Solutions hypnose éricksonienne en
téléchargement:
gestion du poids et maigrir!
Gestion du poids 1, 2 et 3: émotions et
appétit, changer d'esprit et de silhouette et le yoga de la table, gérer la
boulimie, se libérer du sucre,... Autant de titres Audiocaments
Métarelaxation pour prendre sa silhouette en charge, se réconcilier avec son
corps et placer son esprit dans les conditions optimales pour maigrir ou arriver
à supporter un régime. C'est en effet bien souvent le
cerveau qui fera la différence: via la volonté, bien sûr, mais aussi via le
subconscient et l'imaginaire. Que j'imagine ou non être capable de perdre du
poids, j'aurai toujours raison!
Il est bien connu que la nervosité peut entraîner la consommation
compensatoire de nourriture. Aussi, provoquer une situation de détente peut
à elle seule générer la régulation du poids. Les audiocaments metarelaxation®
vont toutefois bien au-delà de la simple détente...
La prise de poids est un phénomène complexe, lié à de très nombreux
processus mais la plupart du temps d'ordre émotionnel. Pour être efficace,
c'est donc à ce niveau qu'il convient avant tout d'agir.
Relaxez-vous dans votre espace intérieur de calme et de sérénité… Prenez
contact avec votre énergie de vie, pour qu'elle vous aide à utiliser au
mieux toutes vos capacités, à faire les bons choix, à sortir du doute et de
la frustration… Retrouvez la liberté de choisir, de trouver des
satisfactions plus durables et plus constructives… loin des fausses faims,
sans faim et sans fin...! Aidez-vous de vos souvenirs, agréables et
valorisants et retrouvez la confiance en vous nécessaire pour surmonter les
moments difficiles et cela de plus en plus aisément... C'est simple comme
écouter un CD!
Tout en vous relaxant profondément, vous apprendrez à faire confiance à
votre esprit inconscient pour sortir des influences négatives, à prendre de
nouvelles directions… à trouver un sens nouveau… Vous retrouverez le plaisir
de prendre votre temps pour manger sainement… en faisant le plein de
satisfaction. Vous retrouverez le plaisir de bouger avec aisance et
légèreté, à larguer les amarres des mauvaises habitudes, des aliments
toxiques, de la "grignote"…
Le programme complet comporte 3 disques qui peuvent être utilisées dans
n'importe quel ordre. Utilisez ces enregistrements chaque fois que la
tension monte dans la vie quotidienne sera un parfait complément aux
substituts alimentaires et aux diètes parfois difficiles à gérer.
Emotions et appétit
La nervosité peut entraîner la consommation compensatoire de nourriture,
c'est bien connu. Aussi, provoquer une situation de détente peut à elle
seule générer la régulation du poids. La prise de poids est liée à de très
nombreux processus, souvent d'ordre émotionnel, parfois d'identification ou
de culpabilisation qui peuvent être positivement influencés par une
relaxation et des suggestions ciblées autour de ces différents thèmes.
Utiliser cet enregistrement chaque fois que la tension monte dans la vie
quotidienne est un parfait complément aux substituts alimentaires et aux
diètes parfois difficiles à gérer. Durée: 30:02
Mobiliser ses ressources + Déminage Emotionnel
Mobilisation des ressources et recherche d'outils pour arriver au but:
1. Déminage émotionnel (en fonction des 7 clés de LECRON)
2. Comprendre l'expression du corps
3. Guérir des événements traumatiques
4. Prendre conscience (et distance) des identifications et des
contre-identifications
5. Se réconcilier avec soi-même et les autres
6. Sortir de l'ambivalence intrapsychique
7. Prendre distance par rapport aux influences négatives
Le témoignage de Sylvie L, de Bruxelles:
« Ce CD m'a beaucoup aidé au début du régime. Bien sûr les sachets protéinés
m'ont aidé à maigrir mais ce CD m'a aidé à TENIR! En effet, j'ai un appétit
d'ogre. Je souffre d'hyperphagie. Et depuis que j'écoute ce CD tous les
jours, le soir, hé bien je ne ressens plus le besoin de m'empiffrer. Je
suppose que mon inconscient à enfin une motivation nécessaire à la bonne
marche du régime. Je ne ressens plus le besoin de manger de chocolat (avant
j'en étais à une tablette/jour) ni d’autres sucreries (+/- 1kg par semaine).
Au début, ce CD m'était tout à fait nécessaire car je remplaçais mon envie
de manger par l'écoute de ce CD. De plus cela me détendait avant de me
coucher. Après un mois et demi, je l'écoute de temps en temps pour ne pas
perdre ses bienfaits. Ce serait bien d'en faire une suite pour prolonger le
mouvement amorcé. [ chose faite! NDLR] »
Témoignage de Serge Alascia, dans l'émission "Coûte que Coûte", RTL-TVI,
2003
« On ne peut pas dire quel est le résultat à propos du disque en lui même
mais en tout cas c'est un bon accompagnant. Par les techniques de
relaxation, on est amené à revoir un peu la manière de s'alimenter. C'est
bien amené par des petites histoires sur le cd. Cela agit indirectement
consciemment et inconsciemment sur mon comportement.»
Changer d'esprit et de silhouette
Tout en vous relaxant profondément, apprenez à faire confiance à votre
esprit inconscient pour sortir des influences négatives, prendre de
nouvelles directions… trouver un sens nouveau… Retrouvez le plaisir de
prendre votre temps pour manger sainement… en faisant le plein de
satisfaction. Retrouvez le plaisir de bouger avec aisance et légèreté,
larguez les amarres des mauvaises habitudes, des aliments toxiques, de la
"grignote"… Laissez votre inconscient faire le bon tri! Apprenez à prendre
de la distance et retrouvez la joie de vivre grâce au fantasme magique…
Durée: 32:49
Favoriser le changement, prendre de la distance et renforcer ses motivations
1. Favoriser le changement:
- Manger avec plaisir pour mincir
- Allégorie du dégustateur de thé: comment manger et boire en prenant le
temps de se délecter de toutes les sensations gustatives de petites
portions..... apprécier chaque bouchée........... en tirer le plaisir
maximum
- Retrouver le plaisir de se bouger ( progressivement)
2. Prendre ses distances avec la "bouffe toxique", les mauvaises habitudes
et les influences néfastes
3. Renforcer ses motivations:
- Projection et visualisation dans le futur, une fois retrouvés le poids et
la forme idéale
- Expérimenter en LIFE le plaisir des nouvelles sensations (une fois le
poids retrouvé) et le plaisir/ la fierté d'avoir réussi / atteint le but
Le yoga de la table
Relaxez-vous dans votre espace intérieur de calme et de sérénité… Prenez
contact avec votre énergie de vie, pour qu'elle vous aide à utiliser au
mieux toutes vos capacités, à faire les bons choix, sortir du doute et de la
frustration… Grâce à une technique efficace, retrouvez la liberté de
choisir, de trouver des satisfactions plus durables et plus constructives…
loin des fausses faims, sans faim et sans fin...! Aidez-vous de vos
souvenirs, agréables et valorisants et retrouvez la confiance en vous
nécessaire pour surmonter les moments difficiles et cela de plus en plus
aisément... Simple comme… serrer son poing...! Durée: 34:24
Renforcement de l'ego
1. Se construire sa bulle de sérénité, son espace de confiance
2. Mobilisation des ressources profondes
3. Energie vitale ("mode d'emploi")
4. Faire les bons choix
5. S'aimer de l'intérieur
6. Fixer le timing du changement
7. Renforcement de l'ego:
- retrouver la confiance grâce au passé
- association au serrement du poing dominant afin de créer un lien
idéo-moteur renforçant la confiance, l'envie d'agir, la fierté de réussir...
Se libérer du sucre
La dépendance aux saveurs sucrées peut être la dépendance à une caresse
intime qu’on se permet avec un aliment ou une série d’aliments qui goûtent
le sucre. La dépendance au vrai sucre ou à des aliments qui n’ont pas de
saveur sucrée mais sucrent rapidement le sang peut répondre à un besoin
cérébral de substances apaisantes et bonnes pour le moral. Dans tous ces
cas, la routine mentale qui s’est installée peut diminuer et disparaître
avec la pratique régulière et l'écoute subconsciente induite dans ces
enregistrements. Durée: 47:57
Gérer la boulimie
La boulimie vraie est un palliatif pour quitter quelques instants le monde
des angoisses, du mal vivre, de certains souvenirs... Cette faculté de se
mettre en hypnose en mangeant aussi vite et autant que possible n'est pas
donnée à tout le monde. Ceux qui l'ont expérimentée et la pratique
régulièrement aimeraient savoir comment éviter les sentiments de culpabilité
et la perte de l'estime de soi qui lui font suite ou encore les conséquences
sur le poids ou le système digestif. Le contenu de ce CD, pratiqué de
manière boulimique, aide à développer cette faculté de se mettre à distance
de certaines émotions, dans un autre contexte... Durée: 33:12
La gestion du poids
La surcharge pondérale: une effrayante évolution.
