©
René Bickel qui nous a
généreusement autorisé à reproduire
ses dessins pour mieux illustrer la nocivité des ondes.
►
L'électro hyper sensibilité ►
Le point
de vue de la "science"
►
Comment
devient-on électro (hyper) sensible ?
►
Les objets
amplificateurs d'ondes
►
Comment
soulager l'électro (hyper) sensibilité ►
Le CMO HE22 pour
les électro(hyper)sensibles
►
L'actualité sur l'électro sensibilité
« Même si vous n'avez pas les gènes, vous pouvez
devenir électro hyper sensibles! [...]
Aujourd'hui c'est entre 2 et 10% en Europe de personnes électro hyper
sensibles.
Il est évident que les prévisions c'est 50% dans les cinquante ans qui
viennent.
Nous sommes à la veille d'un fléau de santé publique majeur! »
(Pr Belpomme, le 11 février 2016, Colloque Pour la reconnaissance de
l'électro hypersensibilité, Paris)
Nous sommes naturellement sensibles aux ondes parce que nous sommes tous - comme tout être vivant - régit par l'interaction électromagnétique. Si nous n'y étions pas sensibles, nous ne serions pas en vie. Voir la section Electromagnétisme. Mais nous parlons ici des ondes artificielles créées et générées par l'homme depuis le milieu du XXe siècle et nous parlons d'une sensibilité à ce point extrême qu'elle perturbe grandement la qualité de la vie. Il est très inquiétant de constater à que point le nombre de cas de personnes électro hyper sensibles augmente et on peut se demander comment réagiront à moyen terme les organismes de la génération actuelle, bardés d'écrans et soumis aux ondes artificielles dès leur naissance... Des experts parlent en effet d'effets de seuil: tout va bien jusqu'au moment où une dose d'ondes supplémentaires fait basculer du côté obscur. Ce peut-être le cas par exemple lors de l'installation du compteur "intelligent" Linky, en train d'être déployé en France. C'est par exemple le témoignage larmoyant (vidéo supprimée) de cette jeune femme qui s'est retrouvée du jour au lendemain électro hyper sensible. Les scientifiques et les médecins - qui ne sont formés à aucun des 8 fondamentaux - ne reconnaissent évidemment pas cette pathologie et parlent de perturbations psychosomatiques ou d'effet nocebo. Ils lui ont quand même trouvé un joli petit nom: l'intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques (IEI-CEM). Mais même si beaucoup le pensent, "idiopathique" ne signifie pas qu'il s'agit d'une pathologie d'idiots mais d'une maladie existant par elle-même ou alors d'une maladie dont on n'a pu attribuer la cause, d'où la précision "attribuée aux champs électromagnétiques". Le conditionnel semble de rigueur... Pour faire simple, on parlera aussi d'électro-sensibilité, d'électro-hypersensibilité ou HSEM ou EHS ou syndrome EHS ou syndrome d'intolérance aux champs électro-magnétiques (SICEM) ! On a déjà mal à la tête... Les cas d'électro sensibilité se multiplient en tout cas encore plus vite encore que les dénominations, au point que la justice française a (en appel), officiellement reconnu cette sensibilité comme un handicap en octobre 2015 (Voir Actualité ci-dessous). Selon les sondages repris par Wikipedia sur sa page très "sensibilité-sceptique", de 1,5% à 8% des personnes interrogées se disent électro sensibles mais le plus récent sondage date de 2006! Parce que le thème dérange ? En France, l’organisation Next-up a recensé 70.427 électro hyper sensibles. Les études de prévalence citées dans un rapport de l'AFFSET de 2009 l'évalue jusqu'à 2% en France, 1,5% en Suède (où l'électrosensibilité est reconnue comme trouble fonctionnel depuis 2000) ou encore 5% en Suisse (où des études de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich ont montré dès 2000 une perturbation sur le sommeil et une sensibilité accrue chez certains sujets) Les chiffres sont déjà élevés - et probablement très sous-estimés - mais nous ne sommes qu'au début du phénomène...
