Reportage de Sophie Le Gall: Du poison dans l'eau du robinet
►
Une eau "potable"
selon des normes administratives
►
Une eau polluée non
purifiable
►
Une eau
maltraitée par les traitements
►
Résultats: une eau
potentiellement pathogène
►
Le cas Genevois
►
Une eau
très éloignée des normes de la vie
►
Le goût de l'eau ►
Mais qui ne demande
qu'à revivre!
NOTATION QUALITE DE L'EAU OBTENUE : -4/20
« A l'antique culte des eaux vives,
jaillissantes et pures,
notre siècle de civilisation et de progrès a substitué la prosaïque notion d'eau
potable. [...]
L'eau amicrobienne, dont la civilisation nous a dotés [...]
est une substance morte, dépourvue de ses propriétés essentielles.
»
Dr.
Jeanne Rousseau, 1976
Les vidéos sur l'eau:
Présentation générale
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La qualité de l'eau
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Les mauvaises solutions
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Conférence Qualité de l'Eau (58 minutes) |
Voir également les articles du blog :
Quelle est la vraie qualité de l'eau du robinet ?
Hors marketing, quelle est la vraie qualité de l’eau
de Genève ?
Polluants perfluorés PFAS dans l'eau potable:
scandale, danger ou chiffon rouge ?
Actualité Eau du Robinet
"Le scandale de
l'eau potable" (Sciences et Avenir, Juillet-Août 2023)
"Eau potable : la menace des polluants"
"Elle est dite sûre, ultra-contrôlée. En France, l'eau du robinet est
jugée saine pour l'alimentation quotidienne.
Pourtant, de récentes études sèment le doute. Et si de dangereux polluants
n'avaient jamais été identifiés
simplement faute de les avoir cherchés ? Enquête aux conclusions
dérangeantes."
"Sonnette d'alarme : Moins d'eau de bonne qualité"
(L'Express, 11 mai 2023)
"En quarante ans en France, nous avons dû fermer 25% des points de
captage d'eau potable en raison notamment
de la pollution aux nitrates et aux pesticides" alerte l'hydrogéologue
Florence Habets. Les sites de bonne qualité deviennent rares.
Et les sécheresses aggravent l'affaire [...] avec le manque d'eau, la
concentration des polluants augmente...
En France en 2021, 12 millions de
personnes (soit 20% des Français) ont obtenues
une eau ponctuellement NON CONFORME aux normes de potabilité
avec des dépassements de seuil pour les pesticides et leurs produits de
dégradation.
En 2020, le taux n'était que de 5,9%...
"Il y a beaucoup d'autocensure dans
l'administration, une sorte d'incapacité à regarder la réalité.
Un jour, on devra rendre des comptes. Ce ne sera peut-être pas de la même
envergure que l'affaire du sang contaminé,
mais cela pourrait devenir le prochain scandale de santé publique."
(Michel Laforcade, ex-directeur de l'ARS Nouvelle-Aquitaine)
Rebondissement : le 30
septembre 2022, l'ANSES reconsidérait le statut des deux molécules incriminées
(l'ESA-métolachlore et le NOA-métolachlore) pour les classer "non
pertinents" pour la santé humaine.
La tolérance dans l'eau de boisson passe ainsi de 0,1 à 0,9 microgrammes par
litre...
... et 20% de français peuvent à nouveau boire une eau potable ! Elle
est pas belle la vie ?
Voir l'article du journal Le Monde
Mais cela continue... via un
article de
France-3 Régions:
"Dans un rapport rendu public mercredi 9 novembre, le CESER des
Hauts-de-France soulignait qu'
"en 2021, 20% des Français et 65% des habitants" de la région "ont reçu au
robinet, régulièrement ou épisodiquement,
une eau non conforme aux critères de qualité en raison de la présence de
molécules de produits phytosanitaires".
Il s'agissait cette fois-ci de métabolites de chloridazone, un sous-produit
d'un pesticide principalement utilisé dans la culture des betteraves
jusqu'en 2020.
Et cela a continué ensuite en 2023 avec
le chlorothalonil (qui avait fait parler de lui en Suisse en 2020),
suivi par les scandales des PFAS (voir
article spécifique du blog).
Si l'on cherche, on trouve et si l'on continue à chercher ou à affiner les
mesures, on trouvera de plus en plus.
Les embouteilleurs se frottent donc les mains : les affaires reprennent en
Europe !
Les citoyens éveillés et donc un minimum informés sur
la qualité des eaux en bouteille
s'orienteront plutôt vers la
filtration +
dynamisation...
Bon évidemment, l'eau du robinet a mauvaise réputation. Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, admettons tout de même à cette eau quelques avantages:
Cette dernière remarque facilite notre transition: si l'eau doit être purifiée, c'est qu'elle est généralement - sinon toujours - polluée! Si elle doit être redynamisée, c'est qu'elle est généralement - sinon toujours - morte!
