Mais commençons plutôt par le commencement: en
quoi les ondes balancées actuellement dans l'environnement en toute
légalité et avec la bénédiction de l'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) sont-elles fondamentalement inadaptées ?
Le tableau qui suit est basé sur le principe
de précaution, le rapport
Bioinitiative
et diverses sources internet.
CE = Champs électriques, CM = Champs magnétiques,
CEM = champs électromagnétiques, indissociables dans les Hautes
Fréquences. Détails de ces concepts dans la section
Electromagnétisme.
|
Journée
/ Activité / Zones Non sensible |
Sommeil
/ Repos / Zones Sensible |
|
Basses fréquences
50 Hz (électricité) |
Hautes
Fréquences
> 300 000 Hz (300 MHz) |
Basses fréquence
50 Hz (électricité) |
Hautes
Fréquences
> 300 000 Hz (300 MHz) |
|
CE |
CM |
CEM |
CE |
CM |
CEM |
Adulte |
10 V/M |
2 mG |
0,2 V/M |
1 V/M |
0,5 mG |
0,1 V/M |
Personnes à
risque(1) |
5 V/M |
0,5 mG |
0,1 V/M |
0,1 V/M(5) |
0,2 mG(5) |
0,06 V/M(5) |
Normes OMS,
France(2) |
5 000 V/M |
1 000 mG |
29 à 61 V/M |
5 000 V/M |
1 000 mG |
29 à 61 V/M |
Normes
Suisse(3) |
5 000 V/M |
1000 mG |
28 à 61 V/M |
5 000 V/M |
10 mG |
4 à 6 V/M |
Normes Suède |
10 V/M |
2 mG |
? |
10 V/M |
2 mG |
? |
Normes Russie |
? |
? |
3 V/M |
? |
? |
3 V/M |
Conseil Europe(4) |
na |
na |
0,6 V/M =>
0,2 V/M |
na |
na |
na |
Correspondances (c'est agaçant, je sais,
mais c'est comme ça!) : 1 mG = 0,1 µT = 100 nT / 10 µW/m2 = 0,06
V/M / 1 mW/m² = 0,1 µW/cm² = 1000 µW/m² = 0,614 V/M (pour être
très précis) / Voir
tableau de correspondance entre le
Gauss et le Tesla.
(1) Les personnes à risque sont les
enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées ou malades. Les
personnes électrohypersensibles devraient encore réduire la dose...
(2) En France, les normes officielles applicables sont données par le
"Guide provisoire pour l'établissement de limites d'exposition
aux champs électromagnétiques aux fréquences de 50 / 60 hertz",
publié par la commission internationale de protection contre les
rayonnements non-ionisants (CIPRNI). C'est également la norme
retenue par l'OMS. Voir toutefois les conflits d'intérêts du
fondateur de cet organisme, Michael Repacholi, dans la section
Des normes inadaptées.
(3) En Suisse, l'ordonnance
ORNI (Ordonnances sur la protection contre le
Rayonnement Non Ionisant), entrée en vigueur le 1er
février 2000, fait la distinction entre les zones sensibles aux
valeurs limites basses (que nous avons donc placés dans la colonne
"Sommeil / Repos") et les zones non sensibles aux valeurs limites
hautes
(4) Recommandations du Conseil de l'Europe dans sa
Résolution 1815
de mai 2011.
(5) Normes conseillées lors des conférences internationales
réunissant des experts en biologie de l'habitat à Salzbourg en 2000
et 2002: il s'agit des valeurs limites non significatives
c'est-à-dire sans risques pour la santé. Entre 2000 et 2002, les
normes recommandées pour les hautes fréquences sont passées de 0,1
µW/cm² à 0,01 µW/cm² soit de 1000 µW/m² à 100 µW/m² soit de 0,6 V/M
à 0,06 V/M (ouf!).
Que constatons-nous ? Déjà, que les normes
officielles ne font pas de distinction entre la journée, lorsque
nous sommes en activité, et le repos, lorsque l'organisme devrait
pouvoir se régénérer. Logique dans un sens puisque le système
n'arrête pas de fonctionner. La Suisse distingue par contre les
zones sensibles aux valeurs limites basses (locaux où
résident des personnes plus de 4h par jour, places de jeux et cours
de récréations, hôpitaux, chambres d’hôtel, locaux scolaires, places
de travail, salles de bains...) et les zones non sensibles aux
valeurs limites hautes (garages, escaliers, églises, salles de
concert ou de théâtre, installations sportives ou encore
compartiments de train).
Ensuite, que les normes sont très variables
selon les pays: en France la norme est ainsi 100 fois plus élevée
qu'en Suisse! Les villes également adoptent des critères
différents: la ville de Paris a par exemple retenu des valeurs
limites en Haute Fréquence de 2 V/M, 30 fois inférieures donc au
reste de la France!
Enfin, et c'est le principal, que ces normes sont
beaucoup beaucoup plus élevées que ce que les spécialistes (ceux des
conférences de Salzbourg en l'occurrence) conseillent comme
Normes de Sécurité c'est-à-dire sans risques pour la santé, à
respecter notamment durant le repos et pour les personnes fragiles
(enfants, personnes âgées, femmes enceintes,...):
|
Normes Sécurité
Experts Salzbourg |
OMS, France, Suisse zones non
sensibles,... |
Suisse Zones Sensibles |
Norme |
Différences max. |
Norme |
Différences max. |
CE basses
fréquences |
0,1 V/M (1) |
5000 V/M |
50 000 fois! |
5000 V/M |
50 000 fois! |
CM basses
fréquences |
0,2 mG = 0,02 µT |
1000 mG = 100
µT |
5 000 fois! |
10 mG = 1 µT |
50 fois |
CEM hautes
fréquences |
0,6 V/M |
29 à 61 V/M |
100 fois! |
4 à 6 V/M |
10 fois |
(1) Une telle norme est tellement difficile à
atteindre avec le circuit électrique habituel d'un habitat que des
appareils de mesures prennent comme meilleure valeur "verte" ou "OK"
la norme de 6 V/M, soit 60 fois plus! Il est vrai qu'en journée et
pour des adultes, la valeur limite est de 10 V/M, abaissée à 5V/M
pour les personnes à risque.
Voilà la raison pour laquelle il est
particulièrement important à veiller à son dosage personnel:
puisque les pouvoirs publics ne nous protègent pas, c'est à nous de
nous prendre en mains!
