Série L'Autre Choix / Livre 2
Le respect de sa nature
 

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Extraits

 

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PRESENTATION

Le respect de sa nature
S’accepter pour vivre mieux…

L’idée n’est pas de retourner dans les arbres mais de retoucher Terre. L’objectif n’est pas de se passer d’électricité mais de faire la lumière…sur la nature de l’homme. Après ce que nous ne sommes pas, voici ce que nous sommes, pour le meilleur, pour le pire… mais avant tout pour notre bien-être !

 

 

SOMMAIRE   

Introduction

I. Un homme est imparfait et commet des erreurs
La nature des défauts…
L’acceptation des erreurs…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…

II. Un homme est mortel
Une mort dénaturée…
Accepter le départ…
Le sens de la vie…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…

III. Un homme est libre
La liberté de choisir…
Le choix de la liberté…
Choisir ses superstitions…
Maîtriser ses habitudes…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…

IV. Un homme ne devrait pas être violent
Une violence trop humaine ?
Le rôle des médias…
Une solution de facilité…
Changer de perspectives…
Pardonner la violence...
LE TEMPS DE LA REFLEXION…

V. Un homme est (trop souvent) complexé
La mauvaise graine du complexe…
Le complexe au naturel…
Le complexe psychologique…
La préférence du naturel…
L’acceptation du naturel…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…

VI. Un homme devrait être en bonne santé
Les besoins physiologiques
Le bon sens au service de sa santé

VII. Un homme est bon, unique et précieux
Le « je d’ego »…
Au fond de nous…
Nous avons un bon fond…
LE TEMPS DE LA REFLEXION…

Conclusion

 

 

 

EXTRAITS   

Introduction     Le choix de la liberté
Un homme ne devrait pas être violent

 

Introduction    

Nous sommes des « enfants des étoiles », rappelle l’astrophysicien Hubert Reeves : la vie et l’expansion de l’univers proviennent de la mort et de l’explosion des astres célestes. L’infiniment grand a donné naissance à l’infiniment petit…

… qui nourrira à son tour l’infiniment grand : « Mes amis indiens me parlaient souvent de la terre que nous foulons, me rappelant qu’elle est composée de la poussière de nos ancêtres. Ils me disaient aussi que les choses ne meurent pas vraiment mais qu’elles se transforment, que le corps humain retourne à la terre pour nourrir les plantes qui, à leur tour, permettent aux hommes de respirer. » (1)

Oui mais voilà : civilisation oblige, les « sauvages » sont aujourd’hui parqués dans des réserves, les lumières de la ville font de l’ombre aux scintillements de l’espace et ce sont plutôt vers les stars des médias que nous nous tournons désormais lorsque nous voulons rêver…

Nos sociétés sont remarquables : nous nous sommes tellement coupés de la nature que nous voilà à taquiner nos semblables à coups de séjours à la campagne. C’est le principe d’une émission de télé-réalité (2) : s’occuper des animaux, se laver à l’eau froide, se coucher à une heure décente, se lever avec le soleil, s’alimenter sainement, vivre ensemble, communiquer,… Quelles horreurs ! Pas étonnant que certains craquent ! A se demander si la nature de l’homme moderne a encore de nos jours quelque chose de naturel…

Car que faisons-nous d’habitude ? Nous mangeons à outrance des aliments industriels aromatisés, passons nos soirées devant la télévision, dormons mal, gavons notre organisme de médicaments, communiquons par portables, polluons le monde, abrutissons nos sens à coups de décibels ou de parfums chimiques, travaillons pour gagner et consommer toujours plus… Et qui admirons-nous ? La jet-set qui évolue dans un monde encore plus superficiel et artificiel que le notre…

Bien sûr, vous n’êtes pas comme ça. Moi non plus. En tout cas pas autant. Enfin, pas tout à fait… Nous essayons de garder le contact avec la nature. Il s’agit généralement de doses homéopathiques : je prends un arbre que je dilue dans un volume de routes-voitures-bâtiments ; je prends une balade dans un parc que je dilue dans un volume de métro-boulot-télé-dodo, je prends quelques semaines à la montagne ou à la mer que je dilue dans un volume de travail-routines-habitudes… Mais les résultats globaux ne sont pas probants : jusqu’à 75% de toutes les consultations des médecins généralistes seraient de nos jours liées au stress (3)

