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L'eau pour l'homme
«
Des milliers de gens ont vécu sans
amour,
pas un n'a vécu sans eau
»
Poète W.H. Auden (1907-1973)
« Personne ne comprend vraiment l'eau. Aussi difficile que ce soit à admettre, cette chose qui recouvre les deux-tiers de notre planète est toujours un mystère. Pire, plus on s'y attarde, plus les difficultés s'accumulent : de nouvelles techniques perçant les profondeurs de l'architecture de l'eau liquide font jaillir plus de casse-têtes encore.» écrit Philip Ball dans le magazine scientifique Nature (mars 2008). Eh oui! L'eau, H2O, est nettement moins "simplex" qu'elle en a l'air! Pour Yann Olivaux, le meilleur qualificatif pour désigner l'eau serait plutôt "Aqua complex". Dans la logique du Daode Jing taoïste, « ce qui est pénétrant ne pouvant être connu » (15-3), « nous en sommes réduits à décrypter son apparence » (15-5)... et ses fonctions!
«
Tout bien pesé, on peut dire finalement que
la biologie est la science de l'eau
»
Les apparences de l'eau sont évidemment flatteuses mais elles sont surtout multiples: Sous forme moléculaire, l'eau est donc H2O (pas la série TV avec les sirènes, la formule physique !): deux atomes d'hydrogène (du grec hydror "eau" et genesis "création" d'où le sens de "qui engendre de l'eau", l'atome le plus simple, constituant de 92% de l'ensemble des atomes et 75% de la masse de l'univers, formé d'un seul proton électropositif et entouré d'un électron électronégatif tournant autour à la vitesse de la lumière) reliés à un gros atome d'oxygène ("qui engendre de l'acide", 8 protons à l'intérieur et 8 électrons à l'extérieur sur deux couches: 2 à l'intérieur et 6 à l'extérieur). Nous devrions donc l'appeler "monoxyde de dihydrogène" (mais personne ne regarderait alors la série TV !) La liaison (relativement forte) à 105° environ entre les atomes se fait via une force électronique appelée force covalente ou liaison atomique ou liaison moléculaire. Elle résulte du fait que la stabilité d'un atome requiert 8 électrons sur la couche externe (2 sur la couche interne). L'atome d'oxygène n'en ayant que 6, il va chercher à s'en procurer deux de plus, via les atomes d'hydrogène, eux mêmes ravis de compléter leur unique couche. Le phénomène de la rouille est également dû à l'agressivité de l'oxygène cherchant à se procurer des électrons supplémentaires.
Une autre liaison (bien plus faible et donc facilement modifiable) a lieu entre les molécules d'eau entre-elles: le pont hydrogène ou la liaison hydrogène, notée O-H... O. Déjà, la taille de la molécule d'eau (estimée à 0,5 nanomètres soit 0,5 milliardième de mètre: 100 trillons de molécules d'eau tiennent dans une tête d'épingle ou une goutte d'eau) rendait toute observation impossible mais avec la liaison hydrogène, les scientifiques perdent totalement pieds. En effet, ces liaisons - entre l'oxygène chargé négativement et l'un des deux hydrogène chargé positivement - se font et se défont 1 000 milliards de fois par seconde (l'échelle du temps pour ces liaisons est la picoseconde, soit 10-12 secondes), dans toutes les combinaisons possibles. La science est incapable de mesurer les interactions de plus de trois molécules alors on imagine sa perplexité devant l'eau. La raison pour laquelle la plupart des scientifiques s'en tiennent à la banale formule H2O ? Les plus malins parlent de cluster d'eau (H2O)x pour désigner ce groupement de plusieurs molécules - x désignant le nombre indéfini et toujours variable des molécules d'eau dans le cluster (de moins de 10 à plus de 1000 molécules, comme pour l'eau du robinet sous pression) - mais sa représentation demeure théorique, tant sa forme est fluctuante, de l'ordre donc de 10-12 secondes ! "Le nombre et la taille des clusters restent globalement à peu près constants, dans une quantité d'eau déterminée et dans des conditions thermodynamiques toujours égales" précisent Josef Zerluth et Michael Gienger dans leur livre L'eau et ses secrets, le plus limpide pour comprendre cette insaisissable structure de l'eau. Et de faire la transition vers la dynamique de l'eau: "La capacité de l'eau à éliminer les clusters par son propre mouvement est le signe de sa nature vivante. [...] Lorsque la vivacité de l'eau est amoindrie, par exemple par la pression, l'immobilité ou par un écoulement rectiligne forcé, sa mobilité baisse et la clustérisation augmente de manière