![](images_ondes/arrow_bordeau.gif)
Une histoire de militaires et de gros
sous... |
L'histoire, telle que racontée par le reportage
Onde: vous-êtes cernés! Deuxième épisode
de l'émission A bon entendeur de la TSR est édifiante:
"Aujourd'hui, il existe des normes d'exposition
admises internationalement, édictées par une organisation
non-gouvernementale, l'ICNIRP, Commission internationale pour la
protection contre les rayonnements non ionisants. Ces normes sont
basées uniquement sur la capacité des ondes de chauffer ce qu'elles
touchent.
Une équipe de l'émission norvégienne « Brennpunkt
» a retracé dernièrement l'histoire de ces normes, qui remontent à
la guerre froide. Ils ont découvert que les normes sont fortement
influencées par les recommandations de l'IEEE (Institut des
ingénieurs électriciens électroniciens). Or, l'institut a déjà
été critiqué parce qu'il accorde peu d'importance aux études
montrant des effets négatifs des ondes sur la santé. En 2006, alors
que l'utilisation du téléphone portable explosait dans le monde, ils
ont recommandé une augmentation des valeurs limites. A noter que
les employeurs des membres de l'IEEE et de son comité ne sont pas
n'importe qui : armée US, Motorola, Alcatel-Lucent, Nokia, France
Telecom, Ericsson, Siemens, Bell...
![](images_ondes/ieee_commite.jpg)
Les National Security Archives américaines
contiennent un mémo de 1977 des renseignements militaires
américains concernant les résultats d'une étude soviétique: de
faibles niveau d'exposition aux ELF pourraient être plus
problématiques que ce qui était jusqu'alors envisagé. [...] Dans une de ses
notes, le Directeur de la CIA de l'époque, George Bush père,
avertissait le Président Jimmy Carter, que prendre en compte ces
risques pour la santé pourrait avoir de graves conséquences
économiques et stratégiques. [...] Les forces américaines
admettent que des normes plus strictes auraient des conséquences
sur les opérations militaires. A l'arrivée, les normes de l'IEEE
et celles de l'ICNIRP sont presque complètement identiques...
![](images_ondes/rapport_soviet.jpg)
Des pays ou régions ont tout de même établi des
normes plus basses. Pour l'ICNIRP l'exposition maximale, pour un
rayonnement UMTS par exemple, est de 61 v/m, alors que la Suisse
exige 6 v/m au maximum dans les lieux de vie sensibles, comme
les appartements ou les écoles. C'est encore beaucoup plus que le
Liechtenstein qui s'est fixé comme but d'arriver à 0.6 v/m seulement
en 2013."
Pour résumer: les normes actuellement en
vigueur, délétères pour l'organisme, sont basées sur les
recommandations des industriels et de l'armée américaine!
Voir l'émission "A
radiant Day" de la télévision norvégienne (en plusieurs
parties et sous titrée en anglais), réalisé par Anders Børringbo.
Un
excellent article de Pierre Dubochet
pour Forum Sécurité (Mai 2015) explique également comment et
pourquoi de telles normes ont été mises en place et promulguées par
la Commission Internationale sur la Protection des Radiations Non
Ionisants (CIPRNI) et le département CEM de l’OMS:
"Michael Repacholi [fondateur du CIPRNI] préside
des groupes d’étude à l’OMS dès 1978. Il appartient également au
collectif qui institue la CIPRNI en 1992. Repacholi préside cette
commission, qui comporte douze autres membres scientifiques dont une
part occupe des postes élevés dans l’industrie. Repacholi fonde et
prend la tête du département de recherche sur les effets des CEM à
l’OMS durant la période cruciale de fixation des seuils, entre 1996
et 2006. Imaginez-vous le président de ces instituts avoir défendu
la santé du public?
[...] Repacholi est habité par l’industrie. En
1990, cet homme soutient une compagnie d’électricité australienne
face à des propriétaires de Nouvelle-Galles-du-Sud opposés à
l’installation d’une ligne à haute tension (HT) sur leurs terres. En
1995, il aide Bell South à installer une antenne relais à proximité
d’une crèche à Christchurch. Plus tard, en minimisant les études
montrant l’accroissement du risque de leucémie infantile à proximité
des lignes HT, Repacholi soutient la Connecticut Light and Power Co.
Le 3 août 2000, Michael Repacholi, l’homme qui a
influencé toutes les sociétés nationales de radioprotection du
monde, admet devant la cour du Sénat australien que l’exposition
limite au rayonnement du sans-fil « n’a pas été basée sur la
science, elle a été négociée entre les syndicats (industriels) et le
gouvernement de cette époque ».
[...] En rédigeant l’Ordonnance sur la Protection
contre le Rayonnement non Ionisant (ORNI), la Suisse, ni exemplaire
ni sévère, a choisi de se fonder sur les recommandations de la
CIPRNI. Elle a légalisé une densité pouvant aller jusqu’à 61 V/m
pour les installations fixes émettant entre 2 et 300 GHz. Les
appareils mobiles (Smartphones, Wi-Fi, etc.) sont exclus de l’ORNI,
car « il faut veiller à ne pas créer d’entraves inadmissibles
au commerce.» (sic!)
Autre conflit d'intérêt majeur, révélé par la
journaliste suédoise Mona Nilsson en mai 2011: le Professeur
suédois Anders Ahlbom, qui dirigeait le groupe des experts en
épidémiologie au Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC),
dépendant de l'OMS, dans l’évaluation de l’effet cancérigène des
radiations de la téléphonie mobile était aussi le cofondateur
(avec son frère et sa belle-soeur) de "Gunnar Ahlbom AB", une
société de lobbying basée à Bruxelles ayant pour objet
d’assister l’industrie des Télécommunications concernant les
réglementations européennes, les affaires publiques et les
communications coordonnées! Il est démis de ses fonctions le
22 mai 2011 et, le 31 mai, le CIRC classait les ondes dans la
catégorie 2B des "cancérigènes possibles", au même titre que de
belles autres saloperies chimiques (voir la liste sur
Wikipedia)
Voir aussi l'historique des effets des ondes sur
la santé, étudies et référencés depuis le début du XXe siècle! -
dans la section
Les effets sur la santé.
![](images_ondes/arrow_bordeau.gif)
En l’état, la seule variable étudiée est donc le
DAS pour « Débit d'Absorption Spécifique » (aussi parfois appelé TAS
"Taux d'Absorption Spécifique) qui mesure l’élévation de la
température d’un tissu sous l'effet d’un rayonnement. Problèmes:
- Le DAS, comme son acronyme l’indique, est
une mesure « spécifique » c'est-à-dire qui est
« exclusivement propre à une chose ». Or, les champs
électromagnétiques sont aussi variés que les appareils
émetteurs, des bornes Wi-Fi aux antennes relais en passant par
les téléphones sans fil DECT ou les écrans d’ordinateur.