Le principal problème de la surcharge pondérale est d’une part la
modification de l’alimentation des animaux que nous mangeons et
l’enrichissement abusif de notre alimentation par toute une série d’additifs
donc en général, la qualité de notre alimentation, d’autre part la
sédentarisation et pour terminer le stress global qui s’est installé dans
notre société. Voyons comment ces trois facteurs ensemble vont interagir
dans le stockage progressif des graisses:
Chronique d’une prise de poids annoncée
Un excès d’adiposité, diffus ou localisé, au niveau du ventre ou des fesses,
est devenu un problème pour une majorité de femmes et d’hommes et bientôt
d’enfants de nos régions.
De plus en plus de ces personnes sont diagnostiquées «obèses» lors d’une
visite médicale! Ces troubles de la silhouette et ces surpoids ont des
conséquences très néfastes sur la santé physique et sur le bien-être
psychologique. Mais aussi des conséquences sur les soins de santé (sur les
troubles cardio-vasculaire par exemple et l’incidence de ceux-ci sur le
budget de l’INAMI).
Pour résoudre le plus confortablement possible et pour le plus longtemps
possible un excès d’adiposité, il faut commencer par un bilan qui se base
sur les connaissances actuelles en médecine, nutrition et psychologie des
troubles du poids.
Il y a en effet de nombreuses causes de prise de poids. La plupart sont
apparues avec la dérive alimentaire du monde industrialisé: En trois ou
quatre millions d’années, depuis les premiers hominidés, le système
digestif, la biochimie et les besoins physiologiques humains ont très peu
changés mais depuis moins d’un siècle, nous mangeons, quelque fois sans le
savoir, beaucoup d’aliments sucrés, des farines raffinées, de mauvaises
graisses... et par ailleurs nous utilisons moins nos muscles!
Ces changements de comportement expliquent presque tous les problèmes
actuels d’excès de poids, de lésions cardio-vasculaires, d’augmentation de
certaines autres maladies dégénératives, inflammatoires… et de certains
troubles du comportement et de l’humeur.
Par ailleurs le stress favorise la production d’insuline et le stockage des
graisses. L’insécurité croissante dans un monde en permanent remaniement
depuis un demi-siècle participe à l’augmentation de celui-ci.
Pourquoi et comment l’alimentation «moderne» a un effet «sucre» majeur?
Pour rappel, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) doit rester
constante, pour acheminer un taux de sucre stable et constant au cerveau
notamment. L’insuline fabriquée par le pancréas est conçue pour incorporer
les sucres dans les graisses et dans les muscles (spécialement ceux qui ne
bougent pas. Un muscle qui est en mouvement incorpore en effet les sucres
naturellement sans avoir besoin d’insuline).
Les glucides («les sucres») de la nouvelle alimentation humaine sont
beaucoup plus raffinés ou digestibles que ceux de l’alimentation «à
l’ancienne». Certains de ces glucides ont un goût sucré mais la plupart des
aliments riches en glucides «rapides» ne paraissent pas «sucrant». Ces
glucides rapides et abondants (comme dans le pain ou les pâtes) stimulent
énormément la production d'insuline par le pancréas et cette insuline va
ainsi encourager le stockage des graisses! (puisque les muscles ne sont pas
en besoin… et sont des muscles de sédentaires).
Pour revenir à l’effet faiblement sucrant de l’alimentation à l’ancienne, il
faut donc tenir compte de l’index glycémique des aliments et redéfinir le
panier de la ménagère.
L'index glycémique
L’indice glycémique est lié à la mesure du taux de glucose sanguin : un
aliment possédant un IG élevé (supérieur à 70) provoquera une montée rapide
du glucose dans le sang (on parle ainsi de « sucre rapide ») et la
production d’insuline dans le pancréas (le « pic d’insuline ») pour tenter
de résorber ce trop plein de sucre. Si l’insuline réussit son travail, le
taux de sucre chutera alors fortement, avec le risque de se trouver en
hypoglycémie et l’envie de manger à nouveau. Mais à la longue, surtout si
l’alimentation est pauvre en fibres, le pancréas se fatigue et une
résistance à l’insuline se développe. Le terrain est alors propice au
développement du diabète et de la surcharge pondérale, avec un risque accru
de maladies cardio-vasculaires et de cancer. Les graisses ont été victimes
d’une injustice : ce sont les sucres raffinés les coupables ! Voici, par
ordre d’importance décroissante, quelques IG d’aliments :
• Aliments à IG très élevés (autour de 100): glucose, riz précuit
instantané, confiserie, corn-flakes, pommes de terre en purées, miel,
carottes,…
• Aliments à IG élevés (plus de 70) : soda, barre chocolatée, viennoiseries,
baguette, flan, sucre blanc, pizza au fromage, flocons d’avoines,
pâtisseries, riz blanc, pain complet, frites, muesli, riz complet, bananes,
jus d’orange,…
• Aliments à IG faibles ou modérés (moins de 70): chocolat noir, pâtes,
fruits, légumes (frais ou secs), pomme de terre, patate douce, yaourt
nature, lait, fructose, aromates, cacahuètes (non salées),…
Tout n’est évidemment pas à jeter dans les aliments à IG élevés : le miel,
par exemple, peut être très bénéfique à doses raisonnables. Malgré une forte
teneur en glucide, il a une moindre incidence sur la glycémie que les sucres
simples du fait de sa teneur élevée en fructose. De même, il n’y a pas de
problème à se faire plaisir de temps en temps. Ce sont à nouveau les abus
qui sont à corriger… et dieu sait s’il y en a : l’obésité tue davantage en
France que les accidents de la route et le sida réunis !
Remarquons aussi, avec l’exemple des pommes de terre, que le type de cuisson
a une incidence importante sur l’IG des aliments, avec une préférence pour
la cuisson à la vapeur. Plus un glucide "lent» est chauffé (durée et
intensité de la cuisson) ou raffiné et plus il devient un glucide rapide
(par exemple: pain noir /pain blanc, carottes crues/carottes cuites, pommes
de terre "al dente» et purée industrielle, etc.). De même, plus l’aliment
est fractionné et plus l’index augmente : si la pomme de terre cuite dans sa
peau a un IG de 56, les frites sont à 75 et la purée à 98 !
Rapport entre les graisses
La dérive alimentaire qui concerne le rapport entre les lipides consommés
est particulièrement peu visible pour les consommateurs et les
professionnels de la santé non spécialisés en Nutrition. Cette dérive est un
des facteurs d'apparition ou d'aggravation de très nombreuses pathologies
"modernes": surpoids androïdes et généralisés, maladies cardio et cérébro-vasculaires,
maladies inflammatoires, certaines dépressions nerveuses, etc. Le phénomène
central commun à ces problèmes est le déséquilibre alimentaire entre les
acides gras de type Oméga6 et Oméga3. Le rapport alimentaire entre ces
lipides (Oméga 6 / Oméga 3) est d'environ 1 dans l'alimentation ancestrale
et dans les régions où l’obésité et les maladies cardio-vasculaires sont
très peu fréquentes. Il se situe autour de 20 dans notre alimentation
"moderne"!!!
Un apport lipidique équilibré s'obtient en orientant nos choix alimentaires
vers les légumes verts, les poissons gras, les oeufs oméga 3 et les huiles
de colza et de noix... et en évitant les aliments trop riches en Oméga 6: la
plupart des autres huiles alimentaires (excepté l'huile d'olive en
consommation "raisonnable") et les produits qui en contiennent (plats
préparés, biscuiterie, frites et chips, etc.), les oeufs "standards", même
"BIO", etc.
Le danger des régimes
Une alimentation trop calorique peut ne pas apporter assez d’éléments
vitaminiques et anti-oxydants qui sont nécessaire à une bonne gestion du
poids. Les mauvais régimes aggravent souvent cette situation et conduisent à
une évolution vers une plus grande obésité!
Selon le magazine Pratiques de santé qui a passé les principaux régimes en
revue (N°75, 15 janvier 2008, p. 6), les seuls à atteindre le « tableau
d’honneur » sont les régimes Montignac et IG Minceur. Leurs principes
majeurs ? Tout simplement limiter les aliments à IG élevés !
Améliorer la masse maigre
La masse maigre (la masse sans les graisses) doit être améliorée chez toutes
les personnes qui ont un passé de multiples régimes "basse calorie", qui ne
mangent pas assez de poisson et de viande depuis plusieurs mois ou années,
qui ont un anneau gastrique depuis plusieurs mois, qui sont très
sédentaires, qui vieillissent, qui reprennent une activité sportive, etc.