La nature serait-elle la cause de notre stress ? « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie » disait Pascal. C’est effectivement le principe de l’émission : prendre une personne civilisée, lui enlever le confort de la civilisation et s’amuser de son mal être, confortablement installés sur nos canapés. Depuis qu’elle existe, l’espèce humaine a lutté pour se préserver de la nature et, il n’y a pas si longtemps encore, nous étions moins spectateurs qu’acteurs. Nos ancêtres étaient-ils davantage stressés ou non ? Avaient-ils seulement le temps de l’être ?

L’explosion d’une étoile massive libère plus d’énergie qu’un milliard de milliards de bombe H. En 1883, l’éruption du volcan indonésien Krakatoa fut perçue à 5000 kilomètres. Au 14ème siècle, entre 1347 et 1352, la peste noire fit 25 millions de victimes en Europe soit un tiers de sa population. L’homme est intrinsèquement peu de chose au regard de la violence et de la puissance de la nature.

Devant ce danger perpétuel, la seule ressource de l’homme était son intelligence. Le reproche n’est certainement pas d’avoir essayé de nous protéger : la préoccupation était légitime et nous pouvons être reconnaissants vis-à-vis de nos ancêtres pour leurs efforts et indéniables réussites. En deux siècles, l’espérance de vie a ainsi été multipliée par deux. Le premier problème est d’avoir tant et si bien exploité notre intelligence que ce sont aujourd’hui nos technologies qui représentent les plus gros dangers pour la survie de l’espèce humaine. Le second est de nous être déconnecté de la nature : que m’importent toutes les années gagnées sur la nature si je ne m’y sens pas bien ?

De la nature, nous puisons pourtant notre vie et notre force : notre survie requiert un air pur, une eau saine, des aliments complets et un écosystème régulé. Les voitures, les usines et les supermarchés ne sont, eux, que des gadgets ! Du point de vue de la santé, ils ne nous aident aucunement à vivre ! S’il serait ridicule de prôner un retour dans les cavernes, il conviendrait tout de même de réaliser que seul un quart de la planète a accès au confort dit moderne et que si le monde entier imitait les excès d’un Nord-Américain, il nous faudrait cinq planètes supplémentaires. Déjà, 50% des forêts tropicales humides ont été détruites depuis la Seconde Guerre Mondiale et les meilleurs experts estiment qu’en 2050, de 30% à 50% de toutes les espèces animales et végétales auront disparu… Tous les ans, 5 millions de personnes meurent pour avoir bu une eau contaminée et 3 millions pour avoir respiré un air pollué. « Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas » dit la prophétie d’un Indien Cree.

Reprendre contact avec la nature, ce n’est pas idéaliser la nature mais comprendre la nature des choses. La nature n’est ni morale ni immorale. Elle est amorale c’est-à-dire extérieure à la notion de moralité. Nous ne pouvons donc y porter de jugement de valeur. La nature ne nous aime ni ne nous hait. Elle existe, indépendamment de nous, intrinsèquement en nous.

[...]

L’artificiel ne nous satisfait pas et nous le constatons tous les jours. Notre style de vie est même devenu un facteur de dégénérescence, comme en témoigne le phénomène de l’obésité. En France, l’obésité infantile a triplé en vingt ans et le nombre d’obèses quasiment doublé depuis 1997 pour atteindre près d’un habitant sur dix. Les américains ont une expression pour qualifier cette évolution : ils parlent de patates de salon (coach potatoes). Après l’homo sapiens, l’homo zapiens ? Une patate de salon est inapte à survivre en dehors de sa friteuse, de son environnement protecteur bien huileux et bien gras. Le moindre effort physique lui est douloureux et elle est logiquement la première à disparaître lorsque la nature a le malheur de se manifester. La nature devient dès lors encore plus stressante et tout doit être fait pour la maîtriser et l’oublier. Est-il surprenant que les américains, parmi les plus affectés par cette pathologie (un Américain sur quatre !), soient également les plus grands pollueurs et gaspilleurs de la planète ?