L'eau de table - communément appelée "eau du robinet", ou encore "eau d'adduction" est une eau rendue "potable" par traitement et qui répond aux normes de qualités en vigueur. Elle peut provenir des eaux souterraines ou des eaux de surface (rivières, lacs, fleuves). Elle subira un traitement variable, en fonction de sa qualité originelle et des terrains traversés (calcium, magnésium, sodium, potassium, bicarbonates, sulfates, chlorures…). L'eau du robinet contient parfois plus de minéraux que certaines eaux de sources mais toujours moins que les problématiques "eaux minérales" ce qui pourrait (pour les eaux les moins chargées, inférieures à 200 mg /l.) en faire une eau de consommation courante si ne se posaient les questions des différentes pollutions admises dans la notion de "potabilité". A noter que la norme concernant les résidus secs était de 500 mg par litre avant 1961, est passée à 1500 mg par litre et semble avoir entièrement disparu avec la directive européenne! Pas de limites non plus avec les normes suisse. Les normes de l'OMS parlent quant à elles d'un "optimum en dessous de 1 000 mg / litre" ce qui est mieux mais néanmoins très excessif, les médecins eux-mêmes recommandant moins de 500 mg (soit 10 fois plus que les experts de l'eau adeptes de la bioélectronique de Vincent). Concernant les normes Suisse, celles-ci se dégradent également : 73 paramètres en mai 2017 contre 68 lors de la révision de la loi 817.022.11 en août 2021 : les chlorures sont remplacées par le dioxyde de chlore, les nitrites avant traitement (0,5 mg/L) disparaissent ainsi que la conductivité (800 µS cm-1), l'oxydabilité (5 mg/L O2), le pH (entre 6,8 et 8,2) et les sulfures (non décelables organoleptiquement). L'expression « C'est potable...» traduit bien en effet la notion de médiocrité. Comme le dit avec humour le site Eauriginelle, "Une eau potable est une eau qu'on peut mettre dans un pot, rien de plus!" On s'en contente faute de mieux et parce qu'elle est librement disponible mais on s'en méfie et une telle défiance ne peut que renforcer sa laideur et son manque de structure, comme en attestent les travaux d'Emoto.
Qu'est-ce qu'une eau "potable" ? Selon Wikipedia, "Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine." D'ores et déjà, on se rend compte qu'il n'est pas ici question de santé mais de simple consommation "propre" c'est-à-dire sans danger immédiat. Et à long terme ? Une autre interrogation concerne les caractéristiques définies par des normes administratives et donc variables en fonctions des pays, des moyens technologiques, des ressources financières, de la pression des citoyens ou des lobbies industriels. En l'occurrence, c'est la directive européenne 98/83/CE adoptée fin 1998 qui fixe dorénavant les normes des "Eaux Destinées à la Consommation Humaine" (EDCH), remplaçant ainsi administrativement la notion d'eau "potable", selon 3 exigences:
"La comparaison entre les anciennes normes de 1989 et celles en vigueur depuis la fin 2003 montre que le nombre de paramètres a diminué de 63 à 31. On constate à leur propos des disparitions (magnésium, potassium, zinc, phosphore), des baisses de teneur (sodium ou chlorure par exemple), des apparitions (thilométhanes et bromates, sous-produits de la désinfection de l'eau) ou un statut quo (pesticides, nitrates...)" précisait Yann Olivaux en 2007. "Février 2011. A cette date, tout en catimini, le ministère de la Santé a décidé de multiplier par cinq la concentration maximales autorisée des seuils de potabilité en vigueur jusque-là pour les pesticides dans l'eau du robinet!! [...] Un pesticide comme le Folpet, pourtant classé comme cancérigène probable aux Etats-Unis, va maintenant être toléré en France jusqu'à une concentration de 300 µg/l consommés pendant plus d'un mois alors qu'il était limité auparavant à 60 µg/l sur une même période" dénonce Richard Haas. Comprenons donc qu'il s'agit là d'une norme a minima qui ne garantit pas l'absence de polluants mais le non dépassement de certaines doses. "Le fait qu'une eau soit conforme aux normes, c'est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu'elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur" indique le CNRS. Citons alors Paracelse: "Rien n'est poison, tout est poison" : quid de la bioaccumulation de ces substances chimiques sur des dizaines d'années ? Rappelons que les tests réalisés en avril 2004 à l’initiative du fond mondial pour la nature (WWF) ont décelé dans le sang des parlementaires européens une cinquantaine de produits chimiques toxiques dont des résidus de pesticides retirés du marché depuis des années, de phtalates ou de retardateurs de flamme bromés... Trois études internationales ont également montré que le sang des cordons ombilicaux des nouveau-nés contenait des centaines de molécules toxiques... A quoi correspondent ces
valeurs maximales ? Certainement pas à des considérations de
santé publique! Ainsi, la norme européenne fixe ainsi le taux limite
de bore dans l'eau à 1 mg/l alors que l'Organisation Mondiale de
la Santé (OMS) recommande 0,5 mg/l seulement. Voir les
normes de l'OMS. Bref, il y a normes et normes...