L'amélioration de la masse maigre ne s'observe pas nécessairement au niveau
du volume des muscles (sauf si des exercices de musculation sont effectués
dans ce but) mais au niveau du tonus physique et du poids: faire de la masse
maigre (idéal pour déstocker la graisse) peut, dans les premières semaines,
ajouter en muscle les kilos qui se perdent en graisse!
La manière de manger et de bouger doit être orientée vers l’augmentation des
fibres musculaires qui sont les plus consommatrices de glucose sanguin car
cette nouvelle masse musculaire et la manière de l’utiliser vont permettre
une meilleure gestion du niveau de l’insuline dans le sang et donc de
faciliter la diminution de la masse grasse…
Le bilan de psychologie «alimentaire»
La surcharge adipeuse peut être la conséquence mais aussi la cause de
problèmes psychologiques. Certains mécanismes psychologiques peuvent être
d’ordre alimentaire ou hormonal. Le trouble alimentaire le plus fréquent est
la perte du «savoir manger»: la perte du rôle de l’alimentation dans le
fonctionnement du groupe, familial et professionnel, la perte de certaines
traditions alimentaires basées sur les ressources locales et adaptées à la
nécessité de maintenir le plus longtemps possible un corps vivant et
efficace, etc. La négligence alimentaire extrême peut être une conséquence
d’un manque d’estime de soi, d’un état dépressif… Le chaos alimentaire et
l’aberration alimentaire qualitative et quantitative qui en résultent sont
responsables, outre la prise de poids, de troubles psychologiques (pouvant
conduire eux-mêmes à des troubles aggravés du comportement alimentaire…).
Un trouble très fréquent est la prise alimentaire comme réponse à un stress
chronique (par incapacité à répondre à une exigence de compétitivité
sociale, par exemple). Cette situation est une explication plausible de
l’augmentation des cas d’obésité là où il y a beaucoup de ces frustrations
sociales et un accès facile et encouragé à une nourriture inadaptée aux
besoins physiologiques.
Parmi les autres «troubles du comportement alimentaire» on trouve la
boulimie et l'hyperphagie, le conditionnement ou dépendance au sucré, la «chocolatomanie»,
etc. L’anamnèse de certains de ces troubles peut révéler des traumatismes
psychologiques graves dans l’enfance ou l’adolescence.
Pourquoi le stress fait-il grossir ?
Il existe trois raisons qui expliquent pourquoi on peut grossir lorsque l'on
est soumis à des stress répétés:
1. Stress et perturbation de la digestion
La relaxation est intimement associée à la digestion car lorsqu'on se détend
cela ouvre les voies digestives et inversement quand on entre en digestion
on se détend par la même occasion. Le système nerveux autonome enclenche en
effet ces deux voies en même temps. Alors que sous stress la tension
musculaire est activée pour pouvoir réagir dans l'action et la digestion est
coupée pour privilégier l'apport de sang non pas vers le tube digestif (qui
monopolise une part importante de la masse sanguine) mais vers les muscles
et le cerveau, encore et toujours, pour privilégier l'action (c’est le
fameux mécanisme de survie en cas de danger décrit par Selye, l’inventeur du
concept de stress = réponse d’adaptation au changement et notamment au
danger).
Relaxation et digestion sont donc des voies qui fonctionnent de concert. Bon
nombre de personne se dirige ainsi inconsciemment vers le frigo pour se
détendre en profondeur et confonde envie de nourriture avec envie de paix et
de détente profonde.
En se détendant régulièrement et en faisant du sport on empêche autant que
possible cette confusion.
2. Stress et sucre dans le sang
La graisse du ventre principalement est sensible à l'insuline;
Habituellement, chez quelqu'un de normalement constitué qui n'est pas
sédentaire, quand le sucre monte dans le sang le pancréas active l'insuline
pour l'incorporer dans les muscles et dans les tissus gras; Les personnes
développant une activité physique intègrent donc le sucre naturellement vers
les muscles (sans avoir besoin de fabriquer de l’insuline); les sédentaires
par contre induisent la fabrication d'insuline car les muscles ne jouent
plus leur rôle d’«incorporateurs» de sucre et car le taux de sucre (la
glycémie) doit rester très stable dans le sang. Quand le glucose augmente
chez les sédentaires, la graisse augmente donc.
Par ailleurs, le stress a tendance à faire monter le glucose dans le sang et
libère l'insuline car le sucre prépare à l'action! Le carburant est sur
place …. Les personnes sous stress fabriquent donc plus volontiers de
l’insuline. Celle-ci incorporant ainsi les sucres dans le tissu adipeux.
On voit donc aisément pourquoi en cas de stress la voie automatique est
l'incorporation du sucre dans le sang vers les graisses.
On peut donc grossir avec le stress car:
d’une part la digestion est perturbée ou carrément coupée et cela induit une
tendance à vouloir manger PLUS en réalité pour se détendre inconsciemment
d'autre part car le stress stimule l’insuline et favorise l’intégration des
sucres dans le tissu adipeux.
L'idée de produire un régime à basse calorie pauvre en protéine est donc
mauvaise car les muscles n'ayant pas assez de protéines pour se développer
ou SE MAINTENIR dégénèrent progressivement et deviennent, petit à petit, de
pauvre carburateur à glucose, celui-ci allant naturellement s'incorporer
dans les tissus adipeux
De plus cette façon de vivre, de manger et de se comporter favorise
l'apparition d'un diabète, le diabète de type 2, puisque cet état de fait
provoque une fabrication surdéveloppée de l'insuline et
l’hyperfonctionnement du pancréas.
3. Stress, émotions et prise ou perte de poids
Le stress et l’état émotionnel de manière générale influencent le
comportement alimentaire et le poids du corps. Cela s’observe souvent au
cours de toute vie normale chez toutes les personnes, même de poids normal,
comme durant les heures qui précèdent une épreuve scolaire ou après une
rupture sentimentale. Le mal-être psychologique créé par ces situations peut
changer le comportement alimentaire: Couper la faim chez certains, augmenter
l’envie de certains aliments chez d’autres ou encore augmenter le besoin de
grignotage salé ou sucré selon les personnes.
L’humeur triste par exemple augmente l’envie d’aliments sucrés qui ont un
«effet plaisir» immédiat par leur saveur mais aussi un effet sédatif
indirect via le métabolisme cérébral. Ce mal être s’accompagne également
d’une augmentation de certaines hormones de stress qui peuvent faciliter le
stockage de graisses…
Cercle vicieux
La mauvaise nutrition encouragée par ces états psychologiques cause ou
aggrave, à son tour, des dysfonctionnements psychologiques: Fatigue
chronique chez ceux qui privilégient les sucrent au détriment des aliments
«protéinés», «dépressivité» augmentée par le manque en bons lipides
alimentaires, sommeil plus long mais moins réparateur chez ceux qui mangent
très glucidiques, etc.
Bilan
Tous les liens déjà connus de cause à effet entre l’état psychologique et le
contenu de l’assiette expliquent la nécessité d’une gestion globale de
certains problèmes émotionnels et de stress et de beaucoup de problèmes de
surpoids par l’apprentissage de la gestion des émotions et par la correction
nutritionnelle. Cette approche globale peut être nommée la
«Psycho-Nutrition».
Cette approche globale est bien évidement particulièrement indiquée chez les
personnes dont l’hérédité facilite la prise de poids mais on constate
aujourd’hui un impact sur l’entièreté de la population du fait de la
combinaison de facteurs synergiques: société en changement, alimentation
modifiée, sédentarité.
En se combinant ces trois facteurs provoquent une tendance à l’obésité
croissante de la population.
Les solutions nutritionnelles comprennent une correction des apports avec
pour référence les équilibres alimentaires de l’alimentation pratiquée par
l’homme depuis plusieurs millions d’années jusqu’à la dérive alimentaire de
ces dernières décennies.
Cette dérive industrielle d’une part et la pratique de régimes dits
«amaigrissants» ont provoqué:
une diminution des apports en protéines de haute valeur biologique,
du rapport entre protéines animales et végétales, du rapport entre les
lipides
une augmentation des glucides rapides et une diminution des glucides lents
et des fibres,
une diminution des éléments vitaminiques et autres qui permettent le bon
fonctionnement du jeu hormonal qui contrôle le stockage et le déstockage des
graisses de réserve…
La correction nutritionnelle proposée devrait ainsi être adaptée aux choix
et au comportement alimentaire de chacun et viser à rétablir les bons
équilibres entre tous les apports nécessaires à la physiologie humaine.
La mobilisation des réserves adipeuses et le maintien d’un poids de forme à
long terme seront également dépendants de la quantité et de la qualité de
l’activité physique.