proportionnelle. [...] L'eau est privée de sa mobilité et se comporte comme un animal sauvage captif: elle meurt lentement. Les clusters peuvent se former librement, l'eau perd sa liberté, son énergie, devient inerte et littéralement malade." Voir la section Eau morte / Eau vivante. Une membrane cellulaire est lipidique et nous savons tous que l’eau et les matières grasses ne se mélangent pas. Pour arriver à passer quand même, l’eau doit utiliser des « aquaporines », c’est-à-dire des canaux ultra-fins où les molécules ne peuvent passer qu’une par une (et après une fouille corporelle). Même s’il y avait des clusters d’eau au départ, il n’y en a plus à l’arrivée, et le Pr Marc Henry de conclure que les clusters n’ont donc « aucun intérêt » ! De fait, selon les calculs de Yann Olivaux (La Nature de l’eau, p. 322), une nanogoutte (de 100 nm) contiennt encore 37 millions de molécules d’eau, ce qui est assez loin de l’idée de micro ou de nanoclusters ! La seule technologie capable de briser les clusters serait ainsi l’osmose inverse, aquaporine technologique ! Les notions d’eau « trimère », « hexagonale » ou de tout autre forme spécifique sont également à considérer avec suspicion, surtout lorsqu’elles émanent de vendeurs ou de fabricants de dispositifs.
Quelques clusters
d'eau théoriques du
Pr. Marc Henry
Sous forme liquide, l'eau couvre - nous le savons - les deux-tiers de la planète (de 72 à 75% selon les sources), d'où le surnom de « planète bleue » donné à la Terre (qui ferait mieux de s'appeler "Eau") et de « sang de la Terre » donné à l'eau par James Lovelock. Mais il nous faut encore distinguer entre l'eau salée (+ de 97% de l'eau liquide) et l'eau douce (moins de 3%), seule eau véritablement propre - lorsqu'elle n'est pas trop sale - pour la consommation. L'eau se recycle en permanence mais ne se renouvelle quasiment pas. "Nous buvons toujours la même eau que buvaient le Diplodocus et le Brontosaure il y a 150 millions d'années [...] ce qui devrait nous rendre particulièrement vigilants quant à la conservation de sa qualité" explique Jacques Collin. Et ce d'autant plus que sur les 35 millions de km3 d'eau douce (donc moins de 3% du total), plus de 80% le sont sous forme de glace et que sur ces 20% d'eau douce liquide (7 millions de km3), 95% sont quasi inaccessibles car enfouies trop profondément dans le sol. La réserve totale d'eau douce non gelée ou souterraine ne représente ainsi que 135 000 km3 (sur 1 400 millions de km3 d'eau terrestre).
"L'eau douce disponible pour les nombreux et croissants besoins humains ne représente qu'une très faible proportion de la masse totale; environ 0,01%. Ainsi, sur 10 000 litres d'eau terrestres, environ 1 litre est réellement utilisable pour nos besoins! [...] Sur 100 litres d'eau, seuls 10ml sont disponibles pour les usages humains. [...] Cette valeur illustre si besoin l'aspect précieux de la ressource en eau douce." précise Yann Olivaux.
Sous forme solide - mais pour combien de temps encore ? - nous retrouvons la glace, avec ou sans ours polaire dessus. La cryosphère, du grec kryos (froid, glace), désigne ces portions de la surface de la Terre où l'eau est présente à l'état solide. Elle inclut les banquises mais également les lacs et rivières gelés, les régions couvertes de neige, les glaciers, les inlandsis (Groenland et gigantesque Antarctique qui représente 90% de la glace terrestre et 70% des réserves d'eau douce!) et les sols gelés, qu'ils le soient de façon temporaire ou permanente (pergélisol). A noter que les glaciers du Groenland constituent 10% des réserves mondiales d’eau douce ce qui a donné l'idée à des petits malins d'exploiter le filon... et de proposer l'eau en bouteille la plus chère du monde! Voir la section business. L'eau atteint sa densité maximale et son volume minimal à 4°C. En dessous de cette température, elle commence à se dilater, à augmenter en volume (une exclusivité de l'eau: les autres corps se contractent) et à perdre en densité (raison pour laquelle les glaçons flottent!) Elle passe de l'état liquide à l'état solide à 0°C pour l'eau douce et à -2°C pour l'eau de mer. Les liaisons hydrogènes sont alors enfin stables. Pour la vapeur d'eau, la cristallisation se fait à -40°C environ. Elle retombera sous forme de neige lorsque les cristaux se seront suffisamment agglomérés et se tassera - notamment aux pôles - pour finir par former la glace, un processus qui dure cinq ans environ.