Le développement des allergies est un autre signe du dérèglement de notre organisme. Celles-ci ont doublé en vingt ans et près d’un tiers des français seraient aujourd’hui concernés. L’organisme baigne tellement dans l’artificiel qu’il se révolterait lorsque mis en présence de certaines molécules naturelles. Le monde à l’envers !

Or, il n’y a pas de fatalité : rien ne nous oblige à marcher sur la tête ! Rien, à part évidemment les multiples pressions et manipulations d’un système dont l’une des caractéristique majeure est d’être déconnecté de la nature de l’homme. Voilà pourquoi le respect de sa nature passera, avant toute chose, avant de pouvoir agir, par un certain nombre de réflexions. « Connais-toi toi-même » enseignait Socrate.

Cet ouvrage se propose ainsi d’analyser certains traits de la nature de l’homme. L’idée n’est pas de retourner dans les arbres mais de retoucher Terre ! L’objectif n’est pas de se passer d’électricité mais de faire la lumière… Il complète en cela mon ouvrage L’obsession de la performance. Après ce que nous ne sommes pas, voici ce que nous sommes, pour le meilleur, pour le pire… mais avant tout pour notre bien-être !  

 

(1) Marlo Morgan, Message des hommes vrais au monde mutant. Une initiation chez les aborigènes, J’ai Lu, p.110
(2) La Ferme des célébrités, diffusée sur TF1
(3) « Les études cliniques suggèrent que 50 à 75% de toutes les consultations chez le médecin sont motivées avant tout par le stress, et que, en terme de mortalité, le stress est un facteur de risque plus grave que le tabac », David Servan-Schreiber, Guérir, Robert Laffont, p.18 Le stress serait en outre la première cause d’arrêt-maladie en France.

 

 

 

Le choix de la liberté   

L’interprétation de la religion catholique est intéressante. C’est parce que l’homme fût créé avec des défauts qu’il put désobéir à Dieu, mangea la pomme et fût chassé du paradis. Eve avait le choix de suivre ou non les arguments du serpent et Adam de suivre ou non les arguments d’Eve. Sa décision, aussi stupide soit-elle, est la preuve de sa liberté. En punition, Dieu l’envoya sur terre se mesurer avec la nature : les travaux forcés et la mortalité. D’aucuns penseront qu’un tel châtiment n’était pas très "humain". Car Adam connaissait-il les conséquences de son acte ? Certes, nul n’est censé ignorer la loi mais Adam n’était pas juriste et il avait des circonstances atténuantes : il ne voulait pas décevoir Eve qui lui faisait du charme…

« Etre informé, c’est être libre » a dit Alfred Sauvy. Mieux informé, Adam aurait fait un autre choix. Mais n’était-il pas libre de mieux s’informer ? Personne ne l’obligeait à croquer la pomme dans la minute ! Et si elle avait été empoisonnée ? Avoir plus d’information permet sans doute de mieux choisir mais la liberté ne relève-t-elle pas avant tout de ma possibilité de choix ? « Non je ne mangerai pas cette pomme et tant pis si Eve me fait la gueule. Je suis le seul homme disponible de toute façon ! »

Au-delà de certaines contraintes physiologiques, l’expression « Je n’ai pas le choix » n’a donc aucun sens. Il est toujours possible de prendre l’option du choix ! Si mon patron me donne un travail, mon intérêt est sans doute de le faire du mieux possible. Mais s’il me demande de voler ou de mentir, je peux très bien refuser de le faire au motif que cela est contraire à mon éthique. Je suis aussi libre de démissionner à tout moment. Evidemment, il me faudra alors assumer les conséquences de ma liberté de choix. Être libre est une responsabilité.

« Etre informé, c’est se savoir libre » C’est seulement lorsque je crois en ma liberté que je peux la ressentir et en profiter. C’est à partir du moment où je sais être manipulé que je peux briser mes chaînes mentales. C’est lorsque je prends connaissance de mes superstitions ou préjugés que je peux les dépasser. La liberté requiert pour s’épanouir une reconnaissance consciente.