C'est ainsi que la teneur admise en nitrates a explosée! "La loi autorisait un taux de 2,5 mg/l dans l'eau de distribution en 1920, aujourd'hui cette valeur est de 50 mg/l" [soit vingt fois plus], précise Yann Olivaux, qui note "une difficulté croissante des producteurs et distributeurs d'eau à satisfaire aux normes pour cause de pollution des eaux brutes." La qualité des eaux ne cesse de se dégrader et 50% des nappes sont déjà polluées! Les pouvoirs publics ne cessent de ressasser que l'eau est "l'aliment le plus surveillé" qui soit. Outre que nous avons vu dans la section L'eau et la vie que l'eau était un peu plus qu'un simple "aliment", il apparait difficile de surveiller une substance aussi petite que l'eau (la taille de la molécule d'eau est estimée à 0,5 nanomètres (0,5 milliardième de mètre) ainsi que ses micropolluants. Même équipé du meilleur équipement, c'est mission impossible! Les normes ne comportent qu'une soixantaine de paramètres pour un contrôle d'environ 800 molécules sur les quelques 143 000 substances chimiques lâchées dans la nature... et voilà pourquoi, plutôt que de surveillance d'une eau emprisonnée et maltraitée, il vaudrait mieux parler de prévention et de respect! On se demande aussi à quoi
peuvent correspondre ces "références de qualité" s'il est indiqué
juste après qu'il peut y avoir un "non-respect ponctuel"...
Le préfet peut en effet mettre en place des dérogations de trois
ans, renouvelées deux fois au maximum - soit tout de même neuf
années! - pour autoriser au robinet des eaux dépassant en pollutions
les seuils réglementaires. Bonne nouvelle 2023: les nouvelles
directives n'autorisent plus qu'un seul renouvellement (voir
ci-dessous)
Le non risque immédiat pour la santé - il est rare en effet de mourir foudroyé après a voir bu de l'eau du robinet - n'a donc pas grand chose à voir avec un objectif de préservation de la santé... Dans le verre, elle sera donc "potable" mais pas nécessairement "buvable" d'un point de vue gustatif et encore moins "organique" c'est-à-dire adaptée à notre organisme. Selon la définition médicale et le Dr Claude Danglot, médecin et ingénieur hydrologue, "une eau potable est une eau qui ne rend pas malade, même à long terme. Dans cette optique médicale, ni l'eau du robinet ni les eaux minérales embouteillées ne sont potables, sauf exception." Au final, l'eau "potable" correspond à une eau morte et polluée, très loin de la qualité requise pour assurer santé et vitalité, très loin des besoins de l'organisme. Une définition administrative de l'eau ne pouvait déboucher que sur des compromissions à l'égard des agriculteurs ou des industriels, les premiers pollueurs de l'eau. A défaut de pouvoir prévenir en amont, on autorise une pollution en aval, à l'exemple des produits alimentaires qui peuvent dorénavant contenir une dose d'OGM... Une définition administrative de l'eau est sans doute nécessaire eu égard aux différentes menaces subies par l'eau mais elle ne peut être que caricaturale et irrespectueuse. Reconnaissons toutefois en France un relatif effort de transparence via l'interface suivante permettant de contrôler - localité par localité - les polluants (mesurés) et l'usage ou non du chlore : https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau
Nous avons déjà abordé la problématique de l'agriculture et de l'industrie dans la section Les pollutions de l'eau : l'eau arrive dans les stations d'épuration chargés de nitrates, pesticides et autres résidus chimiques. Selon Jacques Collin, on dénombrerait plus de 700 polluants dissous différents, dus aux activités humaines.
Pour l'homme, les effets seront forcément multiples. "Chaque humain risque l'overdose sans suivre de traitement médical et aura son organisme perturbé sans en connaître la raison! Ces molécules [...] perturbent le système hormonal et sont responsables de dérèglements thyroïdiens, de malformation des organes reproducteurs et de certains cancers (testicules, seins, prostate)" dénonce Roger Castell. Rappelons que 15% des couples sont déjà stériles et que l'infertilité touche 17% des hommes aux Etats-Unis.