Selon l’OMS, l’hypersensibilité électromagnétique « est caractérisée par divers symptômes que les individus touchés attribuent à l'exposition aux champs électro-magnétiques. Parmi les symptômes les plus fréquemment présentés, on peut mentionner des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure), des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). Cet ensemble de symptômes ne fait partie d'aucun syndrome reconnu » (Champs électromagnétiques et santé publique, OMS, décembre 2005) Mais ce sont évidemment les personnes souffrant d'électro hyper sensibilité qui parlent le mieux de leurs symptômes, qui peuvent être passagers mais devenir aussi à la longue chroniques. Wikipedia les recense:
Abandonnés de tous ? Le Conseil de l'Europe (voir Actualité plus bas) a émis des recommandations claires en mai 2011 mais son avis n'est que consultatif... Abandonnés de tous les scientifique ? Un éminent oncologue résiste heureusement au scepticisme ambiant : Dominique Belpomme, président de ARTAC (Association Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse) a même mis au point une méthode de diagnostic (voir la Vidéo lors du Colloque de février 2016 à l'Assemblée Nationale de Paris.) et un site internet dédié: www.ehs-mcs.org/ Il est juste regrettable - mais c'est un classique - qu'il soit opposé à la médecine alternative qui, en l'occurrence, n'a pas attendu ses analyses pour se pencher sur la question et donner des résultats!
Dans les cas les plus extrêmes, les électro hyper sensibles n'ont d'autre choix que de partir se réfugier en pleine nature, dans des "zones blanches" encore préservées des ondes... mais il y en a de moins en moins, ne serait-ce que parce le terme est surtout utilisé pour décrire une zone honteuse subissant la "fracture numérique" et qu'il convient de vite équiper! Que des personnes décident consciemment de fuir le confort de la société moderne pour vivre dans des grottes ou au fond des bois ne pouvait qu'intriguer des journalistes et on a vu fleurir quantités d'articles ou de reportages photos plus ou moins fantaisistes, à l'exemple de ces électro sensibles tout de même un peu fous, n'est-ce pas ? Mais le phénomène prend de l'ampleur: de plus en plus de personnes viennent aux rassemblements, des associations se mettent en place, le discours devient plus revendicateur... et les journalistes doivent donc bien attester de la réalité et du sérieux du problème! Voir par exemple le reportage Electrosensibles : quand les ondes ravagent des vies lors du Rassemblement international des personnes électrohypersensibles le 26 août 2014 dans les Hautes-Alpes: "Lucile, 12 ans, souffre d'électrosensibilité depuis deux ans, mais sa famille ne l'a découvert qu'il y a six mois, explique celle-ci. "A l’école, je n’en parle à personne, sinon mes copines vont le répéter à toute la classe." "Elle a peur qu’on se moque d’elle, renchérit sa mère, venue au rassemblement avec son mari et leurs huit enfants pour en apprendre davantage. A cet âge-là, on a juste envie d’être comme les autres." La famille s’apprête à déménager à la campagne. "On sera loin de mes copains", se plaint le jeune frère." Eh oui, même des enfants sont désormais touchés...
