L'Autre choix: le respect de sa nature par l'auteur du Mendiant
Le respect de sa nature: s'accepter pour vivre mieux... Nous passons notre temps
à nous dénigrer et à essayer de passer pour ce que nous ne sommes pas. Pas
étonnant que nous soyons stressés et complexés!
Voici donc ce que nous sommes, pour le meilleur, pour le pire… mais
avant tout pour notre bien-être !
Série L'Autre Choix / Livre 2
Le respect de sa nature
par Benoît Saint Girons
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PRESENTATION
Le respect de sa nature
S’accepter pour vivre mieux…
L’idée n’est pas de retourner dans les arbres mais de retoucher Terre.
L’objectif n’est pas de se passer d’électricité mais de faire la lumière…sur
la nature de l’homme. Après ce que nous ne sommes pas, voici ce que nous
sommes, pour le meilleur, pour le pire… mais avant tout pour notre bien-être
!
SOMMAIRE
Introduction
I. Un homme est imparfait et commet des erreurs
La nature des défauts…
L’acceptation des erreurs…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…
II. Un homme est mortel
Une mort dénaturée…
Accepter le départ…
Le sens de la vie…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…
III. Un homme est libre
La liberté de choisir…
Le choix de la liberté…
Choisir ses superstitions…
Maîtriser ses habitudes…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…
IV. Un homme ne devrait pas être violent
Une violence trop humaine ?
Le rôle des médias…
Une solution de facilité…
Changer de perspectives…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…
V. Un homme est confronté à des problèmes
Gérer ses problèmes…
Pardonner la violence…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…
VI. Un homme est (trop souvent) complexé
La mauvaise graine du complexe…
Le complexe au naturel…
Le complexe psychologique…
La préférence du naturel…
L’acceptation du naturel…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…
VII. Un homme est bon, unique et précieux
Le « je d’ego »…
Au fond de nous…
Nous avons un bon fond…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…
Conclusion
EXTRAITS
► Introduction ► Le choix de la liberté
► Un homme ne devrait pas être violent
Introduction
[...]
Nos sociétés sont remarquables : nous nous sommes tellement coupés de la
nature que nous voilà à taquiner nos semblables à coups de séjours à la
campagne. C’est en effet le principe d’une émission de télé-réalité (1) :
s’occuper des animaux, se laver à l’eau froide, se soulager dans le jardin,
se coucher à une heure décente, se lever avec le soleil, s’alimenter
sainement, vivre ensemble, communiquer,… Quelles horreurs ! Pas étonnant que
certains craquent ! A se demander si la nature de l’homme moderne a encore
de nos jours quelque chose de naturel…
Car que faisons nous d’habitude ? Nous mangeons à outrance des aliments
industriels aromatisés, passons nos soirées devant la télévision, dormons
mal, gavons notre organisme de médicaments, communiquons par portables,
polluons le monde, abrutissons nos sens à coups de décibels ou de parfums
chimiques, travaillons pour gagner et consommer toujours plus… Et qui
admirons-nous ? La jet-set qui évolue dans un monde encore plus superficiel
et artificiel que le notre…
Bien sûr, vous n’êtes pas comme ça. Moi non plus. En tout cas pas autant.
Enfin, pas tout a fait… Nous essayons de garder le contact avec la nature.
Il s’agit généralement de doses homéopathiques : je prends un arbre que je
dilue dans un volume de routes-voitures-bâtiments ; je prends une balade
dans un parc que je dilue dans un volume de métro-boulot-télé-dodo, je
prends quelques semaines à la montagne ou à la mer que je dilue dans un
volume de travail-routines-habitudes… Mais les résultats globaux ne sont pas
probants : jusqu’à 75% de toutes les consultations des médecins généralistes
seraient de nos jours liées au stress… (2)
La nature serait-elle la cause de notre stress ? « Le silence éternel de ces
espaces infinis m’effraie » disait Pascal. C’est effectivement le principe
de l’émission : prendre une personne civilisée, lui enlever le confort de la
civilisation et s’amuser de son mal être, confortablement installés sur nos
canapés. Depuis qu’elle existe, l’espèce humaine a lutté pour se préserver
de la nature et, il n’y a pas si longtemps encore, nous étions moins
spectateurs qu’acteurs. Nos ancêtres étaient-ils davantage stressés ou non ?