Les limonades et les boissons de manière générale
Les limonades sont une véritable calamité en matière de sucre. Qu’elles
soient sucrées ou «light» on comprend que ces deux catégories comportent
toutes deux des désavantages. La recommandation est donc de tenter
d’éliminer le goût sucré, autant que faire se peut, dans l’alimentation et
dans le choix des boissons et plus particulièrement celle des enfants. Il
faut retarder, le plus possible, l’introduction des boissons type limonade
au cours de la vie de l’enfant. Cette recommandation prend tout son sens en
ce qui concerne la synthèse des adipocytes qui s’effectuent dans l’enfance.
En limitant l’apport de sucre dès le départ, on limite la création des
futures poches à tissu adipeux. Pour les enfants, on recommandera donc les
boissons naturelles à base de fruits sans sucre surajouté et de l’eau. Pour
les adultes: idem et les boissons à base de jus de légumes, le thé avec du
miel comme apport sucrant naturel (et tout une série de composants riches
pour les autres fonctions physiologiques).
Un esprit sain dans un corps sain
Pour contrer ce phénomène de société, les SOLUTIONS à combiner sont:
1. Adoptez une activité physique régulière.
2. Pratiquez de la relaxation pour éviter la compulsion vers la nourriture
alors que le réel besoin est la détente et d’autre part minimiser la
préparation à l’action et la fabrication anormale de l’insuline en état de
stress.
3. Adoptez un régime riche en protéines pour donner au muscle la possibilité
de se développer et retrouver son rôle de carburant au glucose apporté par
l'alimentation.
4. Adoptez une alimentation à indice glycémique bas, en privilégiant
notamment les fruits et légumes.
5. Limitez la consommation de produits industriels raffinés, trop riches en
sucre, en sel, en additifs ou en arômes.
6. Mangez aussi bio et complet que possible, ceci afin d'augmenter la
qualité de l’alimentation et de favoriser un indice glycémique plus bas.
Exemple: il est très facile et peu coûteux de remplacer le sucre blanc
raffiné des industriel (vide de tout nutriment) par du sucre bio intégral,
riche en vitamines et sels minéraux et excellent pour les dents!
7. Mangez moins (se servir une assiette et ne PAS se resservir!)
8. Evitez les produits dits "light" ou allégés. Outre la présence
d’édulcorants et autres substituts chimiques, ces produits perturbent
l’organisme en le confrontant à une nourriture qui n’en est plus vraiment
une.
9. Buvez de l'eau ou du thé de qualité de préférence à toute autre boisson.
10. Pensez à la méta-relaxation si vous avez besoin d'une aide psychologique
lors d'un régime ou pour vous aider à juguler votre stress.
L'aliment'action naturelle...
« Dis moi ce que tu consommes, je te dirais qui tu es » Je te dirais aussi
comment tu te sens…
Dans une stratégie globale de bien-être, la santé devrait globalement primer
sur les trop brefs plaisirs des sens : un bon aliment est moins un aliment
qui sent bon qu’un aliment qui apporte à l’organisme ce dont il a besoin en
nutriments et autres vitamines ! Or la forme (de l’emballage aux arômes)
l’emporte encore trop fréquemment sur le fond. Les deux challenges à relever
sont donc les suivants :
• S’alimenter plus naturellement
• Utiliser des aliments plus naturels
Il n’est pas question de discuter de vos goûts personnels et les quelques
règles qui suivent relèvent davantage de suggestions que d’obligations.
Idéalement, il conviendrait d’essayer de les respecter mais il ne faudrait
surtout pas culpabiliser : un bon dîner au restaurant de temps en temps et
des menus plaisirs réguliers permettront de faciliter l’hygiène alimentaire
du quotidien…
Alimenter correctement nos cerveaux…
Notre estomac est un organe central. Chez les asiatiques et nombre de
thérapeutes, le ventre est le siège des émotions, d’où par exemple les
expressions « la peur au ventre » ou « l’estomac noué ». Pour d’autres, il
s’agit du deuxième cerveau : les 300 mètres carrés de l’intestin contiennent
de 60 à 80% de toutes nos cellules immunitaires et 100 millions de neurones,
soit autant que la moelle épinière (le dos, troisième cerveau). « Le ventre
est le siège de la peur et du stress et c’est pourquoi tout bon thérapeute
doit vérifier l’état du ventre de son patient. Une bonne respiration et
alimentation permettent de prévenir la plupart des maladies » rappelle mon
épouse Fencienne à ses élèves en massages chinois.
D’une manière générale, nous mangeons trop : les calories ingérées excèdent
largement nos besoins physiologiques. Réduire sa consommation permettra de
préserver son organisme d’un surcroît de travail et donc, logiquement, de
vivre plus longtemps. « Vous adorez manger ? Moi aussi. Vous voulez savoir
comment manger beaucoup ? Alors écoutez-moi : mangez peu. Ainsi vous vivrez
assez longtemps pour manger beaucoup » conseille avec humour Anthony Robbins
dans son livre Pouvoir illimité.
Les dernières études semblent lui donner raison. Avec proportionnellement
trois fois plus de centenaires qu’en France ou aux Etats-Unis, c’est dans
l’île d’Okinawa, au sud du Japon, que l’on vit le plus vieux. Or l’apport
calorique moyen n’est là bas que de 1800 kilocalories (kcal) par jour,
contre 2300 en France et 2500 aux Etats-Unis. Ils avalent pourtant plus de
nourritures que nous ! Cette apparente contradiction tient à la densité
calorique des aliments et au fait que le sentiment de satiété repose moins
sur la teneur en calories que sur la quantité d’aliment servis: les légumes
frits, riz complet et autres soupes miso qui composent le repas traditionnel
d’Okinawa sont plus consistants et riches en fibres que nos hamburgers et
autres pizzas tout en étant moins calorifiques.
Fruits et légumes…
« An apple a day keeps the doctor away (une pomme par jour et plus besoin de
docteur !) » dit un dicton anglais. Voilà qui est sans doute exagéré : les
nutritionnistes recommandent en fait cinq portions de fruits et légumes par
jour, si possible dans un groupe et une couleur différents:
• Crucifères : tous les choux, brocolis, radis, navet, cresson, colza,
moutarde,… Ces aliments sont particulièrement côtés car ils sont riches en
phytonutriments soufrés qui nous aident à lutter contre les molécules
procancérigènes de l’environnement. Le brocoli et la choucroute, du fait de
la fermentation du choux, sont particulièrement intéressants.
• Légumes verts et jaunes : carottes, haricots, maïs, salade, épinards, etc.
• Fruits jaunes et oranges : les agrumes, melon, abricot, brugnon, pêche,
mangue,…
• Fruits verts : pommes, poires, kiwi,…
• Fruits violets, noirs ou rouges : les baies, les raisins, les cerises, les
prunes mais aussi la tomate, qui n’est pas un légume !
A cela, nous pourrons rajouter quelques fruits oléagineux : noix, noisettes,
amandes, pignons. Afin d’en faciliter l’assimilation et réduire les risques
d’allergies, nous les tremperons quelques heures ou les rincerons avant
consommation. Enfin, n’oublions pas l’ail et les oignons, champions des
phytonutriments avec plus de 50 espèces différentes ainsi que les herbes
aromatiques, bourrées de vitamines, de sels minéraux et d’oligoéléments :
nous aurions intérêt à en ajouter à tous nos plats !
Nous consommerons les fruits et les légumes crus et cuits en proportion
similaire car un excès de fibres (le cru) entraîne des ballonnements. Nous
ferons cuire les tomates afin de bénéficier du puissant effet antioxydant du
lycopène. La cuisson des légumes se fera de préférence à la vapeur. Nous
privilégierons les fruits et légumes de saison et éviterons de les préparer
trop longtemps à l’avance et de les couper en trop petits morceaux, afin de
ne pas exposer trop de surface à la lumière et à l’oxygène (ce qui créée une
oxydation et une perte de vitamines). Les carottes râpées ou salades toutes
prêtes du commerce n’ont donc que peu d’intérêt, même si leur consommation
reste évidemment préférable à d’autres types de préparations.
Riches en fibres, les fruits et légumes facilitent le transit intestinal,
aident à prévenir le cancer, apportent une protection contre les maladies
cardio- et cérébro-vasculaires, tout en favorisant le sentiment de satiété.
Les fruits, légumes et céréales germées ont un autre avantage : ils
contiennent du glucose ou du fructose (qui se transforme facilement en
glucose). Or le glucose est le premier aliment nécessaire au bon
fonctionnement du cerveau ! « An apple a day keeps the psy away » ?