- Le DAS ne concerne que les hautes
fréquences, car les basses fréquences ne provoquent pas
d'effets thermiques. Ennuyeux alors que les téléphones émettent
dans les micro-ondes mais également dans les extrêmement basses
fréquences (ELF)… les plus problématiques !
- Le réchauffement des tissus est mesuré
sur des cadavres d’animaux ou des mannequins… Est-il besoin
de préciser que les utilisateurs de portables sont un peu plus
vivants ?
- Le DAS laisse dans l’ombre l’ensemble
des
perturbations biologiques.
Pourquoi cette norme unique ? Nous connaissons
la réponse historique. De nos jours, les industriels arguent de la
difficulté de mener des tests biologiques et il est vrai qu’ils
n’ont aucun intérêt commercial à faire entrer un biologiste dans
leurs centres de recherche… Comme le dit Upton Sinclair, « Il
est difficile pour un homme de
comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu'il ne la
comprenne pas.» A fortiori avec les revenus d’une entreprise!
Plus étonnant, des journalistes reprennent cette
même norme lorsqu'ils cherchent à mesure l'efficacité des
protections anti-ondes! C'est ainsi que le magazine Que
Choisir de mars 2012 concluait que tous les dispositifs étaient
inefficaces puisque ne réduisant pas le DAS!
Sans
réduction de l’effet thermique, pas d’amélioration !
Un bel exemple d'escroquerie intellectuelle,
indigne de ce magazine de défense des consommateurs.
Si l’hypothèse
de départ est fausse, il y a en effet peu de chance d'obtenir des
résultats fiables!
Rappelons ici que les CMO ne prétendent pas
réduire les ondes (comment le peut-on d'ailleurs sans mettre en
cause le bon fonctionnement des appareils ?) mais au contraire
émettent des ondes supplémentaires compensatrices. Ils ne se
fondent donc pas sur de simples études physique de réchauffement des
tissus mais sur de complexes études biologiques. Des études qu'il
serait urgent que les pouvoir publics envisagent enfin de reproduire
à plus grande échelle!
![](images_ondes/tete_tests_das.jpg)
Un mannequin utilisé
pour la mesure du DAS
Et comme si tout cela ne suffisait pas, nous
apprenons dans un article du Magazine Marianne du 22 décembre 2016
"Téléphones Mobiles: vers un scandale sanitaire ?"
que les fabricants ne respectaient même pas cette norme! "Les tests réalisés par l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR)
révèlent que 89% (sur une centaine de téléphones analysées en 2015)
présentent un rayonnement supérieur, voire très supérieur, aux seuils
légaux." écrit Emmanuel Lévy. Voir
l'Actualité des ondes.
![](images_ondes/arrow_bordeau.gif)
... en dépit d'un large spectre! |
![](images_ondes/spectre_ondes.jpg)
Ce spectre peut faire peur mais il ridiculise surtout la notion de
DAS. En effet, des effets thermiques ne sont enregistrées qu'à
partir des micro ondes alors que téléphones portables et autres
appareils émetteurs ont des fréquences allant des ELF aux hautes
fréquences.
"Si les micro-ondes sont absorbées par les
premiers millimètres de notre chair, les ELF, elles, nous
traversent complètement, sans que rien ne les absorbe ou ne les
atténue. De plus, les dites fréquences correspondent aux
fréquences des ions calcium, magnésium, potassium, sodium, etc.
présents dans notre organisme. De quoi suspecter fort logiquement
une possible interaction, voire des interférences du champ
électromagnétique de notre environnement sur celui de notre
organisme. Et si plusieurs facteurs conduisent généralement à
l'apparition d'une maladie, la pollution électromagnétique pourrait
n'être, au pire, que l'élément aggravant." explique Patrick
Jean-Baptiste dans son article Au cœur de la cellule - Effets
biologiques des ELF (Sciences et Avenir, décembre 2001)
Bref, l'ensemble du spectre génère des effets
athermiques biologiques qui ne sont toujours pas pris en compte par les
industriels ou les pouvoirs publics.
![](images_ondes/arrow_bordeau.gif)
Une recommandation européenne de juillet 1999
fixe la limite maximale à 100 microteslas (µT) ou
1000 milligauss (mG) pour le
champ magnétique émanant d'une source ou appareil électrique à
destination du public mais cette norme ne garantit que l'absence
d'effet grave des champs magnétiques au niveau du système nerveux
central.
Cette limite ne prend donc absolument pas en
compte les effets biologiques à moyen ou long terme.
Certains états ont toutefois été plus réactifs ou
responsables que d'autres: dès les premières études internationales
sur les leucémies infantiles à proximité de ligne à haute tension (à
partir de 0,4 µT), les Suédois ont prôné une limite de 0,2 µT pour
le rayonnement magnétique 50 Hz. Cette limite de 0,2 µT (ou 2 mG) est
aujourd'hui la référence pour la plupart des chercheurs
indépendants: c'est le seuil à ne pas dépasser pour une exposition
prolongée! Mais d'autres experts (voir plus haut) vont encore
plus loin et recommandent même 0,02 µT (ou 0,2 mG), notamment pour
les personnes à risques ou durant le repos.
Quelques éléments de références selon les mesures
du magazine Science et Avenir de mai 2002:
-
Rasoir électrique: entre
15 et 1000 µT soit 5000 fois plus que la norme! Passez au
rasoir à lame ou faites-vous pousser la barbe!
-
Sèche-cheveux: jusqu'à
2000 µT mais "seulement" 10 µT à 30cm de la tête...
-
Brosse à dents électrique:
jusqu'à 60 µT, même déconnecté de la prise de courant!
-
Aspirateur: entre 200 et
800 µT. Eloignez-vous autant que possible du moteur!
-
Lampe Halogène: dix fois
la norme! Evitez la proximité avec le transformateur.
-
Moniteur: 0,7 µT à l'avant
mais dix fois plus à l'arrière! Les postes de travail sur PC
devraient donc être éloignés d'au moins 1,3 mètres pour
respecter les normes suédoises.
-
Radio-réveil: 2 µT à 1
mètre de la tête et cela toute la nuit!
-
Micro-ondes: jusqu'à 8 µT
à 30 cm et en plus il dénature les aliments!
