard de ce que je comptais faire à
l’extérieur. Si l’araignée me fait peur, c’est à cause de mes croyances ou
expériences passées. Si son discours me met en colère, c’est davantage de ma
faute que de la sienne : c'est mon interprétation qui rend la situation
désagréable, pas ses paroles ! Que cela me plaise ou non, le monde prend
goût (sucré, acide ou basique) à mon contact. Mes sens et, plus encore, mon
esprit jouent le rôle de filtres.
En fait, nous ne percevons que 1% environ des quelques 20 mégabits
d'informations qui bombardent notre cerveau chaque seconde. Nos sens
participent donc nécessairement à une "personnalisation" de l’événement.
L’événement ne "vaut" que par rapport à ma propre perception. Je suis
responsable de ma vision du monde.
Bref, j’ai le choix et c’est une excellente nouvelle! Je peux me morfondre
de chaque contrariété ou devenir adepte du lâcher prise. Je peux être
bringuebalé au gré du vent ou prendre la posture du roseau, qui plie mais ne
se brise pas. Je peux réagir mécaniquement à chaque stimuli ou prendre le
parti de l’action consciente. Ce faisant, je ne serais pas moins heureux
lorsque subviendront des circonstances favorables – au contraire ! – mais je
serais nettement moins affecté par les événements douloureux qui parsèment
l’existence.
Est-ce à dire que je pourrais tout contrôler ? Evidemment non. Heureusement
non. Il y aura toujours des événements plus forts que notre sérénité. Ce qui
ne nous tue pas nous rend, parait-il, plus fort mais pas nécessairement plus
heureux… ou plus humain. Ne confondons pas violence et force. « La véritable
force est celle que nous exerçons à chaque instant sur nos pensées, nos
sentiments, nos actes » disait Morikei Ueshiba, le fondateur de l’Aïkido.
Certes, mais il y aura aussi des moments d’abandons.
Comment atteindre la sérénité ? S’isoler ou se couper de la société serait
sans doute la méthode la plus simple mais elle ne m’apparaît pas – du moins
sur le long terme – comme une attitude très digne ou responsable. Le destin
a voulu que nous naissions dans un cadre et un contexte spécifique et c’est
dans cet environnement – somme toute relativement privilégié – qu’il
conviendra d’apprendre à vivre du mieux possible. Tel est le challenge de
l’existence, tel est notre devoir : être le mieux possible, là où nous
sommes, dans l’instant présent !
Bien sûr, comme le présent est pesant, nous préférons souvent être ailleurs.
Dans la nostalgie du passé, dans l’espérance du futur ou devant la
télévision, rares sont finalement nos moments focalisés sur le présent. «
Carpe Diem : cueille le jour présent » clamait pourtant Horace. « Le paradis
terrestre est où je suis » répliquait pourtant Voltaire. Facile à dire,
n’est-ce pas ?
Telle est pourtant la seconde promesse de la plénitude : non seulement mieux
supporter les tracas et les imperfections – chez soi comme chez les autres –
et donc au final être plus heureux, mais aussi être davantage sensible et
réceptif à la générosité de l’instant présent.
La sérénité est une force intérieure qui illumine. Elle permet à la fois un
meilleur contrôle de notre esprit et une plus belle attention à la vie. «
Commençons donc par nous appartenir à nous-mêmes » conseillait Sénèque. En
parallèle avec le « connais-toi toi-même » de Socrate , c’est à cela que
nous convie l’exercice de la plénitude : une vie plus intense et plus riche…
mais aussi plus personnelle.
Nous avons le choix !