►Le collectif des électrosensibles de France est un bon point de départ vu qu'elle regroupe à la fois des associations et des malades sous un portail fédérateur. www.electrosensible.org ► L’association nationale P.R.I.A.R.T.EM agit depuis 2008 pour une reconnaissance officielle, une prise en charge adaptée et la prévention de l'intolérance aux champs électromagnétiques (EHS - SICEM). www.priartem.fr ► Le Centre de Recherche et d'Information Indépendant sur les Rayonnements Electromagnétiques non ionisants de son petit nom CRIIREM est la référence scientifique en la matière et elle insiste bien sur le fait que "nous sommes tous électrosensibles" www.criirem.org ► La célèbre association Robin des Toits, Association Nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil lance ni plus ni moins qu'une alerte sanitaire! www.robindestoits.org ► L'association Une terre pour les EHS milite, comme son nom l'indique, pour des lieux de vies préservées des ondes (les fameuses "zones blanches") mais il n'est pas sûr que cet ostracisme soit la meilleure idée sur le long terme... www.uneterrepourlesehs.org/ ► L'association Next up organise ponctuellement des actions de sensibilisation. En 2016, elle édite par exemple 5000 badges "Je suis EHS. S'il vous plaît merci d'éteindre votre portable" www.next-up.org ► L'association SOS MCS est l'association française d'aide et de défense des personnes atteintes du syndrome d'hypersensibilité chimique multiple, pathologie que les électro hyper sensibles sont également susceptibles de développer! www.sosmcs.org
"Notre produit c'est le
doute,
Au moins, l'OMS reconnaît les symptômes! L'Organisation Mondiale de la Santé refuse par contre opportunément - trop d'intérêts commerciaux sont en jeu! - d'établir un lien de causalité avec l'exposition aux champs et ondes électromagnétiques... Les personnes électro hyper sensibles réagissent en effet à des intensités bien inférieures aux normes établies comme étant sûres pour la population donc, comme les normes sont "sûres", il ne peut y avoir de symptômes! CQFD! Evidemment, les normes retenues seront les normes thermiques. Les perturbations biologiques liées aux extrêmement basses fréquences (ELF) seront passées sous silence... Voir Des normes inadaptées. Si les normes sont mauvaises, les tests réalisés pour détecter une sensibilité à ces normes seront également faussés mais les scientifiques ont beau jeu de rappeler, comme le fait Wikipedia que "La quasi-totalité des essais cliniques réalisés en double aveugle, où les patients sont exposés à des champs tantôt réels, tantôt factices, ont démontré que les personnes se jugeant hypersensibles étaient incapables de distinguer une exposition aux champs électromagnétiques réels d'une exposition simulée, suggérant qu'il s'agit de troubles résultant d'un effet nocebo." Effet nocebo ? Comment expliquer alors que les symptômes sont généralement présents bien avant que les personnes souffrantes ne fassent le lien avec les ondes, parfois des années avant ? L'aspect psychologique a évidemment une incidence - de l'ordre de 30% comme dans toute pathologie! - mais comment distinguer les symptômes liées aux extrêmement basses fréquences (ELF) jamais étudiées lors de ces tests des symptômes liées aux effets thermiques ? Vu que les EFL sont partout et qu'on ne peut les stopper, ces tests ne pouvaient a priori garantir un environnement exempt d'ondes et n'étaient donc pas rigoureusement scientifiques! Pour l'OMS « il existe
aussi certains éléments indiquant que ces symptômes peuvent être dus
à des maladies psychiatriques préexistantes, ainsi qu'à des
réactions de stress résultant de la crainte inspirée par les
éventuels effets sur la santé des CEM, plutôt que de l'exposition
aux CEM elle-même ». (Champs
électromagnétiques et santé publique, OMS, décembre
2005). Nos merveilleux experts - dont certains sont à la solde de
l'industrie - parleront à ce propos d'exposition sociocognitive...
Selon l'Académie de médecine, jamais en retard pour être déconnectée des fondamentaux de la santé « l’innocuité des ondes de radiofréquence dans les conditions règlementaires de leur utilisation est reconnue par la communauté scientifique. » Elle réagissait alors à l'indemnité accordée par le Conseil Général de l’Essonne à une personne électrosensible pour lui permettre d’acquérir des dispositifs « anti-ondes ». « Légitimer de la sorte ces dispositifs anti-ondes revient à conforter une croyance dans la réalité de l’effet des ondes sur l’organisme, alors que, d’une part nous ne disposons physiologiquement d’aucun système sensoriel sensible à ces ondes et que, d’autre part, plus de 40 études en aveugle à travers le monde ont démontré que les personnes électrosensibles incriminent les ondes sans savoir faire la différence entre un émetteur de radiofréquences éteint ou allumé » argumentait l'illustre Académie. Voir son communique de presse du 5 mai 2014. Ah, revoilà les fameuses études en multiples aveugles, en incluant surtout les scientifiques qui ne veulent rien connaître des effets biologiques! L'Académie ne connaissant