-
TGV: 50 µT relevé au
niveau du sol d'un TGV
-
Voiture particulière:
entre 0,4 et 2 µT pour la moyenne mais jusqu'à 18 µT selon les
modèles et, depuis 2002, les appareils électroniques embarqués
se sont multipliés...
D'autres mesures et conseils
de bon sens de Jean-Jacques Michelot de la société
Electrovie:
-
PC portable branché sur le
secteur: norme dépassée de 25 à 35 fois! Conseil: y rajouter un
clavier à fil afin de s'éloigner un peu de l'écran et éviter de
toucher le PC.
-
Souris sans fil (Wi-Fi):
norme dépassée de plus de 50 fois! Conseil: la souris à
fil!
-
Transformateur d'un
appareil quelconque: norme dépassée de plus de 50 fois! Conseil:
éloigner les prises et les transformateurs d'au moins 1,20 m.
-
Lampe de bureau avec
transformateur dans la base: 60 x trop de CEM et encore 5 x trop
à 30 cm. Conseil: éviter ce type de lampe et y préférer les
modèles avec transformateurs en bout de câble.
Conseils généraux: utiliser des appareils avec
prise-terre (y compris pour l'ensemble des luminaires), débrancher
systématiquement les appareils non utilisés, supprimer le maximum
d'appareils de la chambre à coucher et, lorsque disponible,
revenez aux bon vieux appareils manuels (brosse à dent classique,
rasoir à lames, etc.)
Voir tous les conseils dans la section
Solutions.
![](images_ondes/arrow_bordeau.gif)
Au coeur des normes et de la mauvaise foi |
L'ICNIRP (Commission internationale pour la protection contre les
rayonnements non ionisants) publie régulièrement (généralement en
anglais) des Guides et des recommandations sur les ondes
électromagnétique.
Voici des extraits de son "Guide pour l'établissement
de limites d'exposition aux champs électriques, magnétiques et
électromagnétiques" (Cahiers de notes documentaires - Hygiène et
sécurité du travail - N° 182, 1er trimestre 2001), servant à
définir les normes en vigueur:
Page 19 : "Cette publication a pour principal
objectif l'établissement d'un guide destiné à limiter l'exposition
aux champs électromagnétiques à des niveaux assurant la protection
des personnes contre les effets nocifs connus de ces champs.
"
►
Les effets non encore reconnus, comme ce qui est
appelé l'allergie électromagnétique, l'hypersensibilité
électromagnétique, l'épilepsie de source électromagnétique (ou des
effets non encore connus car à long terme, ou dont la relation de
cause à effet n'est pas évidente) ne sont pas pris en compte!
Page 20 : "Selon la fréquence du champ, les grandeurs physiques
utilisées pour spécifier ces valeurs limites sont :
- la densité de courant (J),
- le débit d'absorption spécifique (DAS),
- et la densité de puissance (S)."
►
Seules les grandeurs permettant de mesurer les
effets thermiques sont prises en considération.
Page 20 : "Le respect du présent guide ne permet pas ipso facto
d'éviter toute perturbation des dispositifs médicaux tels que
prothèses métalliques, stimulateurs ou défibrillateurs cardiaques,
implants cochléaires. Les stimulateurs cardiaques peuvent être
perturbés par des champs n'atteignant pas les niveaux de référence."
►
Un champ qui influe sur des dispositifs médicaux
peut-il être sans conséquence nocive sur un organisme vivant ?
Page 21 : "L'exposition à des champs électromagnétiques de fréquence
variable dans le temps génère des courants à l'intérieur du corps,
ainsi qu'une absorption d'énergie dans les tissus ;"
►
Dont acte!
Page 21-22 : "ce guide n'est fondé que sur des effets immédiats
sur la santé, tels que la stimulation des muscles ou des nerfs
périphériques, les chocs et brûlures provoqués par le contact avec
des objets conducteurs, ou encore l'élévation de température des
tissus sous l'effet de l'absorption d'énergie liée à l'exposition
aux champs électromagnétiques. En ce qui concerne d'éventuels
effets à long terme, tels qu'une élévation du risque de cancer,
l'ICNIRP a conclu que les données disponibles étaient
insuffisantes pour servir de base à l'établissement de valeurs
limites d'exposition ; des recherches épidémiologiques ont
cependant apporté des éléments en faveur d'une association entre
exposition (à des densités de flux magnétique très inférieures aux
valeurs recommandées dans le présent guide, pour les champs de 50/60
Hz) et effets cancérogènes potentiels."
►
Un vrai discours de schizophrène! Oui, il y a des
craintes de lien entre ondes et cancer et à des densités très
inférieures à ce que nous recommandons mais, non, nous n'allons pas
jusqu'à recommander d'abaisser les normes en vigueur! Allez
comprendre...
Page 22 : "nombre d'observations faites in vitro
n'ont pas pu être mises en évidence in vivo. Les résultats
d'études menées exclusivement in vitro n'ont donc pas été considérés
comme une base suffisante pour l'évaluation des effets éventuels
des champs électromagnétiques sur la santé."
►
Quid du principe de précaution ? Les
études du Centre International de Recherche Technolab in vivo
(organisme vivant exposé dans sa globalité), aboutissent pourtant à
des résultats démonstratifs et cohérents avec les études in vitro...
![](images_ondes/emission_tv_norvegienne.jpg)
Page 25 : "étude cas-témoins sur la leucémie chez l'enfant,
portant sur 129 cas et 328 témoins. L'évaluation de l'exposition
comportait le mesurage du champ magnétique sur 24 heures dans la
chambre de l'enfant, au domicile où l'enfant avait passé le plus de
temps avant l'établissement du diagnostic. Un risque relatif plus
élevé, de 3,2, a été observé pour des valeurs supérieures à 0,2 µT.
"
►
Les risques de contracter une leucémie sont
donc plus de 3 fois plus importants en moyenne, sachant que 0.2
µT, (microTesla, c'est à dire 2mG, milliGauss), est par exemple une
valeur habituelle à 50 cm d'un écran d'ordinateur (à tube
cathodique, norme MPR90 ou MPR II). La valeur seuil de 2 mG est
courante voire dépassée dans la vie quotidienne!
Page 25 : "risque accru de leucémie parmi les
travailleurs de l'électricité."
►
On s'en serait douté...
Page 27 : "Des densités de courant qui ne provoquent aucune
stimulation des tissus excitables peuvent néanmoins perturber
l'activité électrique normale et influer sur l'excitabilité
neuronale. On sait que l'activité du système nerveux central est
sensible aux champs électriques endogènes produits par l'action des
cellules nerveuses adjacentes, à des niveaux inférieurs à ceux qui
sont nécessaires à la stimulation directe."