Avaient-ils seulement le temps de l’être ?
L’explosion d’une étoile massive libère plus d’énergie qu’un milliard de
milliards de bombe H. En 1883, l’éruption du volcan indonésien Krakatoa fut
perçue à 5000 kilomètres. Au 14ème siècle, entre 1347 et 1352, la peste
noire fit 25 millions de victimes en Europe soit un tiers de sa population.
Le moindre incident climatique entraînait disette ou famine. L’homme est
intrinsèquement peu de chose au regard de la violence et de la puissance de
la nature.
Devant ce danger perpétuel de la nature, la seule ressource de l’homme était
son intelligence. Le reproche n’est certainement pas d’avoir essayé de nous
protéger : la préoccupation était légitime et nous pouvons être
reconnaissants vis-à-vis de nos ancêtres pour leurs efforts et indéniables
réussites. En deux siècles, l’espérance de vie a ainsi été multipliée par
deux. Le premier problème est d’avoir tant et si bien exploité notre
intelligence que ce sont aujourd’hui nos technologies qui représentent les
plus gros dangers pour la survie de l’espèce humaine. Le second est de nous
être déconnecté de la nature : que m’importent toutes les années gagnées sur
la nature si je ne m’y sens pas bien ?
De la nature, nous puisons pourtant notre vie et notre force : notre survie
requiert un air pur, une eau saine et un écosystème régulé. Les voitures,
les usines et les supermarchés ne sont, eux, que des gadgets ! Du point de
vue de la santé, ils ne nous aident aucunement à vivre ! S’il serait
ridicule de prôner un retour dans les cavernes, il conviendrait tout de même
de réaliser que seul un quart de la planète a accès au confort dit moderne
et que si le monde entier imitait les excès d’un Nord-Américain, il nous
faudrait cinq planètes supplémentaires. Déjà, 50% des forêts tropicales
humides ont été détruites depuis la Seconde Guerre Mondiale et les meilleurs
experts estiment qu’en 2050, de 30% à 50% de toutes les espèces animales et
végétales auront disparu… Tous les ans, 5 millions de personnes meurent pour
avoir bu une eau contaminée et 3 millions pour avoir respiré un air pollué.
« Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le
dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent
ne se mange pas » dit la prophétie d’un Indien Cree.
Reprendre contact avec la nature, ce n’est pas idéaliser la nature mais
comprendre la nature des choses. La nature n’est ni morale ni immorale. Elle
est amorale c’est-à-dire extérieure à la notion de moralité. Nous ne pouvons
donc y porter de jugement de valeur. La nature ne nous aime ni ne nous hait.
Elle existe, indépendamment de nous, intrinsèquement en nous. Elle est ce
qu’elle est et ses violences aussi bien que ses beautés sont naturelles.
[...]
L’artificiel ne nous satisfait pas et nous le constatons tous les jours.
Notre style de vie est même devenu un facteur de dégénérescence, comme en
témoigne le phénomène de l’obésité. En France, l’obésité infantile a triplé
en vingt ans et le nombre d’obèses quasiment doublé depuis 1997 pour
atteindre près d’un habitant sur dix. Les américains ont une expression pour
qualifier cette évolution : ils parlent de patates de salon (coach potatoes).