pas les subtilités du corps humain (aucune formation par exemple sur l'eau qui représente 99% des molécules du corps humain!) découvre que les ondes ne se voient pas et ne s'entendent pas! Or, sans système sensoriel adapté, il ne peut évidemment y avoir d'effets! Ce qui ne se voit pas n'existe pas! Extraordinaire scientisme religieux... Pour le Pr Belpomme, interrogé par le Magazine Science et Avenir, "Les études menées jusqu'à présent présentent systématiquement les mêmes biais : 90% des patients atteints d'EHS présentent des troubles cognitifs comme un déficit de la mémoire immédiate. De ce fait, il est très fréquent qu'ils se trompent sur les questionnaires auxquels ils sont soumis. De la même façon, poursuit-il, les études de provocation (des malades sont placés devant un champ magnétique pour évaluer leur réaction, NDLR) ne prennent pas en compte les temps de latence, les autres paramètres environnementaux en cause et le fait qu'il s'agit de phénomènes cumulatifs." Nous savons en outre, en paraphrasant Upton Sinclair qu'il est très difficile pour un scientifique de comprendre quelque chose lorsque son salaire (et ses recherches futures) dépend de ce qu'il ne le comprend pas. Or qui finance aujourd'hui les études ? Ainsi, pour Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits, "grosso modo, 50% des études disent qu'il n'y a pas de danger et 50% disent le contraire" mais "la plupart des études écartant les risques présentent des conflits d'intérêts avec les industriels de la téléphonie". C'est la stratégie des industriels du tabac appliquée aux ondes: financer des études via des scientifiques corrompus pour créer le doute chez les politiques et les médias... « L’ Académie regrette le détournement des personnes électrosensibles des circuits de prise en charge médicale [...] L’Académie estime qu’un pas de trop a été franchi dans le déni scientifique et l’erreur médicale, et qu’il est urgent de protéger les consommateurs, en particulier en matière de santé, contre l’expansion incontrôlée de thérapies douteuses. » Nous voilà au cœur du débat: les électro hyper sensibles ne sont pas rentables puisqu'ils se détournent des structures classiques qui, rappelons-le, les font passer pour des fous en ne reconnaissant pas la cause de leurs symptômes... Sont-ils du coup si fous que cela ? Mais soyons honnête: l'Académie ne peut pas toujours avoir tout faux. Elle a ainsi raison de mettre en garde contre les dispositifs anti-ondes dont la plupart ne peuvent avancer aucune étude scientifique ou biologique sérieuse! Dans ce secteur d'activité, il y a effectivement du grand n'importe quoi et ce n'est pas à la collectivité de financer des dispositifs farfelus! C'est ce que fait depuis toujours la Sécu en finançant des médicaments inefficaces aux effets secondaires désastreux mais ceci est un autre débat...
"Le microbe n'est rien,
c'est le terrain qui est tout"
La même question se pose lors des épidémies: pourquoi certains passent-ils au travers alors que tout le monde s'écroule autour d'eux ? Pourquoi certains développent-ils des allergies à des aliments et d'autres non ? "Chance" ou "malchance" diraient certains mais la chance n'est pas scientifique... La réponse ne plaira pas aux médecins, aux vendeurs de médicaments ou aux adeptes de Pasteur mais c'est le terrain - la qualité du système immunitaire - qui est évidemment déterminant dans le survenance ou non d'une pathologie! Dans le cas de l'électro hyper sensibilité, c'est à un système immunitaire affaibli que l'on doit probablement le développement des multiples symptômes, à considérer - selon la philosophie de la naturopathie - comme autant de signaux de l'organisme pour signaler un dérèglement. Les causes d'un affaiblissement du système immunitaire sont multiples:
Plutôt que de câble, il vaudrait mieux toutefois parler d'élastique ou de corde comme dans l'expression "trop tirer sur la corde" et c'est là que les ondes joueraient un rôle déclencheur. Les ondes artificielles perturbent toujours insidieusement la biologie des organismes exposés! Tant que le système immunitaire fait son travail, les effets ne seront pas perceptibles (au contraire des effets thermiques qui le sont dès le départ) mais dès que le terrain est affaibli au-delà d'un certain point, alors une électro sensibilité risque d'apparaître, d'abord faible puis de plus en plus conséquente si rien n'est fait pour y remédier. Des experts parlent également à leurs propos d'effets de seuil: les symptômes se déclenchent un jour face à la dose de trop, généralement liée à un nouveau dispositif dans l'environnement: antenne-relais en face de chez soi, compteur linky, changement de norme de la téléphonie mobile (passage de la 3G à la 4G), nouveau bureau à côté d'un émetteur d'ondes intense, etc. Une électro sensibilité peut
également se déclarer chez des personnes travaillant dans des
environnements saturés d'ondes: l'avion, le TGV, les transports
publics, sans parler des électriciens ou des techniciens des radars
militaires ou civils. Au bout d'un moment, l'organisme n'en peut
plus et craque.