►
Nous voilà au coeur du sujet: cette
"perturbation" n'est pas un effet thermique!
Page 27 : "On a signalé des altérations neuroendocriniennes
(suppression de la synthèse nocturne de la mélatonine, par exemple)
en réponse à des champs électriques induits d'intensité égale ou
inférieure à 10 mV.m -1, ce qui correspond à des densités de courant
induit égales ou inférieures à 2 mA.m -2 environ"
►
Rappelons que la mélatonine intervient dans la
régulation des rythmes biologiques, et donc dans la régulation du
sommeil. Or les études ont montré une chute de la production de
mélatonine dans un rapport de 10 lors d'une exposition prolongée à
un écran d'ordinateur (Jeunes poulets exposés 38 jours à un écran
informatique à tube cathodique ; Bastide M, 1997 - Youbicier-Simo
B-J ,2001 Univ. Montpellier) ;
Page 27 : "La gravité et la probabilité d'irréversibilité des
effets sur les tissus s'amplifient en cas d'exposition chronique
à des densités de courant induit qui dépassent un niveau de 10 -100
mA.m -2 . Il semble donc judicieux de limiter l'exposition de
l'homme à des champs qui n'induisent pas de densités de courant
supérieures à 10 mA.m -2 au niveau de la tête, du cou et du tronc à
des fréquences allant de quelques Hz à 1 kHz."
►
La puissance de l'exposition n'est
malheureusement pas le seul facteur...
Page 28 : "Il n'existe pas de preuve de modification structurelle de
l'ADN et de la chromatine par les champs ELF"
►
De récentes études sembleraient montrer le
contraire. (Weisbrot D, Lin H, Ye L, Blank M. and Goodman R. Journal
of Cellular Biochemistry. Vol. 89, Issue 1, 2003, pages 48-55)
Page 28 : "Les champs ELF, à supposer qu'ils influent sur le
processus de cancérogenèse, agissent plus probablement comme
promoteurs que comme initiateurs, en favorisant la prolifération de
cellules génétiquement modifiées, plutôt qu'en provoquant la lésion
initiale de l'ADN ou de la chromatine.[...] Des études sur le
développement de cancers de la glande mammaire chez des rongeurs
traités par initiateur chimique donnent à penser que l'exposition à
des champs magnétiques à la fréquence du réseau et de densité de
flux comprise entre 0,01 et 30 mT entraîne un effet de promotion du
cancer"
►
Voilà qui est très rassurant!
Page 28 : "Les données sur le risque de cancer associé à
l'exposition aux champs ELF chez des sujets vivant à proximité
immédiate de lignes électriques semblent concorder pour indiquer
un risque légèrement plus élevé de leucémie chez l'enfant"
►
"Risque légèrement plus élevé" : un rapport de 3!
Page 31 : "1 °C (…) valeur considérée par certains auteurs comme la
limite supérieure d'augmentation de la température sans effet nocif"
[...] "Chez les singes, la dégradation du comportement de
thermorégulation commence dès que la température de la région
hypothalamique augmente de 0,2 - 0,3 °C "
►
Ces 2 résultats ne seraient-ils pas
contradictoires ? Ces "certains auteurs" sont-ils
véritablement indépendants ?
Page 31 : "certains rapports récents indiquent que l'exposition de
rongeurs à des champs de micro-ondes avec des niveaux de DAS de
l'ordre de 1 W.kg -1 pourrait entraîner des ruptures de brins sur
l'ADN des tissus testiculaires et cérébraux"
►
A comparer avec le DAS d'un téléphone portable,
qui est généralement compris entre 0.2 et 1.2, avec une moyenne
légèrement supérieure à 0.6.
Page 31 : "Cette étude paraît donc suggérer qu'un mécanisme non
thermique serait en cause, ce qui demande des recherches
supplémentaires".
►
Tiens, tiens, un mécanisme non thermique...
Pourquoi ne pas alors les étudier ? Et ne devrait-on pas appliquer
le principe de précaution avant que les études n'aboutissent ?
![](images_ondes/portable_enfant.jpg)
Page 37 : "La modélisation du champ magnétique est fondée sur
l'hypothèse d'une conductivité homogène et isotrope du corps
et ne fait appel qu'à des modèles à boucle conductrice circulaire
simple pour évaluer les courants induits dans différents organes et
régions du corps, la tête par exemple, en utilisant l'équation
ci-après, qui s'applique à un champ sinusoïdal pur"
►
Donc si l'hypothèse est erronée, les résultats
des tests le seront également! Or le corps humain est ici modélisé
comme un sac de forme quelconque et rempli d'un fluide homogène, ce
qui n'est évidemment pas le cas! Ni la caractère "vivant" du
corps humain, ni le spectre complet du téléphone ne sont ici pris en
compte, ce qui est tout de même un comble!
Ainsi, le DAS (« Débit d'Absorption Spécifique »,
ou « Specific Absorption Rate » (SAR) en anglais) qui règlemente et
mesure le niveau d'intensité du rayonnement électromagnétique des
téléphones mobiles ne mesure en fait qu'une élévation de température
sous l'effet de ce rayonnement. Le DAS ne concerne donc que les
hautes fréquences, car les basses fréquences ne provoquent pas
d'effets thermiques.
Le DAS n'a ainsi aucune pertinence ou
signification biologique et la meilleure preuve est que les
tests sont la plupart du temps effectués, soit sur des cadavres
d'animaux, soit sur des équivalents synthétiques de tissus ou
d'organes « fantômes » dont les propriétés physiques et chimiques
sont assimilées à celles de tissus vivants, à l'exemple de la photo
ci-dessus. Est-il besoin de préciser que l'organisme humain est un
tantinet plus complexe ?
![](images_ondes/arrow_bordeau.gif)
Conférence du Pr. Gerhard J. Hyland |
Professeur en Physique Théorique à l'Université de Warwick, UK
Traduction de la conférence donnée au
colloque "Téléphones portables, un danger pour la santé ?"