Pourquoi de telles substances finissent-elles dans nos rivières et dans nos lacs ? Eh bien tout simplement parce que, en l'état, "Les stations [d'épuration] n'ont pas été conçues pour traiter spécifiquement des composés organiques à l'état de traces comme le sont les médicaments" selon le rapport "Médicaments et environnement " de l'Académie nationale de Pharmacie de septembre 2008. L'émission A bon entendeur de la Télévision Suisse Romande du 30 octobre 2012 intitulée Des micropolluants dans notre eau potable aborde la question de l'efficacité des stations d'épuration, incapables de répondre aux exigences de nos modes de vies de plus en plus chimiques: "Aujourd’hui, aucune station d’épuration n’est capable de retenir les micropolluants. Avec le programme prévu par la Confédération les plus grandes stations d’épuration, soit un peu plus d’une centaine des 700 stations d’épuration que compte le pays, devraient être équipées dans les 20 ans de filtres permettant de retenir la majorité des micropolluants. Cette stratégie a un coût: 1,2 milliard de francs rien que pour la mise aux nouvelles normes des STEP." On comprend un peu mieux pourquoi - comme par hasard - les normes actuelles définissant l'eau potable ne parlent pas des médicaments. "Les normes actuelles n'intègrent pas la longue liste des résidus médicamenteux et hormonaux d'origine humaine ou vétérinaire (élevages hors-sol)" rappelle l'hydrosophe Yann Olivaux, qui précise que les normes "ne prennent en compte que quelques dizaines de molécules!" Rappelons que 143 000
substances chimiques sont commercialisées en Europe et que moins de
5%
seulement ont été soumises à des tests toxicologiques complets…
Nous sommes donc très loin du compte!
Que conclure de cette partie un peu technique ? Eh bien que les procédés mis en œuvre sont somme toutes plutôt basiques et que certaines étapes sont facultatives. Nous ne sommes donc pas égaux devant les traitements de nos eaux !
"N'affolez pas la population. Surtout ne créez pas de panique, ce serait encore plus catastrophique! Nous sommes parfaitement conscients du problème, mais vous ne pouvez pas nous demander de tout résoudre en claquant des doigts [...] Ce sera progressif mais nous y arriverons... " [...] Depuis, rien n'a changé. Cet homme a vu les ministres passer, et les opérateurs de l'eau continuent de traiter l'eau avec de l'aluminium un peu partout en France et dans le monde. (Extraits du livre Menace sur nos neurones, p.109) Cela est d'autant plus inquiétant que le seuil pour un effet de l'aluminium est très bas (3,5 microgrammes par litre) alors que la norme européenne autorise jusqu'à 200 microgrammes! Selon certains experts et médecins, il y aurait un lien entre les sulfates d'aluminium (alun) utilisés pour épurer l'eau et le développement de maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer. Selon Henri Pézérat, toxicologue et directeur de recherche honoraire au CNRS, "plusieurs études épidémiologiques ont en effet conclu à une augmentation notable de l'incidence de la maladie d'Alzheimer avec une concentration anormalement élevée de l'aluminium dans l'eau." Le chlore et l'ozone utilisés sont très oxydants et considérés en naturopathie comme des perturbateurs du système immunitaire. Le chlore altère ou détruit la flore intestinale, crée des maux de ventre et endommage le système enzymatique... Le taux de cancer chez les maîtres-nageurs inhalant du chlore de piscine toute la journée serait ainsi très significatif... "Comme le disait si justement un autre responsable de la Direction Générale de la Santé: "On préfère éviter un risque bactériologique immédiat (en chlorant l'eau) plutôt qu'un risque cancérigène à long terme." Il est évident qu'au Ministère de la Santé on ignore que ces eaux urbaines chlorées et ozonées accélèrent l'alcanisation et l'oxydation du sang en appauvrissant son milieu électrique et accélèrent aussi de ce fait notre vieillissement, tout en préparant le terrain aux maladies cancéreuses, de quoi fournir, dans le futur, aux industries chimiques et pharmaceutiques des clients certains, soumis, résignés, affaiblis et ignorants." dénonce Jacques Collin. Il est évident aussi que les pouvoirs publics limitent ainsi aussi les risques de procès: si les bactéries sont légalement mesurables, les causes du cancer seront toujours multifactorielles!
