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Les différentes
respirations
►
La ventilation
pulmonaire
► La
respiration cellulaire
► La
respiration et les émotions
« Dum spiro, spero. Tant que je respire,
j’espère »
(Proverbe latin)
« La respiration est la fonction vitale la plus importante
et la plus négligée.
La plupart des adultes sédentaires sont tous les jours au bord de l'asphyxie !»
(Pierre-Valentin Marchesseau, créateur de la Naturopathie)
Quatre type de respiration sont à ce titre possibles chez les animaux:
Cette respiration ou "ventilation pulmonaire" revêt également deux aspects:
En médecine et en biologie, la respiration désigne en fait surtout la production d'énergie par les cellules, la "fonction par laquelle les cellules vivantes oxydent des substances organiques" pour produire de l'énergie : par exemple, la dégradation du glucose grâce au dioxygène. On parlera de "respiration cellulaire" pour éviter toute confusion. Et d'ailleurs, en parlant de "parler": sans respiration, point de parole possible! Pour communiquer verbalement, il faut aussi du souffle et une bonne respiration permettra d'avoir une voix posée, claire et profonde. "Sous sa forme simple, naturelle, primitive, la poésie [et la parole en général] est une joie du souffle, l'évident bonheur de respirer [...]. Il est des mots qui, à peine prononcés, à peine murmurés, apaisent en nous des tumultes. Quand on sait les unir dans leur vérité aérienne, le poème est parfois un merveilleux calmant [...] Au lieu d'aspirer un air anonyme, c'est le mot vie que l'on prendra à large poitrine et c'est le mot âme que l'on rendra, doucement, à l'univers" écrit Gaston Bachelard dans L'Air et les songes.
"Le mouvement respiratoire est à la fois un mouvement horizontal par le gonflement des poumons et l'écartement costal qui nous donne la sensation de notre propre volume et d'une certaine plénitude par cette troisième dimension reconquise, et à la fois un mouvement vertical par la perception du diaphragme qui monte et qui descend. C'est pourquoi la respiration a à voir avec l'attitude" explique Catherine Ternaux.
Deux poumons constitués de
centaines de millions de petites alvéoles pulmonaires Voir l'animation d'une alvéole pulmonaire
En cas d'insuffisance
respiratoire, le taux de gaz carbonique sanguin augmente, tandis
que celui d'oxygène diminue, ce qui se traduit par une
difficulté à respirer (appellée également dyspnée).
La personne ressentira de l'essoufflement, une impression de
manquer d'air et une sensation d'étouffement ou d'oppression
thoracique. Le souffle sera alors généralement court et rapide,
dans tous les cas très superficiel. Les mouvements de la respiration, contrôlés par le système nerveux autonome, sont dits spontanés, inconscients ou végétatifs: la cage thoracique se soulève tandis que le muscle du diaphragme s'abaisse ce qui entraîne une augmentation du volume des poumons, provoquant une dépression et une aspiration de l'air ("ventilation en pression négative"). L'expiration est passive: l'élasticité naturelle de la cage thoracique et le poids des viscères font diminuer le volume des poumons. Le Syndrome d'Ondine se manifeste par l'absence totale de respiration spontanée (aucun réflexe ventilatoire). Le patient pouvant oublier de respirer, il doit, la nuit, être placé sous ventilateur. Au-delà de cette
pathologie, il serait toutefois bénéfique de respirer en
conscience et ce n'est donc pas un hasard si la respiration est
la seule fonction vitale dépendante du système neuro-végétatif
que l'on puisse contrôler. Du yoga à la cohérence cardiaque en
passant par la respiration profonde ou le Qi gong, de nombreuses
techniques nous aideront à ne plus respirer superficiellement.
Voir la section
Solutions.
"Toutes les cellules de notre corps respirent et c'est au niveau cellulaire qu'est déclenché le phénomène respiratoire, car chaque cellule a besoin d'oxygène pour [entre autre] brûler ses déchets. Nous sommes une immense respiration." écrit Catherine Ternaux.