Après l’homo sapiens, l’homo zappiens ? Une patate de salon est inapte à
survivre en dehors de sa friteuse, de son environnement protecteur bien
huileux et bien gras. Le moindre effort physique lui est douloureux et elle
est logiquement la première à disparaître lorsque la nature a le malheur de
se manifester. La nature devient dès lors encore plus dangereuse et tout
doit être fait pour la maîtriser et l’oublier. Est-il surprenant que les
américains, parmi les plus affectés par cette pathologie (un Américain sur
quatre !), soient également les plus grands pollueurs et gaspilleurs de la
planète ?
Le développement des allergies est un autre signe du dérèglement de notre
organisme. Celles-ci ont doublé en vingt ans et près d’un tiers des français
seraient aujourd’hui concernés. L’organisme baigne tellement dans
l’artificiel qu’il se révolterait lorsque mis en présence de certaines
molécules naturelles. Le monde à l’envers !
Or, il n’y a pas de fatalité : rien ne nous oblige à marcher sur la tête !
Rien, à part évidemment les multiples pressions et manipulations d’un
système dont l’une des caractéristique majeure est d’être déconnecté de la
nature de l’homme. Voilà pourquoi le respect de sa nature passera, avant
toute chose, avant de pouvoir agir, par un certain nombre de réflexions. «
Connais-toi toi-même » enseignait Socrate.
Cet ouvrage se propose donc d’analyser certains traits de la nature de
l’homme. L’idée n’est pas de retourner dans les arbres mais de retoucher
Terre ! L’objectif n’est pas de se passer d’électricité mais de faire la
lumière… Il complète en cela mon ouvrage Les mythes de la performance. Après
ce que nous ne sommes pas, voici ce que nous sommes, pour le meilleur, pour
le pire… mais avant tout pour notre bien-être !
(1) La Ferme des célébrités, diffusée sur TF1
(2) « Les études cliniques suggèrent que 50 à 75% de toutes les
consultations chez le médecin sont motivées avant tout par le stress, et
que, en terme de mortalité, le stress est un facteur de risque plus grave
que le tabac », David Servan-Schreiber, Guérir, Robert Laffont, p.18 Le
stress serait en outre la première cause d’arrêt-maladie en France.
Le choix de la liberté
L’interprétation de la religion catholique est intéressante. C’est parce que
l’homme fût créé avec des défauts qu’il put désobéir à Dieu, mangea la pomme
et fût chassé du paradis. Eve avait le choix de suivre ou non les arguments
du serpent et Adam de suivre ou non les arguments d’Eve. Sa décision, aussi
stupide soit-elle, est la preuve de sa liberté. En punition, Dieu l’envoya
sur terre se mesurer avec la nature : les travaux forcés et la mortalité.
D’aucuns penseront qu’un tel châtiment n’était pas très "humain". Car Adam
connaissait-il les conséquences de son acte ? Certes, nul n’est censé
ignorer la loi mais Adam n’était pas juriste et il avait des circonstances
atténuantes : il ne voulait pas décevoir Eve qui lui faisait du charme…
« Etre informé, c’est être libre » a dit Alfred Sauvy. Mieux informé, Adam
aurait fait un autre choix. Mais n’était-il pas libre de mieux s’informer ?
Personne ne l’obligeait à croquer la pomme dans la minute ! Et si elle avait
été empoisonnée ? Avoir plus d’information permet sans doute de mieux
choisir et de mieux profiter de sa liberté mais la liberté ne relève-t-elle
pas avant tout de ma possibilité de choix ? « Non je ne mangerai pas cette
pomme et tant pis si Eve me fait la gueule. Il n’y a que moi ici de toute
façon ! »
Au-delà de certaines contraintes physiologiques, l’expression « Je n’ai pas
le choix » n’a donc aucun sens. Il est toujours possible de prendre l’option
du choix ! Si mon patron me donne un travail, mon intérêt est sans doute de
le faire du mieux possible. Mais s’il me demande de voler ou de mentir, je
peux très bien refuser de le faire au motif que cela est contraire à mon
éthique. Je suis aussi libre de démissionner à tout moment. Evidemment, il
me faudra alors assumer les conséquences de ma liberté de choix. Être libre
est une responsabilité.