Signalons aussi le cas atypique des personnes versées dans l'énergétique et qui, travaillant avec les ondes toute la journée, pratiquant une ou plusieurs disciplines énergétiques (Qi gong, Méditation, Reiki,...) seront plus à même de ressentir les ondes délétères. Cela ne signifie pas toutefois qu'elles développeront les symptômes de l'électrosensibilité, leur terrain étant normalement énergétiquement très actif. Les personnes les plus âgées - celles qui ont globalement subies le moins d'ondes - passeront normalement au travers mais de plus en plus d'enfants seront naturellement touchés puisque nés dans un environnement saturé d'ondes. Certains reçoivent même des écrans ou des téléphones à Noël ! Voir Des enfants en danger. Combien de temps résisteront-ils alors que leurs organismes sont déjà en faiblesse chronique grâce aux progrès de la "science" et de la médecine ? Des cas d'électro sensibilité sont déjà reportés vers l'âge de 12 ans... Cette analyse des causes ne plaira ni aux industriels, ni aux experts ni aux pouvoir publics mais elle ne plaira pas forcément non plus à certains électro hyper sensibles dans le sens où elle les responsabilise. Oui, ils sont sans doute victimes du système et d'un environnement pathogène (comme tout un chacun) mais oui, ils ont aussi une responsabilité vis-à-vis de leur système immunitaire directement lié à leur hygiène et habitudes de vie. La génétique joue un rôle mais il est minime par rapport au reste. Bref, dire cela peut-être perçu comme une agression supplémentaire de la part de quelqu'un qui ne sait pas ou comme une perspective: "non, ce ne peut pas être moi, c'est le méchant système, je suis une pauvre victime!" ou alors "oui, le terrain est important et il existe donc des pistes pour aller mieux!" Au regard de toutes les solutions et perspectives offertes par les thérapeutiques naturelles, voir www.lestherapies.ch, les pathologies chroniques sont le plus souvent - et heureusement - aussi affaires de choix!
Cette première approche suppose évidemment de limiter au maximum le contact avec les ondes mais les personnes hyper sensibles se sont normalement déjà débarrassées de toute la technologie sans-fil (sinon il y aurait incohérence ou erreur de diagnostic) et ont également limité le métal à proximité de leurs corps (lunettes, boucles d'oreilles, amalgames dentaires, etc.). Reste toutefois le listing beaucoup plus complet du Docteur Gérard Dieuzaide (voir ci-dessus) pour qui le métal peut parfois être biocompatibles mais pas le plastique! Vis-à-vis de toutes les ondes extérieures difficilement contrôlables, il s'agira donc plutôt de renforcer son système immunitaire afin de permettre à son organisme de mieux tolérer les ondes, ce qui passe naturellement par les 8 fondamentaux de la santé et du mieux-être que nous abordons sur notre portail www.lemieuxetre.ch :
Ne traiter qu'un aspect du système immunitaire en laissant les autres de côté ne donnera que des résultats limités. Ce sont ces 8 fondamentaux qu'il conviendrait d'adresser plus ou moins en même temps! Mais, que les électro hyper sensibles se rassurent : ils ne sont pas seuls! Quasiment tout le monde est confronté aux stress et à la pollution chimiques et devrait envisager les mêmes mesures de bon sens! Un cas d'hyper sensibilité rend simplement les choses un peu plus urgentes...