Colloque International, 19 juin 2000, Assemblée Nationale,
Paris,
sous le haut patronage de M. Raymond Forni, Président de
l'Assemblée Nationale |
![](images_ondes/hyland.gif) |
1. Compatibilité Électromagnétique (CEM) entre appareils
L'importance d'assurer la compatibilité (CEM) entre les instruments
électroniques de différents types et le rayonnement des micro-ondes
pulsées utilisées dans la téléphonie mobile GSM est tout à fait
reconnue et acceptée. L'interdiction d'utiliser les téléphones
cellulaires en avion et dans les hôpitaux est familière : elle est
basée sur le fait que leurs émissions pourraient créer - de façon
non thermique - des interférences dangereuses avec les
équipements électroniques sensibles ; d'ailleurs leurs effets
nuisibles possibles sur les stimulateurs cardiaques et les appareils
d'audition ont été le sujet de nombreuses études scientifiques
publiées ces dernières années. Plus généralement, la législation
actuelle sur la Compatibilité Électromagnétique (CEM) de la
Communauté Européenne et du Royaume-Uni exige que tous les matériels
électroniques proposés à la vente dans la Communauté Européenne
puissent fonctionner de manière satisfaisante jusqu'à une exposition
à un champ électrique de 3V/m.
2. Effets thermiques : S.A.R. "Taux
d'absorption spécifique" par les tissus
Malheureusement cependant, la même préoccupation ne s'étend pas
aujourd'hui à l'organisme humain vivant, qui est généralement
considéré comme à l'abri des influences nocives des rayonnements des
GSM, parce que leurs intensités* seraient beaucoup trop basses pour
causer un quelconque degré nocif d'échauffement des tissus de
l'organisme (échauffement quantifié par le "taux spécifique
d'absorption", le S.A.R.)
Et pour le vivant - contrairement aux instruments électroniques -
l'échauffement est généralement considéré être le seul effet nocif
possible. Or des normes (limites recommandées) de sécurité
basées sur ces considérations thermiques (telles que celles de l'ICNIRP
ou CENELEC) permettent des expositions pour les usagers à des champs
électriques plus de dix fois plus fortes que le standard CEM de
3V/m qui concerne les matériels électroniques !
* "L'intensité" est exprimée soit
comme la "force" du champ électrique en V/m, ou celle du champ
magnétique en Tesla, soit comme une densité de puissance, en
Watts/cm2, selon la proximité ou l'éloignement des conditions de
mesure du champ. (L'intensité en V/m concernant l'usage proche du
téléphone portable et l'intensité en Watt/ cm2 concernant
l'exposition du public dans le voisinage d'une station-relais
cellulaire)
3. Effets non-thermiques
La croyance selon laquelle les effets nocifs sur la santé puissent
être induits uniquement par l'effet d'échauffement des rayonnements
micro-ondes est cependant une erreur.
- Premièrement, ceci est empiriquement évident à travers les
rapports nombreux et persistants de problèmes de santé chez
certaines personnes exposées à ce type de rayonnements (qu'ils
proviennent d'un téléphone mobile ou d'une station antenne-relais)
même si l'intensité de ces radiations est bien en dessous des
limites existantes de sécurité, qui sont, rappelons-le, basées sur
le S.A.R.
- Deuxièmement, il existe un volumineux dossier de preuves
accumulées durant ces 30 dernières années dans la littérature
scientifique "peer reviewed" [c'est-à-dire "revu par les pairs",
soumis aux examinateurs des publications scientifiques], qui
indiquent que le rayonnement peut affecter l'organisme vivant de
plusieurs façons non thermiques, dont beaucoup sont cohérentes avec
la nature des problèmes de santé rapportés, tels que maux de
tête, troubles du sommeil, diminution de la mémoire à court terme et
de la concentration, et, dans le cas d'enfants épileptiques, une
augmentation significative de la fréquence des crises.
- Finalement, la capacité de cette sorte de rayonnement d'exercer de
telles influences non-thermiques sur un organisme vivant est une
prévision tout à fait générale de la biophysique moderne.
4. Électromagnétisme des organismes vivants
Le refus d'accepter la réalité des effets non thermiques est en
partie lié à la nature paradoxale de ces effets, par exemple
illustrée par le fait que leur importance se trouve souvent
accrue alors que la puissance du champ irradiant décroît , et
également aux difficultés rencontrées en tentant de répliquer ces
effets.
D'autre part, le même refus d'accepter qu'ils puissent provoquer des
effets nocifs sur la santé chez certaines personnes est dû à un
manque général d'appréciation du fait que les champs
électromagnétiques ne sont pas étrangers à un organisme vivant, mais
jouent véritablement un rôle tout à fait fondamental et
constitutif dans son organisation et son contrôle depuis le niveau
microscopique cellulaire, en remontant jusqu'aux organes et
fonctions : cela revient à dire que c'est le refus d'accepter
qu'un organisme vivant est lui-même un instrument électromagnétique
de grande et intense sensibilité et ainsi est autant vulnérable
aux interférences non-thermiques des champs électromagnétiques
externes que l'est une pièce active d'un équipement électronique,
(encore que dans ce dernier cas, l'influence d'un champ donné est
toujours la même : ce qui n'est pas la situation avec un organisme
vivant !)
Un bon exemple de l'ignorance dominante de ce fait est fourni par le
récent développement de TETRA (Terrestrial Enhanced Trunked Radio
Access) (~Accès Radio Interurbain Terrestre à longue distance) pour
lequel le taux de répétition de la trame de base est 17.6 Hz - quand
on sait que cette fréquence se trouve dans la bande des ondes bêta
de l'activité du cerveau et qu'elle n'est pas seulement proche de
celle à laquelle un flash de lumière visible peut provoquer des
crises chez les épileptiques photosensibles, mais aussi proche
de la modulation de fréquence pour laquelle on retrouve un maximum
d'anomalies dans le transfert des ions calcium dans les cellules,
quand elles sont irradiées par des micro-ondes pulsées de faible
intensité !
5. Sensibilité électromagnétique du "vivant"
Que la faible intensité du rayonnement en micro-ondes pulsées
utilisée aujourd'hui dans la téléphonie mobile GSM puisse exercer de
subtiles influences non thermiques sur l'organisme humain s'explique
en premier lieu parce que les micro-ondes sont avant tout des
ondes, et comme telles, ont des propriétés autres que leur seule
intensité. En particulier, le rayonnement comprend certaines
fréquences bien précises qui facilitent leur discernement par
l'organisme vivant, et par lequel il peut en retour être affecté.
C'est parce l'organisme humain dans son état "vivant" fonctionne
lui-même à travers une variété d'activités biologiques électriques
de nature oscillatoire, chacune caractérisée par une fréquence
particulière, dont certaines se trouvent être proches de celles
utilisées dans les GSM.