Sur le chemin du bonheur simple
Même si nous y prenons parfois fort mal, nous sommes tous des chercheurs
d’or. Notre "richesse" dépend de notre habileté à filtrer les événements
pour n’en conserver que les éléments utiles et de valeur. La rivière suit
son cours. Il m'est impossible de la stopper. Elle charrie beaucoup de
cailloux mais elle charrie aussi beaucoup de matières précieuses. Les
cailloux ne m'intéressent pas : je les rejette à l’eau. De temps en temps,
une grosse pierre troue mon tamis. Je dois m ’arrêter pour le réparer. Cela
demande un peu de temps et un peu d’effort mais ce n’est pas du temps perdu
: j’en profite pour le perfectionner; je resserre les mailles afin de saisir
la plus petite parcelle de bien-être. Car s’il m’arrive de prendre une
grosse pépite, la plupart de la récolte est constituée de poudre d’or. Mon
tamis doit donc être suffisamment fin pour ne pas laisser passer ces
occasions de m’enrichir. Les petites prises régulières font les grosses
fortunes de même que ce sont les petits bonheurs réguliers qui font les gens
heureux…
« Il y a dans la vie deux buts à viser, a écrit Logan Pearsall Smith dans
"Réflexions tardives" : obtenir tout d’abord ce que l’on désire, et arriver
ensuite à en jouir ». Toute la difficulté est là : une fois le but atteint,
comment garantir le bonheur ? La réussite ne tombe pas du ciel : elle passe
par un effort soutenu. La réussite sera donc considérée au bout d’un moment
comme "allant de soi". Et ce qui va de soi n’est pas souvent source de
bonheur. Il y a banalisation. Je suis ravi de pouvoir m’offrir une piscine.
Disons le carrément, je suis même très heureux. Mais, le temps passe et je
me lasse : « Oui, bien sûr, j’ai une piscine. Et alors ? Tout ceux qui
réussissent en ont ! » Il me faut rechercher autre chose...
Le bonheur est une alchimie compliquée et complexe. Il n’y a pas de recette
miracle. La société nous présente la recette des "grands chefs" (les stars,
les vedettes du show biz ou de la société) sur les pages glacées des
magazines, nous fait saliver et nous promet implicitement une part du
gâteau, une part de bonheur, si nous arrivons à la reproduire. Mais cette
recette nous plaira-t-elle ? Difficile de le savoir sans y avoir goûté. La
recette plaît-elle à ceux qui l’utilisent tous les jours ? Sans doute,
jusqu’à l’indigestion ou la lassitude...
Il revient à chacun, finalement, de développer sa propre recette en fonction
de ses goûts personnels. L’argent (dans le sens des biens matériels) peut
être l'un des ingrédients ou non. L’argent peut être l'un des ingrédients
principal ou non. La recette peut être longue et minutieuse ou au contraire
courte et simple. La recette peut être unique ou multiple...
Le bonheur peut être difficile à obtenir, ne reposer que sur une recette
élaborée, complexe, riche en ingrédients au risque d’être écoeurante : « Je
serai heureux lorsque j’aurai un château en province, une Ferrari, un yacht
de 33 mètres, un jet privé et la Présidence de la République. »
Ou alors, le bonheur peut-être de tous les instants, varié car reposant sur
de multiples ingrédients et donc sur de multiples recettes, dynamique et
donc sans cesse renouvelé, simple et donc sain. A l'exemple de Jean-Jacques
Rousseau (1712-1778) dans ses "Confessions" : « Je me levais avec le soleil,
et j’étais heureux; je me promenais, et j’étais heureux; je voyais Maman, et
j’étais heureux; je la quittais, et j’étais heureux ».
[...]
J’ai le choix. C’est moi qui suis aux cuisines. C’est à moi de décider!
Les 5 réflexions bouddhistes
Vos règles de vie vous ont permis de délimiter votre chemin. Voyons
maintenant comment apprécier au maximum le chemin que vous vous êtes tracé.
Pour cela, faisons appel à cinq réflexions dans la plus pure tradition
bouddhiste. Ces cinq réflexions sont :
• « J’ai de la chance »
• « La mort est inévitable et peut survenir à n’importe quel moment »
• « Dukkha a existé, existe et existera »
• « Si je fais quelque chose de négatif, il y aura des conséquences
négatives et vice versa »
• « Je fais preuve de compassion et de bienveillance envers moi-même et
envers les autres »
1. J’ai de la chance :
Vous avez de la chance. Vous avez même beaucoup de chance. Considérez par
exemple le simple fait de pouvoir manger tous les jours à votre faim, de
pouvoir boire l’eau du robinet, de pouvoir être soigné lorsque vous tombez
malade, de pouvoir voyager librement au sein de votre pays ou en dehors de
ses frontières, de pouvoir parler librement, de pouvoir critiquer le
gouvernement,... Combien de personnes dans le monde sont-elles privées de
ces "simples faits" ? Eh oui, je vous l’annonce : à l’échelle du monde, vous
êtes vraiment un privilégié.