Sous forme gazeuse enfin - à ne pas confondre avec l'eau gazeuse - la vapeur d'eau, constituée des molécules d'eau séparées (dilatation extrême: le volume de la vapeur est 1 725 fois supérieur à celui de l'eau liquide et la taille des gouttelettes d'eau peut atteindre à 100 km d'altitude les 100 nanomètres soit un millième de la taille d'une goutte de brouillard), qui nous retombera dessus sous forme de pluie, alimentant ainsi le cycle de l'eau et notre mauvaise humeur vis-à-vis de la météo. Ironie de l'histoire de l'eau, la vapeur d'eau s'est également révélée - en tant que gaz - très utile pour l'industrie (machines à vapeur), contribuant ainsi à l'ère industriel... et à la pollution à grande échelle de l'eau!
Source: www.surfridermaroc.com
Cette capacité à être présente indéfiniment sous plusieurs formes - liquide, solide et gazeux - tout en conservant son "Unicité", sa structure propre, fait de l'eau un élément unique en son genre, certains diraient même miraculeux. Voir les sections Symboliques de l'eau ou Les secrets de l'eau.
«
Un scientifique honnête devrait admettre qu'il
ne sait pas ce qu'est l'eau en réalité.
Il s'agit ci-dessus des singularité les plus connues. Le chercheur Martin Chaplin dénombrerait jusqu'à 63 anomalies de l'eau... Selon les études de V. Schauberger et l'ouvrage de Bartholomew, l'eau possède 4 points critiques qui signalent de profondes modifications de ses propriétés:
« L'eau est la cause
matérielle de toute chose »
« Destin unique dans le monde moléculaire, l'eau est une interface constitutive et informative entre les mondes inanimé (minéral) et animé (végétal et animal) » selon Yann Olivaux. Sur la terre, l'eau - trois milliards de milliards de tonnes - se repartie de manière très inégale. Océans, calottes glacières et glaciers représentent déjà 99.3% du total de l'eau disponible! L'eau souterraine compte pour 0,68% et les lacs pour 0,01%. L'humidité du sol dont dépend la vie de la végétation représente 0,005%: il y a cinquante fois plus d'eau dans le sol que dans les l'ensemble des fleuves et rivières (0,0001%). Les racines des plantes puiseront l'eau dans la réserve du sol pour leur croissance et la disperseront dans l'atmosphère par évaporation transpiration, participant ainsi au cycle. Note : ce qui précède correspond à la représentation géologique traditionnelle et ne prend pas en compte l'eau-mère, en provenance des roches cristallines, stockée entre 410 et 660 km de profondeur et représentant un volume estimé entre 3 et 10 fois celui des océans voire du système hydrologique dans son ensemble ! Sur cette question fort peu connue, voir la section Pénurie d'eau. Pour que le sol absorbe correctement l'eau, une végétation et une faune dans le sol sont toutefois nécessaire: son absence entraînera ruissèlement de l'eau et érosion des sols, un phénomène décrit par Claude et Lydia Bourguignon comme étant anthropique c'est-à-dire dus à l'action humaine: "Il n'y a pas d'érosion dans la nature, il n'y a que de la lixiviation, c'est-à-dire des pertes d'ions. Ceci est confirmé par l'observation de zones encore non perturbées par l'homme où tous les fleuves sont transparents et ceci est confirmé par la géologie." Et de mettre en garde: "Les hommes ont déjà provoqué la désertification de deux milliards d'hectares dont un milliard au vingtième siècle [...] Que l'homme laboure ou irrigue, il détruit inexorablement la matière organique et donc la faune du sol [...] son sol n'est plus dominé par les lois de la vie, la remontée biologique des éléments [nutritifs par les vers notamment], mais par les lois physiques de l'univers: la lixiviation, le lessivage, c'est-à-dire la mort". L'eau peut abreuver le sol ou emporter le sol avec elle. L'eau peut être source de vie... ou de mort.