2. Accepter d'être un minimum en contact avec les ondes Se couper du monde dans une "zone blanche" ou se retrancher dans un immeuble dédié, à l'exemple de celui de Zurich (Voir Actualité ci-dessous) est une solution de pis-aller qui condamne in fine à ne plus pouvoir vivre en société. Ce type de lieu ne devrait servir qu'en situation d'urgence, le temps de se ressourcer et de remettre en place son système immunitaire. Mais une fois requinqué, il conviendrait de réapprendre à supporter un minimum les ondes afin de retrouver une vraie place en société! Pour se faire, nous proposons une approche à base du CMO HE22 destiné aux personnes électro (hyper) sensibles (voir plus bas). Ce dispositif, comme tout CMO, émet une "onde de compensation" très faible, équivalente en puissance aux ondes du cerveau. Très faible mais suffisamment forte pour que des personnes électrohypersensibles ne la supportent pas! C'est cette onde de compensation qu'il conviendra pourtant d'apprivoiser en portant le dispositif sur soi de plus en plus longtemps: 5 minutes par jour puis 10 minutes, etc. jusqu'à pouvoir le porter toute la journée sans gêne. Arriver à porter le HE22 sur soi signifie que l'organisme supporte l'onde de compensation et que l'on peut alors s'équiper des autres dispositifs CMO qui, eux, protègent des effets biologiques des ondes électromagnétiques. Une fois correctement protégé, il est normalement possible de ressortir affronter les ondes artificielles de nos villes... tout en continuant évidemment à faire preuve de prudence et de mesure: pas question de débrancher ses câbles pour repasser au sans-fil tout azimut! Un travail de réduction des ondes en amont est toujours indiqué... et pas que chez les électro (hyper) sensibles! Cette stratégie est une perspective offerte avec une garantie de retour de 30 jours mais, malheureusement, non efficace dans 100% des cas. Elle vaut néanmoins le coup d'être tenté ne serait-ce que parce que les alternatives d'isolement progressif ne sont pas particulièrement enthousiasmantes... et qu'il n'existe à ce jour aucune alternative de traitement présentant de meilleurs résultats. Assez étrangement, peu de
personnes électro (hyper) sensibles ont souhaité à ce jour tenter
l'expérience... Certaines personnes souffrantes semblent même se
complaire dans leur reconnaissance d'électrosensibles: "j'existe
en tant que cas atypique qui doit être plaint mais je ne fais rien
pour aller mieux." C'est triste à dire mais, dans
certains cas, l'électrohypersensibilité est aussi une affaire de
choix!
- Tirés de la section L'actualité des ondes -
► Pour une reconnaissance de l'électrosensibilité! - Février 2016
Les députés Michèle RIVASI - à la pointe de tous les
combats environnementaux - et Laurence ABEILLE - au nom prédestiné - ont
organisé le jeudi 11 Février 2016 à l'Assemblée nationale à Paris un
Colloque "Pour la reconnaissance de l'électro hypersensibilité".
A cette occasion, le Pr. Belpomme - devant un certain nombre de médecins
- fait le point sur ses recherches: "Même si vous n'avez pas les
gènes, vous pouvez devenir électro hyper sensibles! [...] Aujourd'hui
c'est entre 2 et 10% en Europe de personnes électro hyper sensibles. Il
est évident que les prévisions c'est 50% dans les cinquante ans qui
viennent. Nous sommes à la veille d'un fléau de santé publique majeur!
[...] Nous avons la preuve que les champs électromagnétiques peuvent
donner des Alzheimer [...] Aux Etats-Unis, vous avez 10% des enfants qui
ont une baisse du QI de 5 points. C'est catastrophique! Les champs
électromagnétiques font partie des causes de cette baisse du QI chez les
enfants [...] Il y a 20 articles qui montrent que les champs
électromagnétiques de basses fréquences ou d'extrêmement basses
fréquences provoquent de l'Alzheimer. " Voir la
Vidéo.
