Nutriwell: les aliments de la vitalité, les compléments
alimentaires au naturel!
Découvrez avec Nutriwell les aliments de la vitalité,
les compléments alimentaires au naturel! Epices, herbes aromatiques, algues
fraîches (tartares d'algues), graines germées (blé, alfafa, lentilles,
persil,...), jus d'herbe de blé, levure de bière, huiles vierge (huile d'olive, sésame, colza,
macadamia), miel,... Nous aurions tous intérêts à rajouter ces aliments à
tous nos repas, afin de faire le plein de vitamines, sels minéraux,
protéines végétales et autres nutriments. Car seule la vie procure la vie et
la vitalité devrait être le premier critère de notre alimentation!
LES REGLES DE BASE
►Les épices ► Les algues ► Les graines germées
NOUVEAU ► Les jus d'herbe
►La levure de bière ► Les huiles végétales ► Les miels
Les aliments de la vitalité
Nos habitudes influencent non seulement notre santé mais aussi nos sens et,
à consommer toujours les mêmes produits, nous connaîtrons toujours les mêmes
plaisirs…
Plutôt que d’abandonner certains produits, nous vous invitons plutôt à en
tester de nouveaux, à ouvrir grand la bouche aux plaisirs sains. Au-delà des
fruits et des légumes, nous allons voir maintenant quelques aliments dont le
rajout à notre consommation se révèlerait, à tous les points de vue,
particulièrement bénéfique…
Mieux manger n’est pas triste, comme nous le pensons parfois, mais au
contraire plus vivant et coloré, de même que retrouver le goût du naturel
permettra à nos sens de gagner en finesse et en subtilité… Il n’est pas
question en effet de régime alimentaire mais plutôt de liberté alimentaire :
la liberté de retrouver le sens du vrai et de se détourner de l’artificiel ;
la liberté de se faire plaisir mais aussi de se contrôler ; la liberté de
tout consommer mais aussi de ne pas consommer partout. Nous sommes libres de
choisir nos propres règles de vie…
Mangez épicé, c'est la santé!
Les épices véhiculent depuis toujours l’exotisme et les mystères de
l’ailleurs. Coûteuses épices qui valaient à une époque parfois plus cher que
l’or ou le diamant… Nous les redécouvrons aujourd’hui grâce à la
mondialisation des cuisines mais il n’en fût pas toujours ainsi : tous les
plats du Moyen Age en contenaient ! Si elles sont un peu tombés en
désuétude, c’est parce que nous cuisinons moins : à la base, nos aliments
sont relativement fades et seuls les condiments permettent de relever leur
saveur.
Au niveau des plats industriels, c’est encore pire : les processus de
conservation détruisent les éléments aromatiques et il a fallut, pour que
les plats restent appétissants, développer toute une pléthore d’adjuvants,
des exhausteurs de goût aux arômes alimentaires. Certains industriels
continuent certes à utiliser des épices mais les quantités (et la qualité)
sont généralement négligeables. Pour vraiment manger épicé, il faudra donc
redécouvrir la cuisine dans sa cuisine! Ce n’est pas le moindre de ses
bienfaits…
Les épices et les aromates sont des substances aromatiques d'origine
végétale : nous les trouvons sous forme de poudre, de rhizome, de fleurs, de
graines ou de feuilles. Si toutes les épices sont des condiments dans le
sens où elles relèvent la saveur des aliments, tous les condiments ne sont
pas des épices. C’est le cas par exemple de la moutarde, la sauce soja, les
sauces ou le sel, dont les excès entraîneraient en France 75.000 accidents
cardio-vasculaires par an dont 25.000 décès. Plus de 80 % du sel consommé le
serait sous forme « cachée » dans les préparations industrielles… Voir
article spécifique sur les exhausteurs de goût dans la section Malbouffe.