[...]

Cette démarche est loin d’être évidente. Pour commencer, de nombreuses personnes craignent leur liberté : se savoir libre revient en effet à devenir responsable d’une vie qui n’est pas toujours facile à assumer. La distinction se fait au niveau du bien-être : si je me sens bien dans ma vie, mon sentiment de liberté renforcera mon bien-être. Si par contre je suis malheureux, la liberté sera plus difficile à admettre car elle m’enlèvera l’excuse royale : « Ce n’est pas de ma faute, je suis la victime des circonstances ! »

[...]

Malgré les déclarations d’intention, la liberté est rarement inscrite au programme des démocraties modernes. La mode est au libéralisme économique mais qu’en est-il du libéralisme humain ? Les dirigeants affectionnent tellement leurs rôles de bergers qu’il leur est difficile de se résoudre à réduire leur cheptel. Alexis de Tocqueville dénonçait déjà, il y a plus d’un siècle et demi dans La Démocratie en Amérique, le « pouvoir immense et tutélaire [qui] ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril » mais qui ne cherche au contraire « qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance » Transformer des citoyens en assistés garantit une certaine docilité. Les malheureux et les ignorants, ceux qui redoutent la liberté, seront les premiers à approuver…
 

 

 

Un homme ne devrait pas être violent    

Les singes Bonobos sont d’une extrême sociabilité. Leurs sociétés sont dirigées par des femelles et ils règlent leurs conflits par la voie sexuelle. Un nouvel arrivant ? Quelques câlins et les tensions sont apaisées… Cette constatation est intéressante puisque, en termes de génétique, les chimpanzés partagent 99.4% de nos gènes fonctionnellement importants et 98.4% de nos gènes moins importants…  L’homme est au chimpanzé ce que l’âne est au cheval… Des chercheurs plaident ainsi pour que l’Homo sapiens fasse un peu de place sur sa branche généalogique à l’Homo pan troglodyte (le chimpanzé commun) et à l’Homo pan paniscus (le bonobo).   

Ce 1% de différence génétique ferait-il la différence entre le sexe et la violence ?  Ceux qui osent regarder leur sexualité de face, sans hypocrisie ni tabou, se rendent vite à l’évidence que notre attirance pour la stimulation sexuelle n’est pas si éloignée que cela de celle des Bonobos: n’est-ce pas l’acte dans lequel nous nous abandonnons avec le plus de plaisir ?  Ne préfèrerions-nous pas tous faire l’amour à la guerre ?

La violence de la nature est différente de celle de l’homme. La violence de la nature est amorale c'est-à-dire qu’elle n’est ni bonne ni mauvaise. Il n’y a pas de réflexion chez l’animal ou chez les éclairs pour se demander s’il a le droit de tuer sa proie ou de foudroyer une maison : l’animal obéit à son instinct et les éclairs aux lois de la physique.  Il n’y a pas non plus de place pour les sentiments, le plaisir ou le dégoût, la haine ou la pitié.  Dire que l’homme est un loup pour l’homme (Hobbes) ou que le criminel est « un vrai animal ! » est donc ridicule.  Si c’était le cas, son acte serait justifié par la nature et donc acceptable ! 

[...]

La nature n’a pas le choix tandis que le choix fait partie de la nature de l’homme. L’homme en effet possède la raison et le raisonnement. Heureux possesseur de la force de l’argument, l’homme continue néanmoins à avoir fréquemment recours à l’argument de la force…  La violence serait-elle un signe de bêtise ? Très certainement !  Compenser ses déficiences intellectuelles ou émotionnelles par un comportement violent est un réflexe fréquent chez l’homme.  Utiliser sa force est ainsi paradoxalement chez l’homme un signe de faiblesse, un aveu d’impuissance.

La violence est une facilité à laquelle je m’abandonne lorsque je crois ne pas avoir le choix ou que je ne souhaite pas laisser de choix.  La violence est le fait d’ignorants ou de dictateurs. Plutôt que de négocier, je frappe !  Plutôt que de parlementer, je pars en guerre !  Il fût un temps où la survie des hommes passait par la chasse : la violence y était alors naturelle.  De nos jours, les supermarchés ont remplacé les forêts et les animaux que nous côtoyons sont davantage caressés que mis à mort. Comment expliquer alors toute cette violence artificielle ? 