Vous avez de la chance. Vous avez même beaucoup de chance. Considérez par
exemple le simple fait d’avoir reçu une bonne éducation, d’avoir été à
l’école, de savoir lire et écrire, de vivre dans des conditions matérielles
décentes. Combien de personnes dans votre pays sont-elles privées de ces
"simples faits" ? Eh oui, je vous l’annonce : à l’échelle de votre pays,
vous êtes vraiment un privilégié.
Essayez de trouver d’autres motifs de reconnaissance (surtout si vous ne
vous reconnaissez pas dans la liste précédente) : Etre en bonne santé. Etre
dans la moyenne supérieure sur le plan intellectuel. Etre plutôt attirant ou
attirante. Etre tombé sur un filon que vous avez su exploiter. Etc.
Attention toutefois à ne pas confondre le hasard avec la logique des choses
: si vous êtes le patron d’une entreprise, ce n’est pas à la chance que vous
le devez mais à votre travail. Si vous avez hérité cette entreprise de votre
père, si vous êtes né avec une cuillère en argent dans la bouche, alors là
oui, en effet, vous avez eu de la chance.
Prendre conscience de sa chance est une leçon d’humilité. J’ai obtenu tant
de choses sans lever le petit doigt, par le simple fait de naître dans un
pays industrialisé par exemple, qu’il m’est interdit de me vanter. Ceux qui
ont "moins", le doivent très probablement à leur naissance. Ils n’y sont
pour rien. C’est donc mon devoir de les respecter. C’est également mon
devoir, dans la mesure de mes moyens, de les aider.
[...]
Utiliser cette réflexion sur la chance peut également vous aider à vivre
plus facilement les petits désagréments de l’existence. Voici ce que disait
Raoul Follereau dans son "Message à la jeunesse du monde" en 1961 : « Si
vous avez le désir de manger, ne dîtes pas : « J’ai faim !» Mais pensez aux
400 millions de jeunes filles et de jeunes gens qui ne mangeront pas
aujourd’hui. Car la moitié de la jeunesse du monde a faim. Si vous avez un
rhume, ne dîtes pas : « Mon Dieu, que je suis malade ! » Mais pensez à tous
ceux qui souffrent, aux 800 millions d’êtres humains qui n’ont jamais vu un
médecin. »
Dans le même ordre d’idées, ne dîtes pas : « Je suis pauvre » parce que vous
ne pouvez pas vous offrir l’écran plasma dernier modèle ou « Je suis laid »
parce que vous avez un bouton sur le nez. Mettez vos petits tracas en
perspective. Ne vous mettez pas en colère parce que l’eau de votre douche
est froide : vous au moins, vous possédez l’eau courante ! 40% de la
population mondiale connaît des difficultés pour obtenir son eau. Un
milliard de personnes ne disposent pas d'eau potable. Chaque année, plus de
dix millions de personnes meurent d'avoir bu une eau souillée. Nous avons
tendance à considérer la nourriture, l’habillage, l’éducation ou la médecine
comme des dus. Ce ne sont pas des dus. Ce sont des chances !
Le destin nous a favorisés. Pourquoi nous ? Pourquoi pas eux ? Par égard
pour toutes les personnes qui souffrent, ayons la décence d’apprécier notre
vie à sa juste valeur. Par considération envers tous ceux qui malgré leurs
difficultés sont heureux de vivre, ayons la convenance d’être également
heureux. Par respect envers toutes les personnes qui n’ont pas eu la chance
d’être à notre place, ayons la correction de faire naître en nous un
sentiment de gratitude et de reconnaissance...
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