Nous utilisons en général une trentaine d’herbes aromatiques et d’épices
mais il y en a près de deux cents. Il existe des épices doux de type « eau »
(la cannelle, le curcuma, le cumin, le clou de girofle, la noix de muscade,
la vanille,…) et des épices brûlants de type « feu » (poivre, paprika,
piment, gingembre,…) Ces dernières sont les plus réputées car nous leur
prêtons des vertus toniques et aphrodisiaques. Le terme épicé revêt ainsi un
caractère grivois comme dans l’expression avoir une vie épicée…
Les épices stimulent les sens et sont sources de plaisirs. « Les épices sont
un langage qui s’adresse également à l’affectif, qui touche à l’émotionnel.
[…] Les épices redonnent du goût à la vie, la pimentent ! Un aliment brut ne
donne que peu d’enthousiasme. » témoigne Bernard Kimmel. (1) Du fait de
leurs vertus thérapeutiques, les épices furent également longtemps
considérées comme des médicaments.
Presque toutes les épices possèdent un pouvoir antiseptique, que l’on
appréciera notamment dans le vin chaud servi en hiver. Elles ont aussi un
pouvoir digestif puisqu’elles stimulent les sécrétions du tube digestif :
les associer à un plat permettra de mieux le digérer. La cannelle est par
exemple aussi antispasmodique, tonique et bactéricide… Le poivre est
bactéricide et servait autrefois de conservateur pour la viande ; il sert
aussi de digestif lorsque l’alimentation est très carnée.
Il y a bien sûr des précautions d’emploi : les estomacs fragiles et les
personnes atteintes d’hémorroïdes se méfieront des épices épicées brûlantes.
Attention aussi au dosage : à 3 grammes, le safran est abortif et à 5
grammes, il peut être mortel… Il y a enfin les sources d’approvisionnement :
les épices demandent peu d’engrais et de pesticides mais certains sacs de
jute utilisés pour le transport sont traités au DDT… Le poivre, victime de
la spéculation (son prix a été multiplié par cinq dernièrement) est souvent
coupé avec des accommodants de type poudre de noyau d’olive, à un taux
pouvant aller jusqu’à 40%... Le vrai poivre de Madagascar est plus cher mais
la satisfaction vaut bien un petit sacrifice…
Quant aux herbes aromatiques (persil, fenouil, cerfeuil, ciboulette, thym,
coriandre, estragon, romarin, basilic, origan, sauge, laurier…) elles sont
gorgées de vitamines, de sels minéraux et d’oligoéléments et devraient être
consommées à tous les repas. Rajouter de la verdure à tous les plats,
tartines ou fromages éveille les sens et les organismes...
Mais attention! Les instances européennes autorisent l’irradiation des
herbes aromatiques, des épices et des condiments... Si vous n'appréciez pas
les rayons gamma, la qualité biologique serait donc à privilégier!
Une thalasso dans son assiette
Dépassons un peu nos préjugés : les algues nauséabondes échouées sur les
plages n'ont rien à voir avec les algues vivantes cueillies à la main dans
les quelques gisements d'algues réputés qui parsèment les océans. Il s’agit
alors de zones marines classées par l'Unesco comme "Réserve de biosphère,
patrimoine de l'humanité" où des circonstances naturelles (courants, relief,
amplitude de marée) participent à la pureté et à la qualité irréprochable de
l’eau.
Il n'y a pas non plus dans les algues de concentration de produits toxiques
comme dans les coquillages. Au contraire: c'est notamment grâce à l'action
des algues que la mer se régénère des attaques extérieures et notamment de
la pollution aux hydrocarbures. Comme le dit la spécialiste Carole Dougoud,
« Les algues permettent l’oxygénation de l’eau de mer par la synthèse
chlorophyllienne. Elles jouent pour l’océan le même rôle que le règne
végétal pour la terre : recyclage des matières toxiques et assainissement de
l’environnement. Loin d’être suspecte, l’algue est un «témoin de la
pollution» et elle cherche toujours à assainir le milieu. 60% de l’oxygène
de notre planète provient des algues microscopiques ? Du phytoplancton… »
(2)
Bonnes pour l'océan, gorgées des bienfaits de l'eau de mer, les algues sont
donc bien évidemment bénéfiques pour notre organisme, et dans des
proportions remarquables! Les algues procurent en effet de 10 à 20 fois plus
de sels minéraux et de vitamines que les aliments terrestres :
► Des protéines végétales sous forme d'acides aminés, biodisponibles sans
effort et alcalinisantes, à la différence des autres sources de protéines.