Source: Eautarcie
Nous parlions précédemment des stations d'épuration des eaux usées avant leur relarguage dans la nature. Nous voici dorénavant au cœur du traitement des eaux "potables", après leur captage dans les rivières, puits, sources ou nappes phréatiques. Notons au passage que l'eau sera déjà très différente selon la provenance et la composition des sols de la région. Les sols volcanique ou granitique, acides, sont les meilleurs. On les retrouve en France en Auvergne, Bretagne, dans les Vosges ou certaines parties des Alpes. Les sols calcaires (Bassin parisien, Nord de la France) ne procurent pas une eau de bonne qualité. Sur la problématique du calcaire, voir la section Solutions. Toujours avec l'aide de Wikipédia, analysons ce traitement en plusieurs étapes: 1. L'eau passe d'abord dans un décanteur afin que les matières en suspension les plus lourdes se déposent au fond. Pour accélérer la décantation ("le temps c'est de l'argent!") et améliorer son efficacité, des produits floculants et/ou coagulants sont parfois ajoutés dans l'eau: chlorure ferrique ou ce fameux d'aluminium! Cet aluminium fait partie - tout comme l'ammonium, le chlore, les sulfates ou les bactéries coliformes - de la partie C de la directive européenne à savoir les "paramètres indicateurs" dont le non-respect ne doit pas engendrer de risque pour la santé. En clair, les marges de manœuvres laissées à l'appréciation de chaque état sont considérables! En outre, la commission européenne autorise jusqu'à 200 microgrammes (µg) d'aluminium par litre ce qui, de l'avis des experts, est un seuil près de 60 fois trop important! 2. L'eau est filtrée
sur un filtre à sable afin de retenir les particules en suspension
qui demeurent ainsi que les parasites. 5. Une étape (non citée par Wikipédia mais par les auteurs Zerluth et Gienger), est celui de la désacidification. En effet, une eau acide (pH inférieur à 7) a des propriétés corrosives sur les matériaux et les industriels de l'eau auront tout intérêt à augmenter son pH pour la rendre basique et tant pis pour la bio-électronique Vincent! Parfois, c'est même une eau basique qui est rendue encore plus basique, comme dans le cas de l'eau de Genève qui passe "artificiellement" de 7,6 à 8. 6. Une autre étape non citée par Wiki est la déferrisation et la démanganisation qui, comme leur nom l'indique, vise à supprimer le fer et le manganèse, via un petit procédé d'oxydation supplémentaire. 7. L'étape finale consiste en un ajout de chlore afin de garantir que l'eau sera bien désinfectée jusqu'à son arrivée au robinet du consommateur... ... et donner à notre eau du robinet ce bon goût de javel caractéristique (alors que d'autres techniques comme les rayonnements ultraviolets existent... mais le chlore ou l'ozone reviennent moins chers!). Les dosages varient énormément selon les pays et les directives européennes , sur cette question, ne sont pas obligatoires mais simplement indicatives: 250 mg / litre et une précision que "Les eaux ne doivent pas être agressives." Rappelons que l'on suspecte le chlore d'être cancérigène... L'astuce pour échapper au goût (mais malheureusement pas aux incidences du chlore sur la structure même de l'eau et ses effets à long terme sur la santé) est de laisser reposer l'eau quelques heures dans une carafe au frais. Le chlore est en effet une substance très volatile. Dès lors, on aurait tout intérêt à utiliser une Carafe TC Energy ou une équivalence afin de redynamiser son eau par la même occasion. 8. L'eau potable est enfin pompée et envoyée dans des réservoirs situés en hauteur (de type château d'eau). Ces réservoirs sont de plus en plus fréquemment bardés d'antennes relais pour une pollution électromagnétique de l'eau conséquente. Chargée en électro-smog elle y attendra patiemment d'être puisée par un heureux propriétaire de robinets...
9. Mais avant d'arriver au robinet, elle subira encore une dernière épreuve: des kilomètres de tuyaux en plus ou moins bon état (le réseau français s'étendrait sur 800 000 km soit 20 fois le tour de la Terre), plus ou moins encrassés mais toujours dans le noir avec des centaines de virages à angles droit. Pour une eau qui a l'habitude de serpenter dans la nature, ces mouvements sont désastreux et achèvent littéralement une eau déjà en piètre état.