► Appel : la Justice française reconnait définitivement l'Électrosensibilité comme un handicap ! - 26 octobre 2015 Un communiqué de Presse de l'Association Robin des Toits revient sur cette affaire: En juillet 2015, la justice française reconnaissait l’existence d’un handicap grave dû à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques pour Marine Richard, ancienne journaliste, obligée de vivre recluse dans les montagnes. Elle a récemment publié "Sans Mobile" aux éditions "Le Square". La Maison Départementale des Personnes Handicapées [qui craint sans doute une explosion des cas et une baisse de sa rentabilité] avait fait appel contre ce jugement du Tribunal du Contentieux de l'incapacité de Toulouse. Cet appel vient d'être rejeté. Marine Richard touchera donc bien une allocation pour adulte handicapé de 800€ par mois pour trois ans renouvelables en fonction de l'évolution de son handicap. Selon Etienne Cendrier porte-parole de Robin des Toits: "La Justice Française reconnaît l'électrosensibilité comme un handicap! C'est une première non seulement en France mais en Europe. Ce jugement ouvre la voie à une jurisprudence en faveur de l'électrosensibilité sauf, si les pouvoirs publics mettent en œuvre - enfin! - de vraies politiques de réduction de l'exposition générale aux ondes des technologies du sans-fil. En ces temps où la COP 21 ambitionne de préserver l'environnement contre les effets nocifs de l'activité humaine, il est temps de prendre conscience que les électrosensibles sont victimes des ondes produites par l'industrie des télécommunications sans-fil - que nous utilisons tous - et que, faute de vraie régulation notre santé à tous est menacée."
► 6 émissions "Vacarme" de la RTS consacrées aux ondes, du 19 au 25 octobre 2015 La troisième émission relate les mésaventures d'Odile, ancienne salariée chez un opérateur de téléphonie mobile, devenue électro(hyper)sensible.
► A Zurich, ouverture du premier refuge européen pour électro sensibles - Août 2014
► Des régions cruciales du cerveau liées à l’étude, la mémoire, Alzheimer, sont impactées par les micro-ondes Une étude scientifique grecque a démontré des changements importants de protéines dans le cerveau d'animaux après exposition de l'organisme entier à des CEM micro-ondes, semblables au type de rayonnement micro-onde émis par des téléphones portables (GSM), des téléphones domestiques sans fil (DECT), du WiFi et d'autres transmissions informatiques sans fil. Un total de 143 protéines cérébrales ont été impactées par les rayonnements micro-ondes pour une durée de 8 mois, apportant une nouvelle preuve d'une relation potentielle entre l'utilisation quotidienne du téléphone portable, des émetteurs sans fil et des équipements informatiques sans fil, et des symptômes d'électrosensibilité tels que : maux de tête, vertiges et troubles du sommeil, de même que tumeurs, effets métaboliques et même Alzheimer. Lire l'Article complet (31/1/12)
► Quand le Conseil de l'Europe met en garde - Mai 2011 Le texte adopté par la Commission permanente, agissant au nom de l’Assemblée, le 27 mai 2011 est sans ambiguïté quant à la problématique et dangerosité des ondes et il préconise un certain nombre de mesures de précaution à l'adresse des Etats membres du Conseil de l’Europe et globalement "de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques [...] de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles [...] de mettre en place des campagnes d’information et de sensibilisation". La clause 8.1.4 concerne spécifiquement les électro hyper sensibles. L'Assemblée recommande: "de porter une attention particulière aux personnes «électrosensibles» atteintes du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et de prendre des mesures spéciales pour les protéger, en créant par exemple des «zones blanches» non couvertes par les réseaux sans fil" Pourquoi aucun gouvernement n'en tient-il compte ? Eh bien parce que le Conseil de l'Europe n'a qu'un avis consultatif et que le business est plus fort que le bon sens! |
www.lemieuxetre.ch /
www.solutionsbio.ch /
www.8fondamentaux.com
Consulting Ecologique / Benoît Saint Girons /
Tél: +41 76 532 8838 /
bsg[at]solutionsbio.ch
© Benoît Saint Girons - Tous droits réservés - Données indicatives non contractuelles et susceptibles de modifications