Il y a plus de protéines dans les algues que dans la viande, le poisson ou
le soja ! En termes d’acides aminés, 30 g de Nori ou de Dulse valent par
exemple 100g de steak.
► De 6 à 34% de minéraux et d'oligo-éléments sous forme équilibrée (ils sont
tous présents!) : Calcium (de 8 à 14 fois plus que le lait pour certaines
variétés), Magnésium (4 fois plus que le germe de blé), Phosphore,
Potassium, Zinc, Cuivre, Or, Argent... plus 13 vitamines dont la B12, rare
chez les végétaux
► Des hydrates de carbone sous forme de fibres douces, efficaces contre la
tendance au sucre et la paresse intestinale. Ceux-ci procurent de l'énergie
tout en étant hypocaloriques.
► Des enzymes qui facilitent la digestion
Les algues sont ainsi une excellente solution pour les personnes allergiques
au lait ou souffrant d’un excès de cholestérol. Elles offrent également une
aide précieuse lors de régimes d’élimination car il s’agit d’un aliment
complet hypocalorique qui permet de normaliser le poids sans souffrir de
faim, de fatigue ou de carence. Elles fortifient le système immunitaire,
possèdent une action détoxinante vis-à-vis des pollutions modernes (métaux
lourds, résidus de pesticides et substances radioactives) et participent au
maintien de l’équilibre psycho-émotionnel en augmentant la résistance au
stress.
Comment avons-nous pu passer à côté de tels bienfaits ? En fait, les vertus
des algues sont connues depuis très longtemps : les marins les utilisaient
autrefois pour se prémunir du scorbut et les japonais, avec notamment leurs
sushi à base de Nori, les consomment régulièrement. Serait-ce une raison de
leur longévité ? La méconnaissance de nos nutritionnistes pour cet aliment
miracle n’en est que plus surprenante et révélatrice des lacunes que
comporte toute formation…
Comment les consommer ? Le plus simple est l’utilisation d’une préparation
prête à l’emploi de différentes algues : les tartares d’algues. La
proportion d’algues varie alors de 30 à 45% et le reste des ingrédients se
composent d’huiles végétales et de nombreux condiments. Préparations très
savoureuses, une ou deux tartines sur du pain complet suffiront généralement
à remplacer un repas…
La vingtaine d’algues consommables se marie toutefois facilement à tous les
aliments. Le secret, selon Carole Dougoud, est de « devenir intime avec
elles pour savoir laquelle incorporer en touche colorée dans vos recettes
favorites. Essayez-les l’une après l’autre en pensant qu’il s’agit de
légumes et vous aurez vite repéré vos préférées ou celles de vos enfants et
amis. Votre goût changera aussi avec les saisons. Les algues vertes (laitue
de mer, ao-nori), les algues rouges (dulse, nori) et les algues brunes (wakamé,
spaghetti de mer) sont délicieuses tout simplement en salade avec des
légumes râpés, des herbes aromatiques, une bonne sauce et des graines
germées. Vous pouvez aussi toutes les cuire et varier à l’infini les
mélanges selon votre humeur, la saison ou vos besoins. » Bon appétit !
Les germes de la vie
Au commencement était la graine... C’est dans la graine que se concentrent
en effet toute l’énergie et tous les éléments destinés à la croissance. La
graine est un gigantesque potentiel de vie et, chez les végétaux, le germe
en est sa première manifestation. C’est en germant que les graines
deviennent biogéniques et apportent la vie. Pour un peu, nous aurions
presque des scrupules à en consommer…
Ce serait bien dommage : on trouve dans les graines germées l’une des
meilleures sources de vitamines et de minéraux. Riches en hormones mâles et
femelles, disponibles dans leur forme la plus assimilable, elles peuvent
aussi retarder le processus de vieillissement. Tout le monde sait que
graines et céréales (complètes) sont bonnes pour la santé et doivent faire
partie d’une alimentation équilibrée. Eh bien le taux de vitamines,
minéraux, oligo-éléments et enzymes augmente sensiblement dans les graines
germées.