[...]
« Etre informé, c’est se savoir libre » C’est seulement lorsque je crois en
ma liberté que je peux à la fois la ressentir et en profiter. C’est à partir
du moment où je sais être manipulé que je peux briser mes chaînes mentales.
C’est lorsque je prends connaissance de mes superstitions ou préjugés que je
peux les dépasser. La liberté, présente naturellement, requiert pour
s’épanouir une reconnaissance consciente.
« La liberté extérieure ne nous sera octroyée que dans la mesure exacte où
nous aurons su, à un moment donné, développer notre liberté intérieure. Et
si ce point de vue sur la liberté est exact, nous devons consacrer toute
notre énergie à nous réformer intérieurement.» a dit Gandhi
Cette démarche est loin d’être évidente. Pour commencer, de nombreuses
personnes craignent leur liberté : se savoir libre revient en effet à
devenir responsable d’une vie qui n’est pas toujours facile à assumer. La
distinction se fait au niveau du bien-être : si je me sens bien dans ma vie,
mon sentiment de liberté renforcera mon bien-être. Si par contre je suis
malheureux, la liberté sera plus difficile à admettre car elle m’enlèvera
l’excuse royale : « Ce n’est pas de ma faute, je suis la victime des
circonstances ! »
[...]
Malgré les déclarations d’intention, la liberté est rarement inscrite au
programme des démocraties modernes. La mode est au libéralisme économique
mais qu’en est-il du libéralisme humain ? Les dirigeants affectionnent
tellement leurs rôles de bergers qu’il leur est difficile de se résoudre à
réduire leur cheptel. Alexis de Tocqueville dénonçait déjà, il y a plus d’un
siècle et demi dans La Démocratie en Amérique, le « pouvoir immense et
tutélaire [qui] ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il
avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril » mais qui ne cherche
au contraire « qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance » Transformer
des citoyens en assistés garantit une certaine docilité. Les malheureux et
les ignorants, ceux qui redoutent la liberté, seront les premiers à
approuver…
[...]
Un homme ne devrait pas être violent
Les singes Bonobos sont d’une extrême sociabilité. Leurs sociétés sont
dirigées par des femelles et ils règlent leurs conflits par la voie
sexuelle. Un nouvel arrivant ? Quelques câlins et les tensions sont
apaisées… Cette constatation est intéressante puisque, en terme de
génétique, les chimpanzés partagent 99.4% de nos gènes fonctionnellement
importants et 98.4% de nos gènes moins importants… L’homme est au chimpanzé
ce que l’âne est au cheval… Des chercheurs (1) plaident ainsi pour que
l’Homo sapiens fasse un peu de place sur sa branche généalogique à l’Homo
pan troglodyte (le chimpanzé commun) et à l’Homo pan paniscus (le bonobo).
Ce 1% de différence génétique ferait-il la différence entre le sexe et la
violence ? Ceux qui osent regarder leur sexualité de face, sans hypocrisie
ni tabou, se rendent vite à l’évidence que notre attirance pour la
stimulation sexuelle n’est pas si éloignée que cela de celle des Bonobos:
n’est-ce pas l’acte dans lequel nous nous abandonnons avec le plus de
plaisir ? Ne préfèrerions-nous pas tous faire l’amour à la guerre ?
[...]
La nature n’a pas le choix tandis que le choix fait partie de la nature de
l’homme. L’homme en effet possède la raison et le raisonnement. Heureux
possesseur de la force de l’argument, l’homme continue néanmoins à avoir
fréquemment recours à l’argument de la force… La violence serait-elle un
signe de bêtise ? Très certainement ! Compenser ses déficiences
intellectuelles ou émotionnelles par un comportement violent est un réflexe
fréquent chez l’homme. Utiliser sa force est ainsi paradoxalement chez
l’homme un signe de faiblesse, un aveu d’impuissance.