Le plein d’eau…
Outres leurs substances spécifiques, les fruits et légumes sont également
bénéfiques car riches en eau. Notre organisme est composé à 70% d’eau et
notre sang à 85%. « La teneur en eau est celle qui met le corps en bon état
de fonctionnement, prend soin de l’endurance, de la concentration et de
l’énergie […] L’eau transporte les nutriments vers tous les organes,
alimente les voies nerveuses, maintient la capacité fonctionnelle et
reproductive de toutes les cellules du corps, elle est nécessaire à toutes
les fonctions du sang et de la lymphe, et elle régule la température de
notre corps. L’eau élimine aussi les toxines, par les reins, les intestins,
la peau et les poumons. » souligne la biologiste Olga Chudovska.
Pourquoi ne pas boire alors ? Il convient effectivement de boire : environ
1.5 litres par jour. A cet égard, il conviendra d’éviter autant que possible
les eaux minérales trop minéralisées (au-delà de 1500 mg / litre), impropres
à une consommation courante, ou de varier celles-ci afin de varier la prise
des minéraux. Au quotidien, les eaux de sources ou l’eau du robinet sont
préférables. Les thés de qualité (sans sucre ni lait) sont bénéfiques tandis
que le café, les boissons sucrées ou l’alcool (qui déshydrate) sont à
consommer avec modération.
Connaissez-vous la meilleure manière de bien démarrer la journée ? Il s’agit
simplement de boire à jeun un grand verre d’eau non minérale. Il permettra
de drainer son organisme du jeûne nocturne et de se réhydrater.
Mais tout cela ne suffira pas encore à notre organisme et le complément (un
litre environ) devrait venir de notre alimentation. En dehors des périodes
de chaleur ou d’activités physiques, boire au-delà de 2 litres par jour
serait en effet préjudiciable à l’organisme. Avantage des fruits et légumes
: même si vous n’avez pas soif, vous pouvez toujours croquer une pomme !
Le bon ordre alimentaire…
Un autre problème tient à la manière dont nous mangeons. Les fruits
devraient par exemple être consommés de préférence en dehors des repas (ou
une vingtaine de minutes au minimum avant les repas) et non à la fin de
ceux-ci. En effet, les fruits sont digérés dans l’intestin grêle et celui-ci
se trouve juste après l’estomac. Si l’estomac est encombré d’aliments, les
fruits ne peuvent pas passer et commencent à fermenter… Les pommes, au
caractère neutre, font exception et peuvent être consommées à tout moment.
L’idée que les agrumes accroissent l’acidité du corps est fausse: les acides
organiques des agrumes possèdent au contraire un effet alcalinisant
favorable à l’organisme. « Les agrumes permettent de contrebalancer l’effet
acidifiant de notre régime alimentaire sans puiser dans nos réserves
osseuses » témoigne le nutritionniste Thierry Gibault. Ils seraient ainsi
une aide précieuse dans la lutte contre l’ostéoporose. De même, la vitamine
C n’a aucune incidence sur le sommeil : rien n’empêche de consommer des
agrumes en soirée.
Connaissez-vous la deuxième meilleure manière de bien démarrer la journée ?
Après avoir mis vos pantoufles, ce serait simplement de faire le plein de
fruits frais !
Il est d’opinion courante que le petit-déjeuner est le repas le plus
essentiel pour l’organisme et qu’il devrait être copieux et couvrir 25% de
nos besoins nutritionnels quotidiens. En réalité, un petit déjeuner ne
devrait être copieux que si l’on a bien digéré son repas de la veille, ce
qui suppose de dîner tôt et plutôt léger. Le sommeil interrompt en effet une
digestion qui prend entre trois et quatre heures. Si notre digestion n’est
pas terminée le matin, il est inutile d’encrasser à nouveau notre organisme.
Mangeons plutôt vitaminés !
« La tartine beurrée et confiturée, accompagnée de café au lait, n’est pas,
et de loin, une panacée en matière de nutrition. Le pain blanc, les graisses
saturées, les sucres rapides, la caféine, l’indigence vitaminique et
minérale, ne constituent pas un exemple à suivre » rappelle Jacques-Pascal
Cusin dans son livre Les petits déjeuners des grands de la diététiques (Ed.
Jouvence). Les céréales des industriels ne sont pas non plus très
recommandables. Pourquoi dès lors ne pas faire d’une pierre deux coups et
commencer la journée par une bonne dose de fruits frais agrémentés, une
quinzaine de minutes plus tard, par quelques noix et noisettes ? En cas de
fringale ou en prévision de dépense énergétique importante, nous pourrons
éventuellement compléter le tout par des céréales complètes (avec
éventuellement des fruits secs) dans un yaourt nature ou du fromage blanc
relevé d’un peu de miel.
Enfin, que penser du fast food ? Sans entrer dans les considérations
nutritionnelles, c’est l’idée même du manger-vite qui doit être corrigée :
pour manger correctement et ne pas acidifier inutilement son estomac, il est
nécessaire de prendre le temps de la mastication et de manger dans le calme.
De même, pour apprécier ce que nous mangeons, il conviendrait de prêter
attention à ses sens, ce qui rend à priori la télévision déplacée dans la
salle à manger. Vous voulez vivre vraiment dangereusement ? Alors avalez
régulièrement et goulûment des hamburgers, avec des mains sales, debout tout
en regardant la TV !
Ne pas tomber dans le « foodamentalisme »…
Les règles de nutrition changent sans arrêt ! Chaque jour donne naissance à
une nouvelle méthode, basée sur des révélations scientifiques plus ou moins
bien extrapolées. Chaque semaine, des règles anciennes sont remises en
cause. Et chaque mois, les magazines féminins proposent le dernier régime
miracle. Difficile de s’y retrouver alors que même les nutritionnistes (dont
les diplômes ne sont ni standardisés ni reconnus) ne s’accordent pas sur les
détails…
Rappelons que chacun possède son propre métabolisme et que ce qui est vrai
pour l’un ne le sera pas forcément pour l’autre. De plus, les combinaisons
entre les différents aliments et les interactions avec notre organisme sont
loin d’avoir fait l’objet d’études exhaustives : nous ne sommes pas encore
au bout de nos surprises…
« Que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament ta nourriture »
recommandait Hippocrate. Certes, mais le plaisir de la table a également son
importance et avaler des pilules n’a vraiment rien de réjouissant. De même
qu’avec la santé, il ne faudrait donc pas tomber dans le « foodamentalisme »
et stresser en face de son assiette. Les aliments sont la vie mais ne
devraient jamais dicter nos vies !
Je ne vous suggèrerai donc pas de devenir végétaliens : cela supposerait de
bonnes connaissances en nutrition de manière à ne pas créer de carences en
protéines, minéraux et vitamines. De même, la grande majorité des aliments
que nous consommons, à défaut d’être bons pour la santé, ne sont
heureusement pas nocifs en soi. Tout est question de dosage : « Tout est
poison, rien n’est poison » disait Paracelse. Le café et le coca-cola
étaient des médicaments à la base ! C’est notre surconsommation qui les rend
dangereux.
Ceci étant rappelé, certains additifs alimentaires et certaines pratiques
productivistes sont clairement déconseillés. S’il est difficile de tous les
supprimer (à moins de changer de crèmerie ou de planète), il sera
fondamental, dans une optique de liberté de choix, d’être au moins capable
de les localiser…
La boussole alimentaire...
Dans la jungle de l’alimentation industrielle, une boussole n’est pas de
trop pour arriver à se repérer entre les rayons et se prémunir des dangers
de la chimie sauvage. L’obligation d’étiquetage imposée aux produits, noyée
dans un océan de marketing et d’allégations santé, est en effet loin d’être
efficace. Qui est aujourd’hui capable de déchiffrer correctement l’étiquette
d’un simple gâteau industriel ?
Nous n’aimons pas passer pour des imbéciles – et nous avons peu de temps –
alors nous préférons souvent zapper : « C’est une grande marque, il n’y a
pas de risque », « C’est tellement bon que ça ne peut être mauvais » ou
encore « Si ce n’était pas bon, ce ne serait pas autorisé »…
L’idée de cette section n’est ni de donner des sueurs froides, ni de dresser
la liste exhaustive des aliments ou additifs dangereux mais de mettre plutôt
l’accent sur certaines pratiques de l’industrie et suggérer quelques pistes
d’aliment’action. Avec une boussole, il est plus facile de retrouver le
chemin du naturel !