Prenons par exemple le germe de blé, l’un des aliments les plus
intéressants, notamment pour le bon fonctionnement du cerveau : après 5
jours de germination, la vitamine C a augmenté de 600% , celle de vitamine A
et de vitamine B2 de 300 % , celle de B6 de 200%... Le germe contient
également les vitamines B1, B3, B5, E, D, B8 et B9, des minéraux (phosphore,
calcium, potassium, sodium, chlore, soufre, magnésium, cuivre, manganèse,
fer, cobalt, bore, molybdène), des fibres, des protéines, de la choline
(pour la mémoire), de la bétaïne,... L'alfalfa (luzerne), l’autre vedette,
contient de la chlorophylle, les vitamines A, B, C, D, E, G, K et U, une
grande quantité de fer, de calcium, de phosphore et de soufre…
Il existe de nombreuses autres possibilités. Les graines à germer
appartiennent à quatre grandes familles :
► Les légumineuses : azuki, fenugrec, lentille, pois, pois chiche, soja,
haricots,...
► Les céréales : blé, seigle, avoine, maïs, millet, riz, quinoa,
sarrasin,...
► Les fruits oléagineux : sésame, amande, tournesol...
► Les légumes : alfalfa, carotte, brocoli, fenouil, radis, persil, oignon,
moutarde, céleri...
On en trouve de plus en plus dans le commerce (exigez la qualité bio : nul
besoin de pesticides pour développer la vie!) mais il très facile de les
préparer chez soi. Durant votre enfance, n’avez-vous pas fait germer des
graines dans un coton ? Eh bien c’est aussi simple et joli que cela !
Observer la germination d’une graine reste un enchantement pour les sens et
l’esprit… Le seul matériel nécessaire consiste en un bocal à large
ouverture, de l’étamine, du tulle ou du nylon pour le couvrir et quelques
élastiques pour le maintenir en place. Encore plus simple : les germoir à
plusieurs étages vendus dans le commerce. Il suffit alors de remplir le
récipient supérieur d’eau une fois par jour et de vider celui du bas… Le
miracle de la nature tient à peu de chose… La germination prendra entre 2 et
8 jours selon les graines. On les rincera correctement à l’eau avant de les
consommer et on les stockera quelques jours maximum au réfrigérateur.
Existe-t-il des contre-indications ? Très peu. Même ceux qui supportent mal
le blé cru l’accepteront sous forme de germe. La germination rend en effet
les céréales plus assimilables, même sans cuisson. Les personnes aux
intestins fragiles les intégreront progressivement dans leur alimentation et
les enfants les éviteront avant l’âge de 7 mois. Les graines germées sont
particulièrement recommandées lors des périodes de grossesse, de fatigue, de
croissance ou de maladie : c’est à ce moment que nous aurions le plus besoin
de leur extraordinaire vitalité…
En complément alimentaire ou pour relever un plat, les graines germées
s’intègrent facilement à la cuisine. « Les graines germées d’oignon, par
exemple, sont remarquables avec du poisson, et celles du fenugrec avec de la
volaille ! L’alfalfa, lui, se marie bien avec les crudités. Quant aux
graines de tournesol germées sous forme de jeunes pousses, elles font à
elles seules une délicieuse salade » témoigne Jacques Pascal Cusin. (3)
Les jus d'herbe
Variante plus restrictive que les graines germées puisque limitée au blé ou
à l'orge, le jus d'herbe est le réflexe chlorophylle par excellence (l'herbe
de blé en contient 70%), équivalent végétal de l'hémoglobine humaine: les
deux molécules sont en effet très similaires, la différence étant que
l’élément central de la chlorophylle est un atome de magnésium, alors que le
sang humain contient du fer. Le scientifique allemand Hans Fischer obtiendra
le prix Nobel de chimie en 1930 pour cette découverte.