En outre comme le signale le Blog de l'eau "Plomb, nitrate, calcaire, pesticides et chlore, autant de particules retrouvées dans les canalisations d’eau potable de nos immeubles. Si, comme de nombreux locataires, vous habitez un immeuble construit avant 1949, alors ce problème peut vous concerner." En cause essentiellement ? Les anciennes tuyauteries en plomb. Et l'auteur du blog de préciser: "Pour rappel, les normes de qualité fixée par la Directive Européenne du 03/11/1998, fixe à 25 μg/L la limite de plomb contenue dans l’eau et ceci avant le 25/12/2013. Après cette date, le taux se limitera à 10 μg/L. [Le magazine] Que Choisir ? a effectué en 2000 plusieurs prélèvements sur Paris et autres grandes métropoles : sur plusieurs d’entre eux, les analystes ont pu relever des cas de concentration de 150, 2000 … jusqu’à 570 μg/L. A cette même époque, la France comptait 26.3 millions de logements dont 10 millions avec un réseau en plomb. Sur 10.3 millions de branchements, 3.9 étaient en plomb." Les conduites en acier galvanisé pose un autre problème car, selon les auteurs Zerluth et Gienger, "La couche de zinc transforme les nitrates en nitrites dès que l'eau présente un taux de nitrates de 10 mg/l" Ce qui est de plus en plus courant. "Dans l'estomac, les nitrites se lient aux sucs gastriques pour former de la nitrosamine, une substance très cancérigène". Nous voilà rassurés! Les canalisations en cuivre poseraient également problème car elles s'oxydent facilement et relarguent alors des métaux lourds dans l'eau. De fait, la Norme Européenne EN 1057 fixe le taux de résidus carbonés à l'intérieur du tube à un maximum de 0,20 mg / dm2. Pour y parvenir, les fabricants associent au cuivre (aux caractéristiques vibratoires et aux propriétés bactéricides et fongicides très intéressantes) un traitement anti-corrosion ou un revêtement intérieur neutre comme par exemple l'étain. Ce type de canalisation ne pose donc plus de problème en soi tout en bénéficiant des caractéristiques vibratoires et propriétés bactéricides et fongicides très intéressantes du cuivre: le cuivre éliminerait 95% des bactéries au point que des hôpitaux commencent à s'équiper de poignets de porte, rampes ou robinetteries en cuivre. Ce n'est pas le cas des tuyaux en plastique PVC (40% du patrimoine en France) qui favorisent la prolifération des germes, de même que les raccords et les matériaux d'étanchéité. En outre, elles seraient susceptibles - pour les conduites posées avant 1980 soit entre 5 et 15% des conduites - de contaminer l'eau via le chlorure de vinyle monomère (CVM), des résines époxy jugées cancérigènes et pouvant relarguer du bisphénol A... Les conduites en fibrociment (4% du patrimoine) sont un mélange de ciment et d'amiante (eh oui!): elles seraient en très mauvais état et susceptibles de favoriser le développement de cancers gastro-intestinaux... ce qui n'est pas très surprenant s'agissant de fibres d'amiante présentes dans l'eau... Enfin, citons les canalisations en inox, relativement neutres ainsi que des nouveautés en matériaux de synthèse, dont l'impact sur l'eau serait à mesurer mais dont le nom n'est pas pour rassurer, comme les tuyaux PER ou PEX pour "polyéthylène réticulé haute densité". Globalement, les réseaux d'eaux potables en France ne seraient renouvelées que tous les 150 ans avec un taux annuel de remplacement de seulement 0,58%... Largement le temps de détecter d'autres soucis dans les réseaux existants... sachant que des estimations font état de 60% du linéaire à changer rapidement... La pression dans les
canalisations (jusqu'à 10 bars au départ des stations) est
également problématique car elle détruit complètement la structure
naturelle de l'eau. "Dans le monde du vivant, une pression
excessive a toujours une action destructrice" précisent les
auteurs Zerluth et Gienger. Nous sommes très loin en effet de l'eau
s'écoulant naturellement entre les roches...
"Chez l'homme, les risques
liés aux micropolluants n'ont pas fait l'objet de recherches
exhaustives. Les plupart des taux de toxicité maximum admis par
l’autorité fédérale sont des estimations tirées de comparaisons avec
des molécules similaires. Pourtant, de nombreuses études prouvent
que ces substances même à très faible dose ont des effets sur la
faune et la flore. Sans parler de l’effet cocktail de ces
substances entre elles qui augmenterait leur toxicité. A quand des
études exhaustives des effets sur l'homme?" s'interroge les
journalistes de l'Emission Suisse
A bon entendeur.
Selon le Ministère français "Il est difficile d'évaluer de manière précise les pathologies réellement attribuables à l'eau d'alimentation dans la mesure où la part d'exposition liée à l'eau d'alimentation est souvent limitée et estimée à 10 % des apports totaux pour de nombreuses substances chimiques." D'où il est admis: Le site Bioaddict.fr ose ainsi poser la question: "Existe-t-il un lien entre le cancer et l'eau potable ?" Réponse: "Oui, d'après le WWF et une vingtaine de scientifiques". "Les normes de qualité n'ont pas évolué malgré les nouvelles connaissances sur des polluants à effet hormonal (certains pesticides, certaines hormones, le bisphénol A...) ou sur la présence de dérivés médicamenteux", indique le WWF et le médecin David-Servan dans un communiqué de juin 2009. "Les autorités sanitaires veulent nier coûte que coûte la relation entre l'aluminium dans l'eau du robinet et les démences de type Alzheimer. Je n'ai jamais constaté un écart aussi scandaleux entre leur déclaration à la presse et le contenu des études scientifiques qui apportent des éléments de preuve accablants. Même dans l'affaire de l'amiante, l'écart n'était pas aussi grand!" se fâche également Henri Pézerat, directeur de recherche honoraire au CNRS (dans le livre Menaces sur nos neurones.) Quoi qu'il en soit, "toutes ces raisons prouvent que l'argumentaire majeur des promoteurs et partisans de l'eau du robinet, qui consiste à dire que l'eau est l'aliment le plus surveillé en France, cache une réalité objectivement très relative!" conclut Yann Olivaux. En réalité, l'eau n'est surveillée que pour ce que l'on souhaite y trouver! Parce que l'on est techniquement incapable d'y faire face à moindre coûts, les résidus de médicaments et hormonaux sont passés sous silence. En réalité, l'eau n'est contrôlée que pour ce que l'on ne souhaite pas y mettre! Parce que le chlore ou l'aluminium sont des procédés de traitements peu coûteux, on ferme les yeux sur leur impacts sanitaires. Bref, si l'eau du robinet n'est pas chère, elle a de toute évidence un coût!