Les ravages de l’agriculture productiviste…
Qui continuerait à consommer de la viande après avoir visité un élevage «
concentrationnaire » ? En France, premier producteur européen, « environ 80%
des 830 millions de poulets de chair sont élevées intensivement, dans des
hangars où peuvent être entassés de 10 000 à 100 000 animaux. On compte 15 à
24 poulets par m2. Les poulets sont abattus à environ 40 jours, c’est-à-dire
deux fois plus jeunes qu’il y a 30 ans. Les animaux n’ont jamais accès à un
parcours extérieur. La litière devient vite exécrable, saturée d’excréments
et dégage une forte odeur d’ammoniac. […] Leurs muscles se développent
rapidement, mais le cœur, les poumons et les os ne suivent pas leur
évolution. De fait, des millions de poulet souffrent de douloureuses
déformations des pattes ou de paralysies. […] » précise Ghislain Zuccolo de
l’association PMAF. Et il en va bien sûr de même pour les porcs « castrés
sans anesthésie », les veaux « séparés de leur mère un ou deux jours après
leur naissance » ou les vaches laitières…
Soumis à un stress permanent, privés de confort, de soleil et d’aliments
décents, les animaux élevés de façon intensive sont gavés d’antibiotiques
qui se retrouvent dans nos assiettes et participent à la résistance des
bactéries. Jusqu’en 2004, date à laquelle la Commission européenne prit de
sévères mesures de restriction – mais la France est mauvaise élève – l’usage
agricole représentait près de 60% de l’utilisation des antibiotiques en
France ! « Ce système bien plus coûteux qu’il n’y paraît pour la société,
dévoreur d’énergie fossile, irrespectueux envers les animaux, destructeur
d’emplois, présente beaucoup d’inconvénients. Même son avantage supposé, à
savoir fournir une alimentation à bas prix, est biaisé. Combien coûtent en
effet au citoyen les pollutions qu’il entraîne, les problèmes de santé qu’il
provoque, le chômage qu’il induit ? » s’interroge Joseph Pousset.
Et oui, c’est malheureux mais il conviendrait aussi de « tamiser » notre
alimentation ! Quelle est la vraie traçabilité de cette viande
(manipulations) ? Ai-je besoin d’en consommer autant ? (utilité) Quelles ont
été les conditions de vie de l’animal ? (éthique) Quelles répercussions sur
l’environnement (écologisme) ? Quel coût pour la société ? (financier) En
attendant qu’un véritable « éthiquetage » apparaisse sur les emballages,
c’est à nous de faire l’effort du décryptage…
… matières premières de l’industrie
« Actuellement, avec l’industrialisation, on fait de la cuisine avec
seulement les nutriments les plus rentables : le sucre, la graisse, le sel,
qui se conservent bien, ne valent rien sur le marché mondial et sont d’accès
facile. […] Ce qu’on mange contient de moins en moins d’éléments protecteurs
naturels […] d’où de nombreuses pathologies » met en garde Christian Boudan
dans Géopolitique du goût, La guerre culinaire (PUF)
Cette modification des habitudes alimentaires remonte au XIXe siècle. Le Dr
Catherine Kousmine nous explique le processus : « Au moment des guerres
napoléoniennes et du blocus continental, le sucre de canne ne parvint plus
en Europe. Napoléon encouragea grandement la production du sucre blanc que
des chimistes allemands avaient extrait de la betterave. Cependant […] le
produit obtenu était d’un goût désagréable. Il fallut le purifier […] Mais,
lors de ces purifications successives, toutes les substances minérales,
toutes les vitamines qui accompagnent le sucre et en permettent l’emploi par
la plante, furent éliminées. On obtint une substance chimiquement pure, donc
morte, d’un goût certes agréable, mais uniquement porteuse de ce qu’on nomme
aujourd’hui des calories vides. » (Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80
ans et plus, Ed. Tchou)
Même punition pour la farine complète avec l’apparition des meuneries
modernes : sous prétexte que la farine raffinée se conservait mieux et
facilitait le travail du pain (bref : était plus rentable !), meuniers et
boulangers ont commencé à nous servir des pains joliment blanc mais
déficients en vitamines et sels minéraux. Et nous de les accueillir comme un
progrès par rapport au pain brun de nos ancêtres !
Entre le sucre, le sel, les pâtes, le pain, la farine et les huiles
extraites à chaud, nous sommes cernés par les aliments raffinés… qui n’ont
de raffiné que le nom ! Utiles par le passé dans les périodes de disette
(puisque stockables sur de nombreux mois), ces aliments dénaturés se
révèlent aujourd’hui surtout très rentables pour les industriels qui en
usent et abusent pour leurs petits plats… au détriment à long terme de notre
santé.
… boostées aux arômes
« Dans notre branche, nous sommes très discrets » explique un des
dirigeants. S’agirait-il d’une entreprise de l’armement ? D’un produit
hautement stratégique pour la France ? Pas du tout : d’un simple producteur
d’arômes ! Mais « ils » ont toutes les raisons de jouer profil bas car « ils
» se livrent en effet à des manipulations peu avouables…
Les industriels avaient un problème : à force de raffiner et de dénaturer
leurs matières premières, ils se sont retrouvés avec des substances
insipides voire amères, impossibles à faire admettre en l’état à des
organismes naturellement humains. Comment faire avaler des plats sans
saveurs à des consommateurs que l’on souhaite fidèles et dépensiers ? Deux
solutions: en amont, les arômes et les exhausteurs de goûts se chargeront de
donner un semblant de vie aux préparations ; en aval, le marketing et la
publicité feront croire à un produit de qualité supérieure.
« Les producteurs d'arômes ne parlent pas volontiers de leurs clients, ni
des produits qui bénéficient de leur savoir-faire. [...] Nul ne connaît ces
entreprises, mais leurs produits sont dans toutes les bouches, du matin au
soir [...] » rappelle Hans-Ulrich Grimm dans son livre coup de poing Arômes
dans notre assiette, la grande manipulation (Ed. Terre Vivante)
La majorité des produits industriels, du chocolat du petit déjeuner au
couscous du soir en passant par la soupe doivent ainsi leur goût à la
compétence de chimistes. Les arômes incorporés sont-ils au moins naturels ?
Souvent oui (le terme « arômes artificiels » fait encore chez nous mauvais
genre sur l’emballage) mais l’interprétation de « naturel » est parfois
alambiquée : comme toute la production mondiale de fraise ne suffirait pas à
aromatiser 5% des produits au goût de fraise des seuls Etats-Unis d’Amérique
et comme en plus le goût de fraise supporte mal le temps, on utilise
souvent… des copeaux de bois d’Australie ! Le bois aussi est naturel, non ?
Et c’est ainsi que, bon an mal an, l’Union européenne consomme chaque année
170 000 tonnes d’arômes industriels (40 000 tonnes pour la France !),
auxquelles il faut ajouter 95 000 tonnes de glutamate, le célèbre exhausteur
de goût qui ravit tant les papilles…
Comme le souligne Grimm, le problème est que notre sens du goût a aussi pour
vocation de nous prémunir contre les aliments non consommables, l’amertume
agissant comme un signal d’alerte. « Si on la masque, l’organisme risque
d’absorber des produits qui lui sont préjudiciables » dénonce l’auteur. Un
autre problème est que les arômes induisent l’organisme en erreur : « un
arôme de bœuf indique à l’estomac qu’il aura bientôt à transformer de la
viande, mais rien ne vient. Le système tourne à vide et provoque
inévitablement une sensation de faim. » explique le magazine Quelle Santé.
Accessoirement, la nocivité de la plupart des molécules aromatiques n’a
jamais été étudiée et leur combinaison encore moins…
… et autres exhausteurs de goût !
« Pire que les arômes : les exhausteurs de goût » titrait Quelle Santé en
Juin 2006. Les exhausteurs synthétiques E 620 à E 650 sont tous suspects et
de préférence à éviter mais le E621, plus connu sous le nom de glutamate
monosodique ou monosodium (GSM en français, MSG en anglais), bénéficie d’un
régime spécial…
Cet additifs neurotoxique qui, selon Corinne Gouget, « peut rendre aussi
dépendant que la nicotine ou que certaines drogues dures » est présent dans
la plupart des aliments industriels sous diverses appellations (protéines ou
graisses hydrolisées ou hydrogénées , gélatines, caséinate de sodium ou de
calcium, protéines texturées, extraits de levure,…) Outre l’augmentation des
prises alimentaires (le GSM est utilisé par les scientifiques pour rendre
les rats de laboratoire obèses !), il est le premier responsable du «
syndrome des restaurants chinois » qui se traduit par des nausées et des
vomissements. On lui attribue également des cas d’allergies et une
aggravation des symptômes de l’asthme. Certains chercheurs lient en outre la
surconsommation de glutamate aux maladies de Parkinson et d’Alzheimer.
Cerise sur le gâteau (industriel) : l’un des plus gros producteurs de
glutamate est une entreprise chinoise responsable de la pollution des
rivières et de la nappe phréatique des villages chinois alentours. Résultats
: cancers à gogo chez les villageois ! Décidément, que du bonheur !
Sainte hygiène
Ah, hygiène, que ne ferait-on pas en ton nom ! C’est par exemple au nom de
l’hygiène que les gâteaux « fait maison » sont désormais interdits des
écoles françaises. C’est encore au nom de l’hygiène qu’il est possible à des
cantines scolaires, de servir des raviolis en boîtes fourrées à la chimie !