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Elément clé de la photosynthèse, c'est grâce à la chlorophylle (du grec
khlôrós "vert" et phúllon "feuille") que les plantes et les algues
synthétisent l'énergie solaire. Ce "concentré de pouvoir solaire"
(expression du Dr. Birscher) nous est également bénéfique via la capacité de
la chlorophylle à régénérer notre propre sang et à stimuler l'ensemble de
notre système digestif.
Les bienfaits de la chlorophylle, sang vert, super aliment, sont ainsi
innombrables:
► Oxygénation de l'organisme via l'amélioration de la circulation sanguine
► Détoxification du système lymphatique via notamment l'évacuation des
métaux lourds et la régulation du cholestérol
► Antioxydant et donc antivieillissement via la régulation des radicaux
libres. Le jus d'herbe de blé a été poétiquement appelé "élixir de
rajeunissement" ou "plasma de jeunesse".
► Anti-inflammatoire et régulateur de la tension nerveuse
► Régulation de l'équilibre acido-basique via son pouvoir alcalinisant
(arthrite, arthrose, polyarthrite,...)
► Régénération de la sphère digestive (gastrite, ulcère) et stimulation
hépatique.
► Renforcement du système immunitaire dans son ensemble via ses précieuses
enzymes
► Stimulation de la croissance et réparation de l'organisme
Au-delà des 70% de chlorophylle, les jus d'herbe sont également
d'excellentes sources de vitamines A, B (dont B12), C et E. Le jus d’herbe
de blé apporte de la vitamine B17 tandis que le jus d’orge apporte de la
vitamine K. Côté minéraux et oligo-éléments, nous retrouvons notamment fer,
magnésium, phosphore, potassium, sélénium et zinc. Enfin, une trentaine
d'enzymes et 8 acides aminés essentiels.
Pour faire plus simple, 6,5 cl (65 ml) de jus d'herbe de blé renfermerait
autant de vitamines et de minéraux que 1 kg de légumes frais et contiendrait
l'ensemble des vitamines et minéraux essentiels à l'homme!
Il est possible de trouver les jus d'herbe sous forme de poudre (en
s'assurant alors que la déshydratation a été réalisée à une température
inférieure à 40°C histoire de préserver les enzymes et vitamines) mais rien
ne vaut la beauté et la fraîcheur des pousses cultivées avec amour et
patience : une dizaine de jours pour obtenir de belles pousses!
Nous vous proposons aux 8 des bacs de blé prêts à la découpe au tarif de CHF
38.-
La consommation du jus d'herbe est amusante, ne serait-ce que pour voir la
tête de ceux qui n'y ont jamais goûté. Le jus de blé est doux et sucré. Le
jus d'orge est amer et moins apprécié. La forte odeur d'herbe est
caractéristique.
Vu son fort pouvoir détoxifiant et sa richesse en principes actifs, les
doses sont forcément réduites et cela tombe bien car un bac dure ainsi toute
une semaine. On augmentera progressivement la dose (de 3 à 6 cl par jour)
mais on veillera à consommer les jus rapidement après extraction, en dehors
des repas (éventuellement en apéritif) et idéalement à jeun. D'ailleurs, vu
sa richesse en nutriments haute vitalité, le jus d'herbe permet même de
sauter le repas de midi, café en prime !
Toute la famille peut naturellement en profiter mais les enfants n'aiment
généralement pas beaucoup (ou pas du tout) et il faudra être créatif via
l'adjonction d'autres fruits ou légumes pour dépasser ce goût d'herbe très
caractéristique. Le jus d’herbe est également contre-indiqué pour les femmes
enceintes et allaitantes ainsi que les personnes souffrants de maladie
cœliaque. Prudence également pour les personnes intolérantes au gluten.
Extracteur Jazz, CHF 680.- (plusieurs coloris possible mais une seule double
vis!)
Aucune transformation en ruminant n'a par contre été constatée car les
herbes ne se broutent pas (une approche chewing-gum demeure possible en
recrachant les fibres) mais se préparent dans un extracteur à jus approprié.