Les médias ont certainement une part de responsabilité. À l’âge de 12 ans, un jeune américain aura été témoin de 8 000 meurtres et de près de 100 000 gestes violents perpétrés à la télévision et au cinéma. Pire : des études américaines révèlent que, sur toutes les scènes violentes étudiées, 47% ne montraient aucune blessure aux victimes et 58 % ne montraient aucune douleur. 67 % des émissions montraient de la violence dans un contexte humoristique et presque la moitié des actes de violence étaient commis par les « bons ». Au total, moins de 10% des émissions, films et clips étudiés mettaient la violence en perspective et décrivaient ses conséquences négatives. « La plupart la présentait comme justifiée, naturelle et inévitable, bref, le moyen le plus évident de régler un conflit. » (1) En France, une enquête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de 1994 avait répertorié près de dix scènes violentes par heure dans les fictions des chaînes nationales…

Les émissions sont-elles violentes pour satisfaire au goût des téléspectateurs ou bien sont-elles génératrices de violence ? La poule ou l’œuf ? Le cercle est vicieux mais les quelques études menées font plutôt pencher la balance en défaveur des médias… Dès 1972, il a ainsi été démontré que des enfants soumis à un programme violent faisaient ensuite preuve de davantage de méchanceté à l’égard de leur camarade que ceux qui avaient regardé un programme sportif.  Il y eut également des analyses épidémiologiques sur la violence avant et après l’apparition de la télévision. En 1986, des chercheurs étudièrent ainsi l’agressivité d’enfants dans une ville canadienne, juste avant l’introduction de la télévision et deux ans après. Ils comparèrent les évolutions avec celles de deux autres villes similaires recevant déjà la télévision. L’agressivité physique augmenta de 160% en deux ans dans la ville où venait d’être introduite la télévision alors qu’elle augmenta beaucoup plus faiblement dans les autres villes… (2)

Le 16 décembre 1997, 11 000 enfants japonais furent victimes de malaise et 618 durent être hospitalisés après avoir regardé une scène du dessin animé Pokémon. En cause, le changement trop rapide des images qui créa des crises d’épilepsie en série. D’un autre côté, des images calmes induisent des ondes alpha et une léthargie progressive du cerveau. Le pouvoir hypnotique et d’accoutumance de la télévision est réel et il suffit d’observer le regard fixe des enfants ou la difficulté que nous avons à éteindre l’écran pour s’en convaincr. (3) Conséquences de cette passivité extrême : une identification plus facile aux personnages des fictions, un esprit critique en berne (notamment vis-à-vis des publicités) et, au final, une moindre liberté….

[...]

L’homme n’est pas à la naissance plus violent qu’un autre animal. Au contraire : son cerveau est tellement gros qu’il doit quitter le ventre de sa mère dans un état de prématuré, totalement démuni et vulnérable, incapable de marcher et de subvenir seul à ses besoins. Seul l’amour de la mère pour son enfant permet à ce dernier de survivre et de se développer. La violence naîtra en lui au contact du monde. S’il fait une bêtise, ses parents vont peut-être le frapper : mauvais réflexe ! L’enfant commence à associer stress et violence : si quelqu’un fait quelque chose de mal, il doit être corrigé physiquement…

[...]

(1) Voir le site internet canadien http://www.media-awareness.ca
(2) Etude de Joy et de ses collègues en 1986, citée dans le rapport « La violence à la télévision » de Blandine Kriegel à Monsieur Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication, consultable et téléchargeable sur le site du Ministère de la culture et de la communication http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/politique/kriegel/intro.htm
(3) Ou alors le film documentaire Le Tube de Peter Entell (sur internet) : « C’est un sommeil où même les rêves sont fournis » conclut le journaliste suisse Luc Mariot.

 

 

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L'obsession de la performance

Le respect de
sa nature

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Le choix
de la sérénité

Les sens
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