La violence est une facilité à laquelle je m’abandonne lorsque je crois ne
pas avoir le choix ou que je ne souhaite pas laisser de choix. La violence
est le fait d’ignorants ou de dictateurs. Plutôt que de négocier, je frappe
! Plutôt que de parlementer, je pars en guerre ! Il fût un temps où la
survie des hommes passait par la chasse : la violence y était alors
naturelle. De nos jours, les supermarchés ont remplacé les forêts et les
animaux que nous côtoyons sont davantage caressés que mis à mort. Comment
expliquer alors toute cette violence artificielle ?
[...]
Les médias ont certainement une part de responsabilité. À l’âge de 12 ans,
un jeune américain aura été témoin de 8 000 meurtres et de près de 100 000
gestes violents perpétrés à la télévision et au cinéma. Pire : des études
américaines révèlent que, sur toutes les scènes violentes étudiées, 47% ne
montraient aucune blessure aux victimes et 58 % ne montraient aucune
douleur. 67 % des émissions montraient de la violence dans un contexte
humoristique et presque la moitié des actes de violence étaient commis par
les « bons ». Au total, moins de 10 % des émissions, films et clips étudiés
mettaient la violence en perspective et décrivaient ses conséquences
négatives. « La plupart la présentait comme justifiée, naturelle et
inévitable, bref, le moyen le plus évident de régler un conflit. » (2) En
France, une enquête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de 1994 avait
répertorié près de dix scènes violentes par heure dans les fictions des
chaînes nationales…
Les émissions sont-elles violentes pour satisfaire au goût des
téléspectateurs ou bien sont-elles génératrices de violence ? La poule ou
l’œuf ? Le cercle est vicieux mais les quelques études menées font plutôt
pencher la balance en défaveur des médias… Dès 1972, il a ainsi été démontré
que des enfants soumis à un programme violent faisaient ensuite preuve de
davantage de méchanceté à l’égard de leur camarade que ceux qui avaient
regardé un programme sportif. Il y eut également des analyses
épidémiologiques sur la violence avant et après l’apparition de la
télévision. En 1986, des chercheurs étudièrent ainsi l’agressivité d’enfants
dans une ville canadienne, juste avant l’introduction de la télévision et
deux ans après. Ils comparèrent les évolutions avec celles de deux autres
villes similaires recevant déjà la télévision. L’agressivité physique
augmenta de 160% en deux ans dans la ville où venait d’être introduite la
télévision alors qu’elle augmenta beaucoup plus faiblement dans les autres
villes… (3)
[...]
L’homme n’est pas à la naissance plus violent qu’un autre animal. Au
contraire : son cerveau est tellement gros qu’il doit quitter le ventre de
sa mère dans un état de prématuré, totalement démuni et vulnérable,
incapable de marcher et de subvenir seul à ses besoins. Seul l’amour de la
mère pour son enfant permet à ce dernier de survivre et de se développer. La
violence naîtra en lui au contact du monde. S’il fait une bêtise, ses
parents vont peut-être le frapper : mauvais choix ! L’enfant commence à
associer stress et violence : si quelqu’un fait quelque chose de mal, il
doit être corrigé physiquement…
[...]
(1) notamment l’équipe de Derek Wildman du Centre de médecine moléculaire et
de génétique de la Wayne State University aux USA, cité par le magazine
Sciences et Avenir de Juin 2004 Spécial Grands Singes.
(2) Voir le site internet canadien http://www.media-awareness.ca
(3) Etude de Joy et de ses collègues en 1986, citée dans le rapport « La
violence à la télévision » de Blandine Kriegel à Monsieur Jean-Jacques
Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication, consultable et
téléchargeable sur le site du Ministère de la culture et de la communication
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/politique/kriegel/intro.htm
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