Attention: si tous les extracteurs de jus d'herbe peuvent correctement
produire de délicieux jus de fruits ou de légumes, le contraire n'est pas
vrai! Nous vous proposons à cet égard le modèle Jazz à double vis, cette
particularité lui permettant de produire de 20 à 30% de jus de fruits ou de
légumes supplémentaire : au lieu d'être rejeté sur les côtés par force
centrifuge, les aliments sont lentement broyés au centre et libèrent ainsi
tout leur potentiel. Le nettoyage est également facilité.
Venez découvrir les jus d'herbe et nos autres proposition Nutrition Haute
Vitalité au Centre Les 8 !
La levure de bière
En tant que complément alimentaire sain, facile d’utilisation et peu
coûteux, la levure de bière n’a pas de concurrents ! Dès 1938, la Société
des Nations (S.D.N.) recommandait ainsi sa consommation dans les pays
sous-développés souffrant de malnutrition.
Son nom savant, saccharomyces cerevisiae, signifie littéralement «
champignon de la bière qui utilise du sucre ». Il s’agit d’un champignon
microscopique unicellulaire, naturellement présent dans l'air, et qui
possède la propriété de provoquer la fermentation alcoolique de certains
sucres en l’absence d’oxygène. La levure de bière est le produit de la
fermentation du malt (orge germée) et du houblon, après séparation de la
bière. Il ne faut donc pas la confondre avec la levure chimique utilisée en
pâtisserie. Fraîche, sa durée de conservation est extrêmement faible. On la
préfèrera donc sous forme de paillettes ou de poudre sèche.
La liste de ses vertus est impressionnante, puisqu’elle possède de très
nombreux éléments vitaux essentiels :
► des protéines (près de trois fois plus que dans la viande) avec tous les
acides aminés indispensables
► des substances minérales : calcium, cuivre, fer, magnésium, phosphore,
potassium, soufre,…
► des vitamines, notamment celles du groupe B (indispensables pour le
métabolisme des sucres, la croissance, la santé de la peau et des cheveux,
la formation d’anticorps et notre mental,… bref, pour la santé et la
tonicité en général !)
► des enzymes en grande quantité.
En assaisonnement sur les salades, les laitages ou les plats chauds (ne pas
dépasser 40°C), à chaque repas, quelques cuillères à café de levure de bière
procureront vitalité et un délicieux goût malté. Sauf traitement spécial, il
ne faudrait pas dépasser 20 grammes par jour de paillettes ou 2 à 3 grammes
de poudre (moitié moins chez l’enfant). La levure de bière ne présente
aucune contre indication mais elle contient de l’azote qui fermentera dans
une flore intestinale en mauvaise condition ou s’il existe des problèmes de
digestion…
Une vie mieux huilée
En vingt ans, la consommation française d’huile d’olive a triplé, atteignant
près d’un litre par personne et par an. Encore un effort : les Italiens ou
les Espagnols en consomment en moyenne dix litres et les Grecs vingt litres…
Symbole de la paix, le rameau d’olivier est aussi celui d’un business en
plein essor… « Le matin, une cuillère à soupe d’huile d’olive à jeun avec
quelques gouttes de citron exerce un effet bénéfique sur le foie et les
fonctions biliaires » conseille Jacques-Pascal Cusin. (4)
Selon un nombre croissant de chercheurs, le régime préhistorique (qui se
rapproche du régime méditerranéen) est celui convient le mieux à notre
métabolisme : or, un tel régime apportait jusqu’à 60% des calories sous
forme de graisses. A partir du moment où il n’y a pas abus de calories,
aucune corrélation d’importance n’a en outre pu être établie entre les
graisses alimentaires et la masse grasse corporelle. (5)
Ceci étant dit, toutes les graisses ne se valent pas. On parle de bonne ou
de mauvaise graisse en fonction de son incidence sur le taux de bon ou de
mauvais cholestérol :
► Les mauvaises sont les graisses saturées : elles augmentent le taux de
cholestérol sanguin et favorisent les maladies cardiovasculaires. Elles ont
essentiellement une provenance animales (viandes, charcuteries, beurre,
laitages, fromages, glaces,…) mais toutes les huiles végétales en
contiennent également, dans une proportion générale de 10 à 20%. Certaines
huiles végétales utilisées par les industriels (huile de palme, de noix de
coco) en contiennent même une majorité. Leur consommation devrait être
réduite.
