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Tabac

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« C'est facile d'arrêter de fumer: j'arrête tous les jours! » disait un humoriste.

Avec ou sans aide médicale ou psychologique, avec ou sans substitut à la nicotine, avec ou sans livre de recettes, il est évident que c'est le cerveau qui fera la différence: via la volonté, bien sûr, mais aussi via le subconscient et l'imaginaire.  Que j'imagine ou non être capable d'arrêter de fumer, j'aurai toujours raison!

Voir aussi l'article "Dépasser ses habitudes"

 

 

 

   

"Je voudrais apporter mon témoignage à celles qui veulent arrêter de fumer et n'y sont pas encore arrivé... J'ai 60 ans, dont 35 ans de tabagisme (env. 20 cigarettes par jour)... Après avoir tenté d'arrêter avec des patchs (arrêté après 48h), ou l'acupuncture (ça doit pas être pour moi) et de moi même (je suis faible, je re-craque), j'étais un peu désespérée... Le hasard(?) m'a conduit sur un site internet qui est celui d'un thérapeute ayant enregistré des séances pour faire tout plein de choses et les propose sur le Net. Pas vraiment convaincue, j'ai tenté le coup et téléchargé la séance (j'arrête de fumer) pour 25€... qui est restée 2 mois dans sur l'étagère...motivation... puis, un jour où je me sentais plus coupable que les autres, je me suis donc lancée... après 10 minutes, je me sentais bien, relaxée, à écouter cette voix chaude qui me parlait, m'expliquait ... je n'ai pas tout retenu d'entrée, mais après la séance, j'éprouvais un sentiment 'curieux', je regardais mon paquet, qui me paraissait incongru, je n'avais plus envie ... hélas, le soir, j'ai re-craqué... mais, heureusement surprise par la séance, j'ai recommencé à l'écouter, tous les jours pendant une semaine ... Progressivement, j'ai regardé le paquet avec dégoût, indifférence ... puis, plus rien... ce n'était plus moi... ce n'était plus pour moi... c'est fini... depuis 8 mois. Voila, juste pour partager avec celles qui voudraient bien, mais ne savent pas quoi faire... Ce monsieur s'appelle Alain Poux. Bisous à toutes et courage..." Julie, Temoignage dans "Seniors Actu"

 

 

Arrêter de fumer

Voyage à la montagne, ascension vers l'air pur de votre liberté, cet enregistrement constitue une aide psychologique très puissante lorsque le désir de fumer se fait sentir. Moment de profonde détente pour temporiser la nervosité et complément du substitut nicotinique utilisé (patch, chewing-gum, etc.), ce disque est le parfait compagnon pour la maison, durant cette période clé que représentent les premières semaines du sevrage de la cigarette. Durée : 29:59

Titre disponible via le Psio:

 

 

Ne pas reprendre la cigarette

Cet enregistrement est une mobilisation des ressources inconscientes pour ne pas retomber dans les anciens automatismes du tabac au moment où l'on croit que c'est gagné… Après une mise en détente profonde, vous êtes replongé dans l'atmosphère de votre évasion de la prison du tabac et vous réalisez avec plaisir votre nouveau statut d'homme ou de femme libre pour ne plus jamais prendre la cigarette du condamné… Durée: 34:27

Titre disponible via le Psio:

 

 

Article: Dépasser ses habitudes...

Avoir des habitudes est une vieille habitude. Malheureusement, un certain nombre d’entre nous ne se contentent pas de la possession : ils troquent le verbe avoir pour le verbe être et deviennent leurs habitudes. Métro-boulot-TV-dodo : leur vie n’est bientôt plus qu’une succession d’habitudes...

Certes, avoir des habitudes est naturel et indispensable pour être efficace. Imaginons si nous devions tous les matins apprendre à parler ou à marcher ! Être habitué à quelque chose permet de consacrer notre temps à autre chose ou à relâcher notre attention. L’habitude permet ainsi de souffler dans la course de la vie. Deux écueils sont toutefois à éviter : l’asphyxie due à un non renouvellement de ses habitudes ou l’halètement du à une recherche trépidante de nouvelles habitudes. Ne rien faire d’autre et s’habituer à tout ou collectionner les expériences et ne s’habituer en définitive à rien. L’homme a besoin d’oxygène mais aussi de repères et d’une base stable. Le bien-être apprécie le juste milieu.

Les habitudes naissent de la force des habitudes mais, si nous les avons prises, nous pouvons les rendre ! Dans le ventre de notre mère, nous avions l’habitude de nous nourrir et de respirer via le cordon ombilical. Et voilà qu’on nous le coupe à la naissance ! Changer subitement d’habitude est très désagréable : nous crions donc à la naissance et, ce faisant, nous nous habituons à crier. Après l’habitude de marcher à quatre pattes, nous prenons l’habitude de marcher sur deux… et nous marcherons un jour sur trois… A l’adolescence, les changements du corps perturbent nos habitudes et il nous faut un temps d’adaptation. Toute la croissance physique est bâtie sur un changement d’habitudes, jusqu’au changement ultime d’habitude : perdre l’habitude de vivre…

Comment dépasser nos habitudes ? Rien de plus simple : il suffit de changer d’habitude ! Toute habitude est en effet le remplacement d’une ancienne habitude par une nouvelle. Les habitudes négatives se combattent par des habitudes positives contraires. Le cercle vicieux sera rompu en faisant quelque chose qui sort de l’ordinaire : prendre la parole en public, s’approcher d’une araignée, etc. La première habitude contraire sera la plus difficile mais, comme le dit un proverbe allemand, « sans début, il n’y a pas de fin ». Il conviendra ensuite de persévérer et de multiplier les actions afin de bâtir une nouvelle habitude solide. Pensons au paysage enneigé : aucun chemin ! Le premier trajet est le plus difficile car chaque pas s’enfonce dans la neige. Le second est déjà plus facile. Bientôt, à force de passer et de repasser, nous avons créé une voie : une habitude nouvelle…