"Les eaux de distribution urbaine sont des eaux complètement alcalines et oxydées, dépourvues de toute richesse électronique, concourant activement à notre dévitalisation" analyse Jacques Collin. La lecture de ce qui précède nous a permis de comprendre une partie du problème. Reste à analyser l'eau du robinet selon les données de la bioélectronique de Vincent (BEV) et les critères de l'eau "parfaite". En ce qui concerne le pH (concentration en ions hydrogène), les normes de l'OMS ne donnent pas de "valeur guide" mais reconnaissent un "optimum entre 6.5 et 9.5". Idem pour les directives européenne qui précise que "pour les eaux plates mises en bouteilles ou en conteneurs, la valeur minimale peut être réduite à 4,5 unités pH". S'agit-il vraiment de normes de santé ou plutôt de normes réalistes eu égard aux différents traitements subis par l'eau du robinet ? Nous penchons évidemment pour la seconde réponse, les normes de la BEV insistant pour que le pH soit légèrement acide et donc compris entre 5,5 et 6,5. En l'occurrence, la santé s'arrête là où commencent les normes officielles... En matière de minéralité totale (TDS "Total des solides dissous"), les normes de l'OMS ne donnent à nouveau pas de "valeur guide" mais reconnaissent un "optimum en dessous de 1000 mg/l". Rien n'apparait par contre dans les directives européennes, comme s'il convenait de ne pas froisser les industriels de l'eau minérale où la majorité des eaux contiennent plus de 1500 mg/l. Nous sommes à nouveau loin des considération de santé de la bioélectronique de Vincent qui stipulent qu'une eau ne devrait pas contenir plus de 200 mg /l. de minéraux et idéalement moins de 50 mg/l. La directive européenne préfère donc parler de conductivité avec une "valeur paramétrique" de 2500, une donnée technique qui restera floue pour la plupart des lecteurs. Rappelons donc que la conductivité est le contraire de la résistivité (ρ) étudiée dans la BEV et représente la capacité d'un milieu à favoriser le passage d'un courant électrique. Plus la conductivité est élevée et plus il y a de minéraux. Plus la résistivité est élevée et moins il y a de minéraux. En l'occurrence, le chiffre de 2500 correspondrait donc plutôt à une résistivité exprimée en ohm·mètre (Ω·m). Une eau parfaite correspond selon la BEV à une résistivité supérieure à 6000 Ω. Certaines eaux de sources ont une résistivité de plus de 20 000 Ω. Nous sommes donc à nouveau loin du compte... Dans la série minéraux en excès, arrêtons-nous un instant sur la problématique de l'entartrage lié à une eau trop dure, c'est à dire possédant une teneur élevée en calcium et en magnésium. Ni les directives européennes, ni l'OMS n'y font référence mais il n'y a pas besoin d'eux pour constater les dégâts dans les tuyaux, sur les appareils ménagers (bouilloire, lave vaisselle,...) ou parois de douches. Personne n'aime le tartre mais beaucoup consomment des eaux minérales chargées en calcium et en magnésium, à l'exemple d'Hépar et de ses 549 mg/l de Ca2+ et ses 119 mg/l de Mg2+. ou encore de Valseur Classic et ses 418 mg/l de Ca2+ et ses 52.9 mg/l de Mg2+. Cherchez l'erreur... Ce qui n'est pas bon pour les tuyaux le serait pour l'organisme ? Ne comptez pas sur les organismes officiels pour vous faire une analyse du taux en électrons dans l'eau du robinet et donc sa capacité réductrice (rH2 ou redox) parce que les résultats ne seraient pas bons! L'eau du robinet franchit la ligne rouge et passe du côté obscur de la force, à savoir l'eau oxydée très peu riche en électrons. La raison ? Les différents traitements subis mais également les tuyaux de distribution d'eau longs et rectilignes, privés de toute lumière et de toute énergie. Naturellement, l'eau apprécie de couler et de rencontrer des obstacles mais on l'enferme dans une série de lignes droites... Elle meurt littéralement d'ennuis et perd ses électrons en cours de route...