► Les bonnes sont les graisses insaturées : les huiles à dominance
mono-insaturées (olive, argan, arachide, avocat, macadamia, noisette,…)
augmentent le taux de bon cholestérol (HDL) tandis que les huiles à
dominance poly-insaturées (colza, germe de blé, maïs, noix, pépins de
raisin, sésame, soja, tournesol…) favoriseront une baisse du mauvais
cholestérol (LDL) et du taux global de cholestérol.
Certaines huiles végétales contiennent également des acides gras dits
essentiels, nécessaires à notre bon métabolisme et non produits par
l’organisme. Il s’agit notamment des fameux oméga-3 (ou acide alpha-linolénique),
que l’on retrouve surtout dans les huiles de lin, chanvre, colza, soja et
noix ainsi que dans les poissons gras, les crustacés, les algues et
certaines viandes élevées en plein air.
Comme le rapporte Thierry Souccar, « la santé vient de l’équilibre » et cet
équilibre a été rompu au profit des oméga-6 et au détriment des oméga-3. «
La majorité de la population, qui consomme du tournesol, est aujourd’hui
carencée en acide alpha-linolénique » explique le docteur François Mendy,
l’un des meilleurs spécialistes français des lipides. (7) Nul besoin de se
précipiter dans une pharmacie pour commander vos gélules d’oméga-3 à prix
d’or (8) : changez simplement d’huiles et consommez davantage de poissons !
Deux cuillérées à soupe d’huile de colza par jour suffiraient en effet à
équilibrer nos besoins en oméga 3. (9)
La plupart des huiles végétales contiennent également de la vitamine E, un
puissant antioxydant naturel qui aide à combattre les radicaux libres
responsables du vieillissement des cellules et de nombreuses affections
chroniques. Le champion toute catégorie est l’huile de germe de blé, avec un
taux compris entre 250 et 300 mg/100gr.
L’huile idéale (peu d’acides gras saturés, un équilibre entre mono et poly,
un apport en acides gras essentiels et un bon taux de vitamine E) n’existe
pas. La plus équilibrée est l’huile d’olive mais il serait préférable de
varier ses plaisirs et de créer ses propres mélanges : Olive + Colza pour
les assaisonnements par exemple + une huile d’arachide pour les fritures
(qui restent toutefois déconseillées comme méthode de cuisson) +
éventuellement Germe de blé et Macadamia. Tout cela suppose de jongler avec
plusieurs bouteilles mais n’est-ce pas aussi là que réside aussi le charme
de la cuisine ?
Les bienfaits des miels
« Rien ne ressemble à une âme comme une abeille,
elle va de fleur en fleur comme une âme d'étoile en étoile,
et elle rapporte le miel comme l'âme rapporte la lumière.»
(Victor Hugo, Quatre-Vingt-Treize)
Aliment aux propriétés quasi-magiques, le miel est connu depuis la nuit des
temps. Il est ainsi à l'origine de nombreux mythes et symboliques. Dans la
mythologie grecque, le fils du dieu Apollon, Aristée, possède des ruches et
enseigne l'apiculture aux hommes, tandis que les dieux de l'Olympe font du
miel leur boisson favorite. Dans l'ancienne Egypte, les abeilles naissent
des larmes du Dieu solaire Râ et le miel fait partie de toutes les offrandes
religieuses. Chez les Celtes, buveurs d'hydromel, source d'immortalité,
l'abeille évoque la sagesse et l'immortalité de l'âme. En Inde, l'abeille
représente parfois l'esprit s'enivrant du pollen de la connaissance. Du fait
de son ambivalence - la douceur du miel et la punition du dard - l'abeille
est parfois l'emblème du Christ. Le Coran décrit le miel comme "le premier
bienfait que Dieu a donné à la Terre" et, selon le Prophète, le miel rend la
vue, conserve la santé et ressuscite les morts! Chez les indiens d'Amérique,
le miel est un élément majeur dans les rituels d'initiation et de
purification. Chez les gouvernants, la communauté des abeilles - avec ses
ouvrières et sa reine - inspire le système monarchique: Napoléon 1er fait de
l'abeille un motif omniprésent, sur ses tapis comme sur son manteau de
sacre...