Source: www.acteurdurable.org Attention, le schéma
ci-dessus est faux !
Dans l'atmosphère, l'eau représente un volume de 13 000 km3 , soit 0,001% du volume total de l'eau, dix fois plus encore que l'eau des fleuves et des rivières et alors que l'eau ne représente que de 1 à 4% de la composition de cette enveloppe de gaz épaisse de 800 km. L'eau relie continuellement la
Terre au ciel et - sauf brouillard persistant - les nuages en seront
la partie la plus visible. On retrouve d'ailleurs dans l'atmosphère
les trois formes de l'eau: liquide (nuages, pluie), solide (cristaux
de glace, neige, grêle) et gazeuse via la vapeur d'eau provenant de
l'évaporation ou de l'ébullition. A noter que 60 à 65% des précipitations
s'évaporent tandis que de 15 à 24% ruissellent. Seules 11 à 25% des
précipitations s'infiltrent dans les sols... A noter aussi que
l'évaporation est 3.5 fois plus importante dans les zones tropicales
que dans les tempérées: eh oui, il y fait plus chaud! (dingue tout ce que l'on
apprend sur ce site!). Cette donnée est essentielle car elle réduit
encore l'eau disponible. Nous en étions restés à 1 litre d'eau
disponible (sur 10 000 litres au départ). La différence entre ce
qui s'évapore des sols, rivières et lacs (72 000 km3)
et ce qui y retombe (119 000 km3)
donne 47 000 km3, soit "3,2
centilitres d'eau douce liquide [sur 1000 litres au départ] Un dé à coudre"
(Jacques Collin). Voilà de
quoi nous dépendons pour notre survie! Dans les organismes vivants, l'eau est majoritaire: 70% en moyenne chez l'homme, 60% chez les animaux (mais jusqu'à 99,9% pour la méduse) et 75% chez les végétaux (10% seulement pour la graine).
En nombre de molécules, c'est encore plus étonnant puisque l'eau représente plus de 99% des molécules des quelque 100 000 milliards de cellules qui composent un organisme ! La plus grande part de toute l’eau de l’organisme siège en effet à l’intérieur des cellules, une autre partie occupant l’espace intercellulaire servant de réserve aux cellules et aux vaisseaux sanguins. "100 000 milliards de cellules de notre corps crient de soif et réclament de l'eau. [...] L'homme est une véritable colonne d'eau. Après l'eau, nous sommes des ions de sels, des lipides, des protéines et des acides aminés qui chélatent les ions pour mieux les absorber. Nous sommes constamment, jour et nuit et 365 jours par an, traversés par des ions et de l'eau. Comprenez-vous maintenant pourquoi la qualité essentielle de l'eau que nous consommons a une telle importance ?" précise Richard Haas. Selon les travaux de Shack August Steenberg Krogh (1874-1949), un physiologiste danois, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1920, l'eau constitue un réseau de capillaires de quelque 100 000 km dans l'organisme. Selon le professeur d'anatomie Albert Policard (1881-1972), ces capillaires irriguent tous les tissus du corps humain sur une surface de 200 ha soit 2 000 000 de m2!
Si l'espace intergalactique ne comprend selon Yann Olivaux qu'une faible fraction d'eau (0,1%), l'expert nous précise que « cette faible proportion n'est que toute relative car la masse d'eau d'une galaxie équivaut à 10 milliards de milliards de fois celle de l'hydrosphère terrestre.» Quoi de plus logique pour un élément qui serait né il y a quelque 12 milliards d'années, soit 3 milliards d'années seulement après la date de naissance théorique de l'univers. Selon les dernières hypothèses (qui varient de décennie en décennie) et un bon article du (piètre) dossier Eau du magazine Sciences et Avenir de Juillet-Août 2023 "Selon les calculs des chercheurs, les comètes et astéroïdes n'auraient apporté que 5 à 30% de la totalité des eaux terrestres. [...] Un changement radical de vision !" La majorité de l'eau serait donc endogène, plus précisément liées aux chondrites à enstatite, matériaux de base de la Terre, roches qui "pourraient renfermer de 3 à 23 fois l'équivalent des océans !"