Et Roger Castell de conclure: "Malgré les efforts déployés par les services de distribution, l'eau du robinet apparaît le plus souvent alcaline, suroxydée (chlorée) et surchargée en électrolytes [trop forte minéralité]. Elle est donc, d'après la BEV, peu capable d'entretenir la vie, même si elle est qualifiée de « potable »!" On comprend ainsi pourquoi il est urgent de passer à la partie suivante: comment faire retrouver à l'eau le goût de la vie ?
Cette section un peu déprimante se termine heureusement - à quoi bon sinon ? - par une lueur d'espoir: l'eau est miraculeuse et peu relativement facilement revenir à la vie. De même, ce qui n'était pas possible en terme de purification au niveau collectif car trop coûteux ou dispendieux en eau (osmose inverse) l'est au niveau individuel, pour peu que le consommateur veuille bien investir un minimum ou réorienter sa consommation de l'eau en bouteille vers une solution technologique. Côté redynamisation de l'eau, nous avons vu dans la section Eau vivante quelques techniques simples. L'idée est de recréer des conditions aussi naturelles que possibles : tourbillons, cascades et autres oxygénation redonneront à l'eau le goût de l'exercice. "Le mouvement régénère l'eau et lui rend ses propriétés perdues" écrivait le Dr. Jeanne Rousseau. Côté vitalisation, quelque gouttes de citron feront l'affaire, ou alors une goutte de vinaigre bio, ou quelques graines fraichement germées. Faire faire de l'exercice à l'eau a un autre avantage: vous ferez aussi de l'exercice! Vous pourrez toutefois rapidement souhaiter automatiser cette tâche ou en améliorer l'efficacité via une technologie de pointe comme par exemple un vortexeur destiné à générer des tourbillons dans l'eau... de plusieurs types comme avec le Biodynamizer. Plus simple et moins couteuse, la Cruche à Vortex offre également une revitalisation de qualité. Alternativement, vous pouvez opter pour une autre stratégie et laisser l'eau se reposer au contact d'un programme apaisant tel le symbole de la fleur de vie, via les Carafes TC, ou alors lui adresser remerciements et/ou prières, à l'exemple des recherches de Masaru Emoto. Dans tous les cas, vous aurez intérêt à boire l'eau en conscience, en la gardant en bouche quelque temps, en la savourant, en la ressentant.
Tout ceci ne concerne toutefois que la vitalité de l'eau. Les polluants et les minéraux demeurent et nous avons vu à quels points ils pouvaient être problématiques. Le grand commerce propose différentes options de filtration de base mais généralement de trop faible technologie pour stopper nitrates, métaux lourds, résidus de pesticides ou de médicaments. Seule l'osmose inverse et ses pores à 0,0001 microns permettent de tout bloquer mais nous verrons dans la section Solutions qu'elle n'est pas sans inconvénient et requiert une dynamisation ou une reminéralisation de l'eau en aval. Nous verrons aussi une technologie de pointe pour, sans filtration aucune (et donc sans aucun entretien!) modifier la structure des polluants pour les rendre biocompatibles. Une nouvelle aventure en perspective! La guéguerre eau du robinet contre eau en bouteille est ridicule. Qui est assez naïf pour croire qu'une eau "potable" traitée est meilleure qu'une eau de source (les eaux minérales sont souvent plus néfastes et moins surveillées) ? D'un autre côté, comment continuer à impacter la planète avec autant de plastique ? La solution passe par une information impartiale des politiques, journalistes et autres distributeurs d'eau et une responsabilisation de chaque consommateur: 1. Reconnaître que les
distributeurs ne peuvent pas tout et font de leur mieux via la
notion de "potabilité". Voilà ce qu'un gouvernement responsable devrait faire pour optimiser la santé et la vitalité de ses citoyens, sachant que l'eau représente plus de 99% des molécules de nos cellules ! Mais qui acceptera de tenir ce discours vérité au regard du business de la maladie (rappelons que les médecins ne connaissent rien à l'eau) ou de l'eau en bouteille ? Continuer à présenter l'eau du robinet comme la panacée et discréditer tous ceux qui n'y croient pas (en les accusant par exemple, comme dans l'émission d'ABE de 2016, d'être des adeptes de la "théorie du complot") sera autrement plus commode et rentable...
Sources (de données): |
www.lemieuxetre.ch /
www.solutionsbio.ch /
www.8fondamentaux.com
Consulting Ecologique / Benoît Saint Girons /
Tél: +41 76 532 8838 /
bsg[at]solutionsbio.ch
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