C’est enfin au nom de l’hygiène que les industriels ont essayé d’assassiner
les fromages au lait cru.
Cette attention portée à l’hygiène alimentaire est d’autant plus paradoxale
que plus d’un siècle après Semmelweis , la majorité des clients de
fast-foods oublient toujours de se laver les mains avant de manipuler leur
hamburger. Il est vrai que toucher la porte des toilettes d’un tel lieu
suffit généralement à faire le plein de germes et que les clients réguliers
de ce type d’endroit ne sont pas, par essence, les plus obnubilés par les
problèmes de santé. Il y a quelques années, des chercheurs anglais ont
identifié douze urines différentes dans un bol de cacahuètes placé sur le
comptoir d’un pub. Plus grave, un boucher écossais fut responsable de la
contamination de 500 personnes pour ne pas s’être lavé les mains après son
passage aux toilettes. « Cela a l’air idiot mais les mains sales sont
probablement à l’origine de 80% des gastro-entérites » rappelle le
journaliste Denis Riché.
Bref, au lieu d’être obnubilé par l’hygiène industrielle et
environnementale, il vaudrait mieux faire confiance aux produits vivants et
se laver les mains ! Quel intérêt en effet d’irradier un aliment au nom de
l’hygiène si c’est pour lui faire perdre dans le même processus ses
vitamines et acides aminées ? L’irradiation, tout comme d’ailleurs la
cuisson aux micro-ondes, transforme la structure moléculaire des aliments.
Une étude américaine a ainsi démontrée que l'ionisation pouvait détruire
jusqu'à 80% de la vitamine A des œufs et 48% du Béta carotène du jus d'
orange.
Opinions d’écolos ? Un rapport de l’OMS de 1995 rapporte que 27 études sur
102 consacrées au sujet sont classées comme « ayant conclu à des effets
néfastes ». N’est-ce pas suffisant pour évoquer le « principe de précaution
» ? Et pourquoi n’y a-t-il que cinq pays en Europe à autoriser l’irradiation
?
Le sel de la mort…
En 2000, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa)
estimait que « le rôle des apports élevés en sel dans la pathogénie de
l'hypertension artérielle est loin d'être démontré même si certains
continuent à le considérer comme établi » et estimait que les personnes bien
portantes devaient simplement « éviter de consommer plus de 12 grammes de
sel par jour et moins de 5 g. »
Autre discours avec l’Académie de médecine : nos besoins en sel n’excèdent
pas 3 g de sel par jour ! Toutefois, afin de ne pas trop froisser les
industriels, les seuils ont été fixés en France de 5 à 6 g…
80% du sel que nous ingérons provient en effet des produits industriels «
prêts à manger », des céréales du matin aux plats cuisinés en passant par le
pain ou les produits d’apéritifs. Et il faut croire que ces bons petits
plats bien chimiques ont de nombreux adeptes car l’apport moyen de sel en
France se situe entre 9 et 10 g par jour. Pire : un quart des hommes et 10%
des femmes en consommeraient plus de 12 g !
Quelle importance ? « Les niveaux actuels de consommation de sodium sont
associés directement à une augmentation de la tension artérielle, facteur de
risque cardio-vasculaire et rénales qui sont les principales causes de
morbidité et de mortalité en Europe » précisait en Juin 2005 l’Agence
européenne de sécurité alimentaire. Plus précisément, les excès de sel
entraîneraient en France 75.000 accidents cardio-vasculaires par an dont
25.000 décès…
Mais pourquoi les industriels ont-ils la main sur la salière aussi lourde ?
Toujours pour la même raison, pardi : donner du goût à des mixtures
insipides ! Le sel « peut compenser en partie la fadeur, voire la saveur
douteuse, de produits de piètre qualité. Son pouvoir de rétention d’eau en
fait aussi un allié pour ceux qui veulent vendre de l’eau au prix de
matières premières plus nobles… » précise Fabienne Maleysson.
Mais le sel a un autre avantage : il donne soif ! Et que consomment
désormais la plupart des jeunes (et des moins jeunes) ? Des boissons
industriels riches en sucre ! Et voilà pourquoi l’apport de sel a progressé
aux Etats-Unis de plus de 50% entre le milieu des années 80 et la fin des
années 90… en parallèle à l’explosion de l’obésité.
Les dangers du sucre…
« Il n’y a aucune évidence d’un lien entre la consommation de sucre et le
diabète. » a déclaré le responsable de l’Association américaine des
diabétiques. Un tel revirement, contraire à toutes les données
scientifiques, serait-elle lié au fait que son association venait de
recevoir une très généreuse donation d’un fabricant de boissons gazeuses
sucrées ?
Ne faisons pas de mauvais esprit car il aurait tout aussi bien pu toucher
des subventions d’un fabricant de jus d’orange : en moyenne, les jus de
fruits « sans sucre ajouté » contiennent l’équivalent de 17 morceaux de
sucre par litre (avec des pointes pour le jus de raisin ou de pommes) !
Mais soyons sérieux deux minutes car le sucre fait des ravages ! « Une étude
menée à l’université de Loma Linda, aux Etats-Unis, a montré que la capacité
de défense de nos globules blancs était inversement proportionnelle à la
quantité de sucre blanc ingéré. Une piste qui pourrait expliquer les
affections à répétition (ORL en particulier) dont souffrent les enfants
avides de sucreries » (Psychologies magazine)
Mais peut-être nous faudrait-il avant tout préciser, pour éviter tout
dérapage qu’ il y a sucre et sucre. Il y a le sucre industriel raffiné
(qu’il soit blanc ou roux, de betterave ou de canne à sucre, c’est de la
saccharose !), un concentré de calories vides de tous minéraux, vitamines,
enzymes ou oligoéléments pourtant indispensables au métabolisme, que l’on
retrouve partout et qui fait la joie des dentistes et le malheur des
estomacs. Et puis il y a le sucre complet ou intégral biologique,
directement issu de la canne à sucre, riche en nutriments, qui protège des
caries et fortifie l’organisme. Bien évidemment, vous ne trouverez pas ce
dernier dans les rayons des hypermarchés ou les préparations industrielles…
Un autre que vous ne trouverez pas en rayon, qui remplace le sucre dans
nombre de préparations et de boissons industrielles et qui serait le premier
responsable du boom de l’obésité au niveau planétaire ? Le sirop de
glucose-fructose ! « Depuis l’introduction du HFCS dans les sodas, le taux
d’obésité des adolescents américains est passé de 6% à 16% » note William
Reymond dans son livre Toxic (Flammarion)
Produit à partir de maïs, le High Fructose Corn Syrup (HFCS) est tout
bénéfice pour les industriels : il représente un débouché pour le maïs (la
plante la plus polluante à produire), se conserve plus longtemps, se mélange
mieux et est surtout bien moins cher. Bénéfices pour le consommateur ? Zéro
! Ah si, il y en a tout de même un : il peut désormais boire des litres et
des litres de boissons sans jamais être dégoûté… Les CONsommateurs
apprécieront !
… et des édulcorants
Pire que le glutamate : l’aspartame ? Dans la famille des édulcorants
synthétiques, l’aspartame (E 951) semble en effet décrocher le pompon . Un «
véritable poison » selon le Dr H.J. Roberts, « l'additif le plus dangereux
et meurtrier au monde! » selon Corinne Gouget. Cet additif « neurotoxique
pouvant provoquer plus de 92 symptômes […] n’aurait jamais du être autorisé.
» D’ailleurs, il a faillit ne pas l’être !
Découvert en 1965 par J. Schlatter, chimiste de la société Searle,
l’aspartame bénéficie d’une première autorisation de mise sur le marché en
Juillet 1974 pour les aliments secs… retirée quelques mois plus tard par la
FDA (Food and Drug Administration) en raison de la nocivité du produit. Des
chercheurs indépendants avaient prouvé que l’aspartame détruisait le système
nerveux et était hautement cancérigène…
Mais le 8 mars 1977, Searle embauche Donald Rumsfeld comme Président. Le
choix est judicieux : bien avant de jouer les va-t-en-guerre en Irak avec
Bush Jr., Rumsfeld entre en effet au gouvernement de Ronald Reagan en 1981
et s’empresse de limoger ses anciens contradicteurs de la FDA. L’aspartame,
à nouveau autorisé en 1981 dans les aliments solides, puis en 1983 dans les
liquides, est prêt à conquérir le monde !
Autorisé dans plus de 90 pays, on le retrouve aujourd’hui dans plus de 5 000
produits à travers le monde, dont 2 000 vendus en Europe. Dans les produits
light, bien sûr, mais aussi dans plus de 600 médicaments dont des vitamines
pour enfants !