« L'eau est l'organe du
monde »
« L'eau est l'organe
originel commun à tous les êtres vivants, toujours fonctionnel »
"Dans notre corps, on a à peu près 150 000 kilomètres de capillaires. [...] Ces tout petits capillaires vont alimenter des micelles colloïdales qui représentent une surface qui représente 200 hectares. Quand on boit une eau, on irrigue 200 hectares à l'intérieur de notre corps. D'où l'importance de choisir une eau de qualité." rappelle Sylvain Ladaique, Bio-énergéticien, enseignant, chercheur indépendant, dans son interview suivant le documentaire Le pouvoir secret de l'eau. Il est de notoriété que l'homme ne peut survivre sans eau au-delà de quelques jours: la soif apparait normalement à partir de 1% de perte, des hallucinations à 10% et la mort aux alentours de 15%. Un individu lambda perdra environ 2,5 litres d'eau par jour (via les reins producteurs d'urine ≈ 1500 ml, via la peau et la transpiration ≈ 550 ml, via les poumons et la respiration ≈ 300ml sous forme de vapeur d'eau et enfin via le système digestif producteur des matières fécales ≈ 150 ml; le flux menstruel de la femme est une autre perte d'eau). Le vital renouvellement proviendra de trois sources différentes: l'eau de boisson pour 1,5 litre, l'eau contenue dans les aliments et déjà filtrée et enrichie par eux pour 0,7 litre et l'eau résultant des différentes étapes du métabolisme (l'oxydation de 1 g de glucides apporte par exemple 0,6 ml d'eau), pour 0,3 litre. Un apport supplémentaire en eau se fait également lors de notre toilette (douches ou bains) via la peau. Notons au passage que les boissons sucrées type sodas ou jus de fruits industriels (17 morceaux de sucre au litre!) ne devraient pas compter dans ce total parce qu'ils déshydratent ! La digestion du sucre exige en effet beaucoup d'eau. Voir types d'eau pour un tableau comparatif des différentes boissons. Entre l'apport en eau et son élimination, le circuit corporel de l'eau prendra de 8 à 10 jours, l'intestin grêle étant l'organe le plus sollicité: sur 10 litres de fluides (eau 2 litres + sécrétions gastro-intestinales 8 litres) qui entrent dans nos intestins chaque jour, 9 litres sont absorbés par l'intestin grêle via le processus de l'osmose, du milieu le moins concentré vers le milieu le plus concentré. C'est la raison pour laquelle les eaux minérales sont à éviter : plus une eau de consommation est chargée en minéraux et plus elle « aura tendance à déshydrater l’organisme par une dépression osmotique orientée vers le tube digestif. […] Une eau biocompatible [faiblement minéralisée] a [...] une pression osmotique élevée. Cette pression aura tendance à hydrater nos cellules » (Joseph Orszàgh, cité par Yann Olivaux, La Nature de l’eau, op. cit., p. 261).
L'eau de l'organisme remplit
quantité de fonctions. Une fois n'est pas coutume, donnons
la parole à la Guyane française: "Dans le ventre maternel, notre vie
commence dans l'eau. Par la suite, l'eau diversifie ses fonctions.
Elle devient tout à la fois transporteur, éboueur, énergéticien,
penseur et messager... Elle nous aide à respirer et à nous protéger
des microbes. Mais avant tout, l'eau est d'abord... architecte.
Incroyable paradoxe: nous tenons debout parce que nous sommes
faits d'eau !" précise joliment le programme pédagogique
Sololiya. Energéticien: "Elle participe aux nombreuses réactions chimiques dont notre corps est en permanence le siège. L’eau joue donc un rôle considérable dans le fonctionnement de notre corps. Elle intervient dans la régulation thermique et aide au maintien d’une température constante à l’intérieur du corps par le biais de la transpiration." Pas d'homéostasie sans eau (ou sans "o") ! Policier (protection et organisation): "Pour protéger notre corps, elle supporte les globules blancs et les anticorps." Elle participe également à la lubrification des os et protège l'estomac - dont la paroi est composée d'une couche de mucus constitué de 98% d'eau - des attaques de l'acide chlorhydrique (brûlures d'estomac). Elle agit enfin en tant que solvant - l'eau est parfois désignée comme "solvant universel" - et devient alors "solution aqueuse" dont le meilleur exemple est le plasma du sang. "L'eau, le solvant du corps, règle toutes les fonctions, y compris l'activité des solides qu'elle dissout et véhicule" précise le Dr Batmanghelidj. Penseur et messager: "Elle fabrique les ions nécessaires au système nerveux. 