Les normes (limites recommandées) de sécurité existantes, basées
exclusivement sur la considération du SAR, n'apportent aucune
protection contre de tels effets, puisqu'elles limitent
seulement l'intensité du rayonnement des micro-ondes, en les
abaissant suffisamment pour garantir que l'échauffement des tissus
par l'absorption d'énergie émanant des micro-ondes ne soit pas
excessive par rapport à ce que peut supporter le mécanisme
thermorégulateur du corps et que l'homéostasie ne soit pas
compromise.
Il faut réaliser ici que la "vie" dans l'organisme - "le vivant"-
n'entre en ligne de compte que pour l'importance d'une augmentation
de température au-delà de laquelle se produisent les effets
nuisibles sur la santé : alors que l'échauffement lui-même se
produit indépendamment de ce que l'organisme soit vivant ou mort !
Par opposition, pour que le rayonnement puisse exercer ses
influences non thermiques, il est essentiel que l'organisme soit
vivant, car dans ce cas seulement se produit une excitation des
diverses activités électriques oscillatoires endogènes, par
lesquelles le rayonnement peut atteindre le système biologique : un
organisme mort n'a plus aucun ECG ou EEG avec lequel un champ
électromagnétique extérieur puisse interférer !
Ainsi, tout comme une radio ou un autre composant électronique
doivent être allumés et correctement réglés, pour pouvoir
fonctionner ou subir des interférences avec le signal extérieur
d'entrée, l'organisme lui-même doit être alimenté en énergie,
(c'est-à-dire : vivant) pour être sensible aux effets non thermiques
du rayonnement.
6. Protections biologiquement inadéquates
Les règles de sécurité existantes négligent par conséquent le fait
le plus discriminatoire de tous, c'est-à-dire le caractère vivant de
l'organisme irradié ; elles ne couvrent qu'"une seule face de la
pièce"- le côté thermique - en laissant la personne exposée
vulnérable à de possibles effets nocifs sur la santé, provoqués par
le côté non thermique, complètement laissé dans l'ombre.
La même critique s'applique bien sûr à tout système de protection
dont le but est seulement une réduction de l'intensité du
rayonnement micro-ondes émis par un téléphone portable vers ou dans
la tête de l'utilisateur - soit par un écran de protection ou par
l'emploi d'un kit mains libres. Car l'utilisateur est
toujours vulnérable, particulièrement aux champs magnétiques de
basse fréquence que l'on ne peut pas éliminer, qui sont associés
avec les montées de courant émis par la batterie du portable, et
sont inévitables pour doter le signal micro-ondes des
caractéristiques nécessaires à l'émission en norme TDMA (Time
Division Multiple Access ~Division du Temps à Accès Multiple),
système employé aujourd'hui dans les GSM.
La forte nocivité de ces champs a été récemment mise en évidence par
des expériences sur des embryons de poulets.
Manifestement, les effets non thermiques sont plus reliés à un
transfert d'information du champ irradiant vers l'organisme vivant,
en raison de sa capacité à "reconnaître" certaines caractéristiques
de fréquence du rayonnement, qu'à son aptitude à absorber l'énergie
de ce champ.
Cependant, pour que l'organisme soit capable de discerner un
rayonnement faible en regard de ses propres émissions thermiques à
des températures physiologiques, ce rayonnement doit avoir une
certaine intensité minimale, ou alors un degré de cohérence
relativement élevé.
Cette intensité minimale est cependant, bien en dessous (de l'ordre
de10-15 Watts/cm2) de celle nécessaire pour provoquer un
échauffement tissulaire (de l'ordre de10-3 Watts/cm2) en relation
avec la fréquence porteuse (micro-ondes) du rayonnement.
7. Fréquences "bio-actives" : micro-ondes et ELF
Les fréquences particulières utilisées dans la téléphonie mobile GSM
que l'on doit considérer comme particulièrement "bio-actives" sont
celles de la porteuse micro-ondes (900/1 800 MHz) et celles de
certaines modulations qui caractérisent le signal du système TDMA -
spécifiquement le taux de répétition multiframe de 8,34 Hz, et la
périodicité 2 Hz associée avec le mode de transmission discontinue (DTX)
du portable ; ce dispositif d'économie d'énergie devient actif quand
l'utilisateur reçoit mais ne parle pas.
Pour entretenir correctement leurs activités métaboliques, les
systèmes biologiques hautement organisés ont des activités
électriques oscillatoires au niveau cellulaire, dont les fréquences
résident généralement dans la bande micro-ondes. On comprend mieux
ainsi les effets spectaculaires de micro-ondes d'ultra basse
intensité sur des processus aussi fondamentaux que la division
cellulaire et la communication intercellulaire ; d'autre part
les deux fréquences ELFs (8,34 Hz et 2 Hz), correspondent à des
fréquences retrouvées spécifiquement dans l'EEG humain,
respectivement dans les bandes alpha et delta des ondes cérébrales.
Cette hypothèse est largement confirmée par la démonstration que
ce type de radiation affecte une grande variété de fonctions du
cerveau humain - telles que l'activité électrique,
l'électrochimie, la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique
et fragilise le système immunitaire.
Cependant, bien que le mode d'action précis par lequel ces
perturbations provoquent des troubles pathologiques ne soit pas
encore totalement élucidé, il y a une relation indéniable entre les
effets non thermiques et la nature de la plupart des problèmes de
santé constatés.
Ce qui est clair, en outre, - parce qu'aussi bien l'apparition de
l'effet initial non-thermique que la gravité de ses effets associés
nuisibles pour la santé sont tous deux dépendants du facteur
"vivant" - ces effets dépendent nécessairement de l'état de
l'organisme, quand il est exposé au rayonnement.
![](images_ondes/normes_autriche.jpg)
Le "State Surgeon" autrichien Dr. Geld
Oberfeld enregistre 600 microwatts par m2
Recommande une limite de 1 microwatt
Normes admises par l'OMS et l'ICNIRP: 10 millions microwatts!
8. Les réponses biologiques individuelles
Evidemment, il existe une grande variabilité d'une personne à
l'autre, dépendant, par exemple, de la stabilité du rythme alpha vis
à vis des interférences ou des phénomènes d'entraînement par le
rayonnement, de la résistance biologique individuelle au stress et
de la solidité du système immunitaire.
En conséquence, une exposition similaire au même rayonnement peut
entraîner des réponses [non thermiques] différentes chez des
personnes différentes (contrairement à ce qui se passe avec
l'instrumentation électronique) ; ceci est cohérent avec le fait que
toutes les personnes exposées ne seront pas affectées par des effets
nocifs ; de même qu'avec les difficultés rencontrées dans la
réplication des effets non thermiques dans les expériences de
laboratoire in vivo.