« C’est facile d’arrêter de fumer : j’arrête tous les jours ! » a dit un humoriste. Attention à bien mesurer la problématique de l’habitude. Dans ce cas, c’est l’habitude de fumer qui constitue la mauvaise habitude et non le nombre de cigarettes. Réduire ma consommation de moitié sera un changement d’habitude de consommation certes positif mais je resterai fumeur. Si lorsque je veux dire quelque chose je ne prends la parole qu’une fois sur deux, j’aurai changé l’habitude de ma timidité mais je resterai timide. Si je n’ai peur que des araignées d’une certaine taille, j’aurai déplacé ma phobie mais je la possèderai toujours. Il conviendra donc d’éviter l’ambivalence et les demi-mesures et de prendre l’habitude de persévérer…

N’oublions pas toutefois qu’il n’est ni réaliste ni nécessaire de vouloir changer toutes ses mauvaises habitudes. Seules celles qui ont une véritable incidence sur notre mal-être méritent notre attention. Quelles sont-elles ?

Deux choses sont nécessaires pour arrêter de X, Y ou Z :
1. Vouloir arrêter de X, Y ou Z
2. Croire en la formule « Qui veut arrêter de X, Y ou Z le peut ! »

Evidemment, nous savons tous que la volonté a ses limites et que le sevrage à l’habitude sera plus ou moins rapide selon les individualités. Mais est-il vraiment possible de changer d’habitude sans le vouloir au préalable ? Il ne s’agit pas de se seriner une formule du type « je veux arrêter de X, Y ou Z » afin de se convaincre que l’on a la volonté mais plutôt de rechercher en soi les motivations nécessaires pour initier la dynamique de la bonne volonté, seule capable de nous faire dépasser les difficultés. Pourquoi alors faisons-nous cela ? Que gagnerions-nous à arrêter et que perdrions-nous en continuant ? Au fond, de quoi avons-nous peur ? Analyser ses peurs est la seule méthode valable pour arriver à les dépasser : si nous nous lançons la crainte au ventre, la moindre difficulté nous fera rebrousser chemin.

La société nous distille souvent des messages contradictoires. Tout d’abord, que X, Y ou Z ce n’est pas bien ! La personne fautive est brocardée comme un exemple à ne pas suivre. En soi, ce n’est pourtant pas X, Y ou Z qui pose problème mais plutôt le rapport entre la personne et son habitude : a-t-elle envie de X, Y ou Z (volonté) ou en a-elle besoin (dépendance) ? La victime de l’habitude n’est pas celle qui X, Y ou Z mais celle qui regrette de X, Y ou Z, se considère esclave de son habitude et se dévalorise à ses propres yeux. Avant de vouloir arrêter de X, Y ou Z, sans doute conviendrait-il donc de redevenir maître de son désir : remplacer la réaction par une action consciente. Se dire durant un temps « C’est moi qui ai décidé de X, Y ou Z ; je suis responsable de mon habitude et j’en assume les risques. Je suis libre et cela me plait. Je souhaite continuer pour le moment mais je sais que je pourrai arrêter quand je l’aurai décidé ».

Le second message est qu’arrêter de X, Y ou Z est très difficile et que sevrer notre corps de l’habitude est tellement douloureux qu’il n’est pas possible de le faire sans aide extérieure (et sans mettre la main au portefeuille). Ces affirmations péremptoires, relayées par les statistiques de rechute, sont certainement excellentes pour le business mais elles donnent à ceux qui manquent encore de réelle volonté personnelle des excuses toutes trouvées pour ne pas y arriver. C’est le syndrome du « je vais essayer mais je suis sûr que je n’y arriverai pas ». Il y a aussi sans doute parfois une défiance plus ou moins inconsciente vis-à-vis des substituts à l’habitude : « Cela ne marchera pas avec moi car je suis différent des autres. Mon habitude est plus sérieuse ». Rares sont ceux qui aiment être prévisibles…

Changer d’habitude ne va jamais de soi mais il est tout aussi caricatural d’en faire une tâche insurmontable. Commencer l’ascension d’une montagne avec en tête les statistiques de chutes et d’accidents ou s’équiper de sparadrap sur tous les doigts sont deux attitudes qui rendront suspect le moindre cailloux. Ne tournons donc pas autour de la colline : soit nous le faisons parce que nous avons vraiment décidé de le faire (action de la volonté) et nous trouverons alors en nous les ressources et les stratégies nécessaires, soit nous essayons pour faire plaisir à la société ou à nos amis et nous échouerons à la première difficulté.

Bonne réflexion et bon courage!

 

Benoît Saint Girons est le développeur de Psychowell et le co-fondateur du Centre Oasis. Il est aussi écrivain à ses heures:  "L'Alchimie du Succès" (1997, Dangles), "1,2 milliards de martiens" (Chine), "Le Mendiant et le Milliardaire" (2007, Jouvence), "L'obsession de la performance" (2009, Jouvence), "Les clés du bien-être" (2009, Jouvence) , "Le choix de la sérénité" (2010, Jouvence) et  "Le choix des huiles essentielles" (2010, Jouvence). Il diffuse également gratuitement deux petits contes: un conte écologique et un conte alimentaire.

Voir l'ensemble de ses ouvrages sur www.lemendiant.fr

 

 

Ces enregistrements ne sont en aucun cas conçus pour être un substitut à un traitement médical ou psychologique approprié mais pour les compléter et constituer une aide psychologique non personnalisée à domicile.

 

 

 

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