80 % de notre cerveau est composé d'eau et cette dernière transmet les influx nerveux et les hormones." La proportion d'eau dans le cerveau varie selon les sources de 72% à plus de 90% mais, ce qui est important, est que, sans eau, il n'y aurait tout simplement pas de connections électriques (synapses) possibles entre les neurones. Rappelons avec Jacques Collin que "chaque neurone possède tout de même entre 1000 et 10 000 synapses connectés aux autres, traversés par des décharges électriques et électroniques commandant des réactions biochimiques jusqu'à nos cellules" et "qu'il y a moins d'atomes dans l'univers qu'il n'y a de combinaisons de connexions possibles entre les neurones". Eboueur: "Elle participe au nettoyage de l’organisme en facilitant le travail des reins et l’évacuation urinaire des déchets du métabolisme." Cette fonction requiert que l'eau ne soit pas déjà "pleine" et, surtout, qu'elle soit bien "structurée" afin d'arriver à faire la part des choses entre les vitamines, les sels minéraux et autres oligo-éléments et les différents polluants à récupérer et à éliminer. "L'eau n'est pas intéressante pour ce qu'elle apporte, mais pour ce qu'elle emporte" va jusqu'à dire le bio électronicien Richard Haas. Architecte: "L'eau fabrique nutriments, globules, cellules... elle irrigue la peau. Elle structure la matière vivante grâce aux mécanismes hydrophiles et hydrophobes liés à la molécule H2O. Outre d'être le constituant essentiel des cellules (40 %), l'eau occupe l'espace intercellulaire, servant de réserve aux cellules et aux vaisseaux sanguins. Le reste est contenu dans le sang et la lymphe, et circule en permanence dans tout l'organisme."
Bref, l'eau est le véritable factotum de l'organisme, à la fois architecte et maître d'œuvre, artisan et ouvrière, milieu organique de la vie et acteur du métabolisme. "L'eau est la substance première et l'agent conducteur dans tous les métabolismes qui ont lieu dans le corps humain" précise le Dr Batmanghelidj. L'eau est partout: en haut (ciel) et en bas (terre), à l'extérieur et à l'intérieur (des organismes), avant (la vie) et après (la mort). "Les manuels de biologie nous enseignent qu'il existe trois systèmes de communication intercellulaire dans l'organisme: le système nerveux, le système immunitaire et le système endocrinien. Cependant, il en existe un quatrième, le plus ancien, le plus rapide... et le moins connu et qui représente une capacité de communication simultanée de toutes nos cellules, grâce aux caractéristiques de l'eau de notre corps. Nous l'appellerons le réseau hydrique. Ce réseau est ubiquitaire dans le corps car l'eau imprègne toutes nos cellules" développe Yann Olivaux, qui précise "Les médecines énergétiques savent utiliser cette capacité de transmission informative, entre l'enveloppe du corps (épiderme, derme) et les divers organes internes [notamment] l'acupuncture, la plus "affûtée" de ces médecines." Quand faut-il boire de l'eau ? Si l'on a soif, c'est qu'on se trouve déjà en état de déshydratation. Si on n'a pas envie de boire, c'est que la qualité d'eau n'est pas optimale, qu'elle ne comble pas les besoins de l'organisme. Une eau vivante et bien structurée donne envie, l'organisme la réclame, on ne se lasse pas de la boire. Le premier verre d'eau doit être pris au réveil, de manière à réhydrater l'organisme. Richard Haas conseille de "boire un verre d'eau chaude (30-35°C) le matin à jeun, ce qui évite au corps une perte de calories pour devoir la réchauffer" On veillera idéalement à la dynamiser après l'avoir chauffée et à lui adjoindre quelques gouttes de citron ou de vinaigre biologique. On la boira également en conscience, avec reconnaissance, par petites gorgées que l'on fera tourner en bouche avant de les avaler. On boira ensuite régulièrement mais jamais durant les repas afin de ne pas compliquer la digestion: une demi-heure avant et 2 heures après sont les normes. On essayera à chaque fois de boire cette eau en conscience, dans un état de gratitude, en la remerciant. Il ne s'agit pas de n'importe quelle substance: c'est de l'eau! Voir également L'art de boire de l'eau dans la section Types d'eau.
Sources (de savoir): |
www.lemieuxetre.ch /
www.solutionsbio.ch /
www.8fondamentaux.com
Consulting Ecologique / Benoît Saint Girons /
Tél: +41 76 532 8838 /
bsg[at]solutionsbio.ch
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