Cette respiration cellulaire nécessite :
Et elle produit :
A partir d’une molécule de glucose, la respiration cellulaire elle produit 36 molécules d'ATP très riche en énergie, 6 molécules de dioxyde de carbone et 6 molécules d’eau, soit un excellent rendement ! La formule se résume à C6H12O6 + 6 O2 + 36 ADP + 36 Pi → 36 ATP + 6 CO2 + 6 H2O. La molécule de glucose est oxydée (par le dioxygène) en eau et dioxyde de carbone et l'énergie libérée lors de cette dégradation utilisée pour former les 36 molécules d'ATP (adénosine triphosphate) à partir d'ADP (adénosine diphosphate) et de phosphate inorganique (Pi). Beaucoup d’autres molécules sont toutefois impliquées dans les équations de chaque étape. Chez un adulte, le cœur pompe au repos environ 4,5 litres de sang par minute. Ce sang contiendra environ 1.5kg d'hémoglobine qui transportera 1.5g de dioxygène. Un adulte au repos consommera ainsi environ 1.5 gramme d'O2 par minute. Une cellule sans accès à l'oxygène ne peut pas respirer et meurt. C'est par exemple le cas des neurones. Variante moins extrême: les cellules musculaires, lors d'un effort physique intense, ne reçoivent pas suffisamment d'oxygène et vont alors procéder à une fermentation lactique afin de fournir l'énergie supplémentaire. On devient un sportif mais on acidifie dans le même temps son organisme tout en créant, via une respiration plus intense, un surplus de radicaux libre (voir la section spécifique). Résultats pour les sportifs de haut niveau: un vieillissement prématuré de l'organisme! Navré pour le mythe de la performance: l'exercice physique est bon pour la santé, mais certainement pas le sport intensif durant des années! Pour plus de détails sur l'oxygénation cellulaire, voir aussi la Section Solutions "Oxygénation cellulaire" Sur le paradoxe de l'oxygène, indispensable à la vie mais vecteur d'oxydation et de radicaux libres, voir la section Radicaux libres.
« La respiration c'est à la fois
vitalité, action, amour,
Dans les expressions courantes, "avoir le souffle court", "avoir le souffle coupé", "être à bout de souffle" ou "retrouver un second souffle" expriment le fait d'être excité, surpris, excessivement fatigué ou au contraire d'arriver à retrouver de l'énergie. Nos émotions influent en effet directement sur notre respiration: lorsque je suis stressé, le système nerveux sympathique (SNS) accélère le rythme cardiaque, augmente la tension artérielle, libère de l'adrénaline et de la noradrénaline et, dans le même temps, accélère la fréquence respiratoire au risque de se retrouver en polypnée, en surplus d'oxygène par rapport au CO2. La contraction des muscles de notre abdomen rend en outre la respiration plus haute et superficielle. A l'inverse, lorsque le danger ou le stress est passé, le système nerveux parasympathique (SNP) ramène l'organisme à sa vitesse normale de croisière. Il ralentit le rythme cardiaque, fait baisser la tension artérielle et libère de l'acétylcholine, un neurotransmetteur qui accompagne les états de relaxation, de calme et de régénération cellulaire. Dans le même temps, le rythme respiratoire s'apaise et s'abaisse au niveau du ventre. Vous pouvez d'ailleurs faire une expérience:
Démonstration est faite que le rythme respiratoire influence directement (et rapidement) notre état d'esprit. Nous verrons ainsi dans la section Solutions différentes techniques respiratoires pour reprendre le contrôle de son souffle... et de ses émotions! "La respiration est un guide infaillible sur le chemin de la connaissance de soi. Elle est le miroir de notre état. Il en résulte que des exercices respiratoires constituent une aide précieuse nous permettant d'entamer un travail en profondeur sur notre moi. C'est la respiration qui nous offre la possibilité de contrôler notre moi profond et constater les progrès que nous faisons" écrit Alice Schaarschuch, spécialiste de la rééducation respiratoire (citée par Suzanne Barknowitz dans son livre La Respiration, une fonction vivante). Concluons avec les belles paroles de la Sophrologue Bénédicte Fieller: "Calme ou haletante, profonde ou saccadée, notre respiration reflète notre état émotionnel. A l'interface du conscient et de l'inconscient, l'activité respiratoire est le meilleur moyen de se connecter à son corps. Thich Nath Hanh écrit : « Inspirant, je calme mon corps , expirant, je souris, demeurant dans l’instant présent, je reconnais toute la merveille de cet instant »…
Sources (de
précisions): |
www.lemieuxetre.ch /
www.solutionsbio.ch /
www.8fondamentaux.com
Consulting Ecologique / Benoît Saint Girons /
Tél: +41 76 532 8838 /
bsg[at]solutionsbio.ch
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