Ceci dépend des prédispositions génétiques de la personne, et du
fait que le stress est cumulatif ; il est donc fort probable
que l'exposition à un champ électromagnétique, en amenant le niveau
de stress de la personne à un seuil critique, soit le facteur
déclenchant d'une pathologie particulière qui était déjà dans un
état de latence instable.
Il faut remarquer qu'une des conséquences caractéristique des
micro-ondes comme l'échauffement, entraînant, par exemple, une
augmentation de température d'1 °C peut être mortelle ou bénéfique
en fonction de la condition de la personne à un moment donné, (par
exemple dans le cas de la fièvre ou de l'hypothermie due au froid,
dans des conditions de fonctionnement extrême de l'organisme).
9. S.A.R. : réduction de l'intensité
Pour couvrir des conditions assez larges d'utilisation, une certaine
marge de sécurité est incluse dans les normes d'intensité autorisées
lors des expositions aux micro-ondes.
Par contre, il existe un manque de consensus en ce qui concerne
l'importance réelle de la marge de sécurité à admettre, ce qui
explique la grande variabilité dans les intensités d'exposition
recommandées par les différents organismes responsables de la
normalisation.
On doit souligner, cependant, que l'effet d'échauffement se produit
toujours, quel que soit l'état de la personne, contrairement à ce
qui se passe pour les effets non-thermiques.
C'est bien sûr, ce fait qui sous-tend la possibilité d'utiliser des
têtes "fantômes" pour déterminer les valeurs SAR ; il devrait
cependant être intégré que la fiabilité des valeurs ainsi
obtenues est subordonnée au fait que les propriétés diélectriques
des fluides synthétiques du "cerveau" utilisés sont assez
approximatives et éloignées de celles de l'organisme vivant réel.
Sur la base du peu d'information disponible, les différences
pourraient s'avérer significatives.
Bien que la réduction de l'intensité d'émission en dessous du seuil
d'apparition d'effets thermiques pourrait peut-être accroître la
résistance de la personne exposée aux effets nocifs provoqués par
les expositions des GSM actuels, cela rendrait en réalité la
technologie inutilisable, car ce seuil est extrêmement bas.
En conséquence, dans la recherche de "la biocompatibilité
électromagnétique" entre l'organisme humain vivant et le type de
rayonnement utilisé actuellement dans la téléphonie mobile GSM, une
stratégie tout à fait différente doit être adoptée.
10. Thérapies électromagnétiques athermiques
Une idée qui s'impose d'elle-même est basée sur l'efficacité
thérapeutique d'exposition à des champs électromagnétiques
athermiques sous différentes formes dans des conditions cliniques
contrôlées, telles celles utilisées, par exemple, pour
l'accélération de guérison des fractures, ou par l'augmentation de
l'efficacité des rayonnements ionisants dans le but d'utiliser des
doses moins toxiques. Peut-être la thérapie par résonance
micro-ondes, est-elle encore plus remarquable, puisqu'elle permet de
restaurer l'homéostasie dans un large éventail de pathologies par
l'utilisation de rayonnement d'ultra faible intensité d'une
fréquence spécifique.
11. Émission magnétique de compensation
L'efficacité de cette thérapie qui agit sur les désordres endogènes
indique non seulement que les champs électromagnétiques ne sont pas
étrangers au corps vivant, mais suggère aussi qu'il pourrait être
possible de réduire les dysfonctions qui sont elles-mêmes provoquées
par des influences "informationnelles "des rayonnements
électromagnétiques extérieurs, contre lesquelles les stratégies
conventionnelles de protection sont impuissantes.
La stratégie appropriée pourrait être d'utiliser un tel type
d'émission de "compensation" pour protéger l'organisme humain de la
pollution électromagnétique extérieure de façon à garantir une
réelle biocompatibilité, essentiellement en utilisant un "antidote"
électromagnétique à la pollution électromagnétique.
C'est la stratégie qui sous-tend une technologie prometteuse
développée par Tecnolab, dans laquelle l'émission de compensation
est un champ magnétique ELF hyperfaible. Ce champ est émis par un
oscillateur autonome lorsqu'il est exposé à un champ
électromagnétique "polluant".
L'efficacité de cette technologie a été établie de façon
expérimentale dans de nombreuses expérimentations indépendantes sur
des organismes vivants (animaux ou humains exposés au rayonnement
d'appareils réels, tels que des téléphones mobiles et VDUs).
Il est nécessaire de souligner alors que cette efficacité biologique
est réelle, aucune différence dans le SAR des appareils GSM ou VDUs
ne serait détectée, si une mesure était faite simultanément avec
l'émetteur de compensation en fonctionnement installé sur ces
derniers : ce qui souligne à nouveau l'inadéquation du concept du
SAR pour étudier les problèmes de réponse biologique et de
biocompatibilité électromagnétique, et alimente le fait que les
effets les plus délétères du rayonnement GSM proviennent de son
influence non thermique sur l'organisme vivant.
12. Biocompatibilité électromagnétique
Une compréhension de la manière dont l'émission magnétique de
compensation réussit à maintenir l'homéostasie, quand un organisme
vivant est exposé à une pollution électromagnétique, est
actuellement le sujet de nombreuses recherches au niveau
international, dans lesquelles des concepts à la frontière des
connaissances actuelles ont été évoqués. Il est d'une extrême
importance de savoir qu'un organisme vivant, tant au niveau
microscopique (cellulaire) que macroscopique, est un système
quantique, loin de l'équilibre thermodynamique. Ceci implique
des possibilités totalement nouvelles selon lesquelles l'organisme
peut être sensible à des champs électromagnétiques hyperfaibles, et
à son tour répondre à ces champs d'une manière entièrement
athermale.
La recherche actuelle suggère fortement que le champ magnétique de
compensation ait pour cible les complexes ions-protéines, dont il
aide à maintenir l'intégrité (par des processus de mécanique
quantique), quand ils sont sous l'influence perturbatrice d'une
pollution électromagnétique externe. Il est en effet bien connu
que les ions Ca, Mg, K et Na jouent un rôle crucial dans les
processus de transduction de signaux qui sont essentiels à un
fonctionnement ordonné (et par conséquent en bonne santé) d'un
organisme vivant.
La stratégie de compensation magnétique développée par Tecnolab
doit donc être considérée comme étant à l'avant-garde d'une nouvelle
génération de technologies qui obtiennent, d'une manière nouvelle et
prometteuse, le plus haut degré de biocompatibilité
électromagnétique possible.
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