Produit 100% naturel, sans aucun additif ni conservateur, le miel est un
concentré de bienfaits et de douceurs! Quelques propriétés:
► Composé d'environ 75% de sucres simples (fructose et glucose pour 70%,
saccharose seulement 5% contre 100% pour le sucre blanc) facilement
assimilés par l'organisme, le miel est de la dynamique énergétique! C'est un
aliment idéal pour les personnes actives et les sportifs puisqu'il augmente
l'endurance et favorise la récupération.
► Le miel a un pouvoir sucrant deux fois plus important que le sucre mais
apporte moins de calories. On aurait donc tout intérêt à remplacer la
saccharose raffinée, dévitalisée et blanchie (le sucre blanc industriel
"classique") que nous consommons (presque) tous (voir la section
manipulations), par du miel...
► Le miel a toujours été reconnu comme une source de longévité, il possède
un pouvoir cicatrisant en application externe et est un remède réputé contre
les irritations de la gorge.
► Le miel, grâce à ses sels minéraux, aide à la croissance en favorisant la
rétention du calcium et du magnésium et aide à combattre l'anémie en
favorisant la production de globules rouges. C'est ainsi un aliment à
privilégier chez les enfants (mais à éviter chez le bébé)
► Le miel a aussi des propriétés anti-bactérienne, anti-anémique,
anti-toxique, antiseptique, antibiotique, digestive, régénératrice,
rééquilibrante, reminéralisante et anti-stress...
Evidemment, chaque miel est unique. Les vertus nutritionnelles varient donc
d'un type de miel à un autre, en fonction des fleurs et des plantes dont il
est issu. Globalement, toutefois, le miel est l'aliment de vie par
excellence! Une consommation régulière de miel (environ 40 gr par jour)
renforce l'organisme et aide à compenser les carences alimentaires.
Hippocrate, le père de la médecine (460.377 av. J.C), utilisait le miel pour
la confection de nombreux médicaments...
Sources:
(1) Interview de Bernard Kimmel, responsable de la société distributrice
d’épices Bio Arcadie dans Sat’Info, le livret d’information des magasins Bio
Satoriz, Mars 2004. Voir http://www.satoriz.com
(2) Carole Dougoud Chavannes, « Algues: légumes de la mer », Editions La
Plage. Voir également http://www.guidebienetre.com Remerciements également à
Carole pour son aide sur cette section.
(3) Jacques Pascal Cusin, Santé et vitalité par l’alimentation vivante,
Albin Michel, 1996.
(4) Jacques Pascal Cusin, op. cit., p. 177
(5) Thierry Souccar & Isabelle Robard, op. cit., p. 87 à 93 / Contrairement
à la logique scientifique, un programme de nutrition français (le PNNS)
conseille néanmoins de « réduire les lipides à moins de 35% de l’apport
journalier ».
(6) Anne Abile-Gal, Les bienfaits du lin, Santé magazine, Août 2004, p.72 /
Le lin est la plante la plus riche en oméga-3: son huile en contient six
fois plus que celle de colza mais comme elle s’oxyde très facilement, elle a
longtemps été interdite en France à la consommation. Les animaux peuvent
être nourris avec des graines de lin.
(7) Thierry Souccar & Isabelle Robard, op. cit., p. 140 à 146
(8) Arnaud Bouillin, La formule magique du docteur Servan-Schreiber, Capital
N°157, Octobre 2004. Où nous apprenons que l’auteur de « Guérir » est le
fondateur et actionnaire d’Isodis, la société qui commercialise les pilules
OM3 et que le prix de cette pilule est 400 fois plus élevé que le coût de sa
matière première, de l’huile de poissons…
(9) Marie-Anne Garcia-Bour, Les oméga 3. A quoi servent-ils ?, Santé
magazine, Juin 2004, p. 81
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