Revers de la médaille ? 7000 plaintes sont déposées dès 1994 aux Etats-Unis
qui permettent de recenser pas moins de 2 621 effets secondaires ! Ces
effets vont des maux de tête à la sclérose en plaque en passant par le
cancer du cerveau… Mais l’aspartame serait aussi à l’origine du syndrome de
la guerre du Golfe chez les soldats américains : sa nocivité est en effet
multipliée lorsque sa température atteint 30°C et les palettes de boissons «
diet » étaient stockées… sous le soleil koweitien !
Aide-t-il à maigrir ? Encore raté ! Ce serait même le contraire : « comme
tous les édulcorants intenses, l’aspartame entretient le goût du sucré, ce
qui va d’une part favoriser l’obésité et d’autre part engendrer une
production d’insuline qui peut favoriser le stockage des graisses. […]
[L’aspartame] provoque un besoin maladif de glucides et vous fera tôt ou
tard grossir. » explique Amel Bouvyer dans Quelle Santé.
D’un point de vue plus général, il conviendrait donc de se méfier des
produits lights ou allégés. Outre la présence d’édulcorants et autres
substituts chimiques, ces produits perturbent l’organisme en le confrontant
à une nourriture qui n’en est plus vraiment une. Le cerveau est trompé et
n’arrive pas à compter correctement les calories. « La substitution du sucre
par un édulcorant acalorique pourrait faire croire au cerveau qu'un aliment
sucré n'apporte pas d'énergie et donc « autoriser » sa surconsommation, au
point, probablement, de favoriser la prise de poids. » précise le
diététicien nutritionniste Nicolas Rousseau. Il cite l’expérience de deux
chercheurs américains sur deux groupes de rats. Le premier groupe était
nourrit avec des liquides sucrés tandis que le second recevait un liquide
édulcoré à la saccharine. Au bout de 10 jours, on leur présentait un snack
chocolaté riche en énergie. Devinez quel groupe de rat s’en est le plus
goinfré ?
Tout cela pour aboutir à l’indice des industriels…
Grâce aux produits industriels, nous venons donc de voir qu’il était
possible de vivre dangereusement. J’exagère un peu, bien sûr : nul besoin de
prendre une assurance vie avant de déguster un plat cuisiné ! En règle
générale, les produits industriels renfermeront toutefois davantage de
chimie et moins de nutriments que les produits frais. Ils possèderont aussi
un indice glycémique (IG) plus élevé.
Arrêtons-nous deux minutes sur ce nom barbare. L’indice glycémique est lié à
la mesure du taux de glucose sanguin : un aliment possédant un IG élevé
(supérieur à 70) provoquera une montée rapide du glucose dans le sang (on
parle ainsi de « sucre rapide ») et la production d’insuline dans le
pancréas (le « pic d’insuline ») pour tenter de résorber ce trop plein de
sucre. Si l’insuline réussit son travail, le taux de sucre chutera alors
fortement, avec le risque de se trouver en hypoglycémie et l’envie de manger
à nouveau. Mais à la longue, surtout si l’alimentation est pauvre en fibres,
le pancréas se fatigue et une résistance à l’insuline se développe. Le
terrain est alors propice au développement du diabète et de la surcharge
pondérale, avec un risque accru de maladies cardio-vasculaires et de cancer.
Les graisses ont été victimes d’une injustice : ce sont les sucres raffinés
les coupables ! Voici, par ordre d’importance décroissante, quelques IG
d’aliments :
• Aliments à IG très élevés (autour de 100): glucose, riz précuit
instantané, confiserie, corn-flakes, pommes de terre en purées, miel,
carottes,…
• Aliments à IG élevés (plus de 70) : soda, barre chocolatée, viennoiseries,
baguette, flan, sucre blanc, pizza au fromage, flocons d’avoines,
pâtisseries, riz blanc, pain complet, frites, muesli, riz complet, bananes,
jus d’orange,…
• Aliments à IG faibles ou modérés (moins de 70): chocolat noir, pâtes,
fruits, légumes (frais ou secs), pomme de terre, patate douce, yaourt
nature, lait, fructose, aromates, cacahuètes (non salées),…
Tout n’est évidemment pas à jeter dans les aliments à IG élevés : le miel,
par exemple, peut être très bénéfique à doses raisonnables. Malgré une forte
teneur en glucide, il a une moindre incidence sur la glycémie que les sucres
simples du fait de sa teneur élevée en fructose. De même, il n’y a pas de
problème à se faire plaisir de temps en temps. Ce sont à nouveau les abus
qui sont à corriger… et dieu sait s’il y en a : l’obésité tue davantage en
France que les accidents de la route et le sida réunis !
Remarquons aussi, avec l’exemple des pommes de terre, que le type de cuisson
a une incidence importante sur l’IG des aliments, avec une préférence pour
la cuisson à la vapeur. De même, plus l’aliment est fractionné et plus
l’index augmente : si la pomme de terre cuite dans sa peau a un IG de 56,
les frites sont à 75 et la purée à 98 !
Vous souhaitez maigrir ? Selon le magazine Pratiques de santé qui a passé
les principaux régimes en revue , les seuls à atteindre le « tableau
d’honneur » sont les régimes Montignac et IG Minceur. Leurs principes
majeurs ? Tout simplement limiter les aliments à IG élevés !
et à quelques règles de bon sens!
La règle de base est simple : ce que nous consommons devrait être le plus
complet, le moins raffiné et le moins transformé possible, idéalement de
qualité biologique. « La bonne cuisine, c’est quand les choses ont le goût
de ce qu’elles sont » disait Curnonsky. Limitons donc la farine blanche, la
levure, le pain blanc, les biscottes et les viennoiseries au profit du pain
complet au levain. Evidemment, il reste assez difficile de trouver ce type
de pain en boulangerie où la "bonne" vieille baguette continue de régner en
reine mais cela vaut la peine de demander. Limitons aussi les céréales de
type corn flakes ou riz soufflé, inventions des industriels, au profit des
céréales complètes ou des flocons d’avoine natures, sans sucre ni sel.
Limitons le riz blanc au profit du riz complet. Limitons les sucreries, les
confitures et les édulcorants intenses au profit du chocolat noir de
qualité, du miel ou des fruits secs (avec modération). Limitons les noix ou
cacahuètes grillés et salés au profit des noix, noisettes et amandes au
naturel. Limitons les produits « sans ou à teneur réduite en cholestérol »,
allégés ou hydrogénés, qui ont subi des manipulations industrielles, au
profit de la bonne graisse. Limitons les laits ou petits pots pour bébés au
profit du lait maternel. Limitons les boissons au sucre au profit du thé
(sans sucre), de l’eau ou des vrais jus de fruits (mais préférons-y tout de
même les fruits au naturel car les jus sont faibles en fibres ; les jus du
commerce, riches en sucre, devraient être coupé d’eau).
Limitons les aliments hachés prédigérés (des steaks hachés aux poissons
panés en passant par les Nuggets de poulet) au profit de ceux qui « tiennent
au ventre ». Limitons les aliments "mous" de style compotes au profit de
ceux qui stimulent notre dentition d’adultes. Limitons les jambons de
volaille « synthétique » au profit des jambons de porc secs dégraissés.
Limitons les aliments enrichis en vitamines ou en fibres au profit des
produits naturellement riches en vitamines ou en fibres. Bref, limitons les
plats industriels trop salés et aromatisés à outrance au profit d’une
cuisine à base d’ingrédients frais et complets.
Vous n’avez pas le temps de cuisiner ? Alors faites-vous une salade, prenez
un fruit ou des fruits secs avec quelques noix. Ce n’est pas la quantité
d’aliment ingéré qui compte mais ce qu’ils apportent comme nutriments à
l’organisme et il ne faut parfois pas grand-chose pour modifier sa qualité
de vie : simplement remplacer un produit par un autre ! « L’important est la
vitalité que nous véhicule l’aliment. Seule la vie nourrit la vie. » résume
Jacques-Pascal Cusin. Être à l’écoute de son corps permettra de le constater
: j’aurai davantage d’énergie après une tartine de tartare d’algues ou un
(petit) verre de jus d’herbe qu’après une grosse pizza… ce qui ne m’empêche
pas, évidemment, de pencher de temps en temps pour cette dernière…
Bon appétit!
Benoît Saint Girons est le développeur de Psychowell et le co-fondateur du
Centre Oasis. Il est aussi écrivain à ses heures avec à son actif un livre
de développement personnel "L'Alchimie du Succès" (1997, Dangles), un livre
sur les chinois paru en Chine et un conte philosophique "Le Mendiant et le
Milliardaire" (2007, Jouvence). Il diffuse également gratuitement deux
petits contes sur internet: un conte écologique et un conte alimentaire.
Le texte ci-dessus est un extrait de son livre "Le choix de la
consomm'action et de l'aliment'action" (à paraître) Vous pouvez également
vous le procurer sous la forme d'un fichier pdf.
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traitement médical ou psychologique approprié mais pour les compléter et
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