Comme nous l'avons vu dans la section
l'électromagnétisme, une bonne
partie des ondes est naturelle: le champ magnétique terrestre est
par exemple de 500 milligauss (500 mG), soit un demi-gauss, mais il s'agit d'un champ
continu circulant du + vers le -, comme le courant électrique des
batteries ou des piles.
Au contraire,
comme le rappelle Thierry Gautier dans son
livre, "Le champ magnétique d'un appareil ménager
fonctionnant sur le secteur peut être nocif, même à une faible
intensité de 2 milligauss ( 2mG) car il est généré par un courant
non pas continu mais alternatif."
Le courant
alternatif (CA) n'existe pas dans la nature. Il s'agit d'un
courant électrique périodique qui change de sens deux fois par
période et qui transporte des quantités d'électricité
alternativement égales dans un sens et dans l'autre. Sa fréquence,
exprimée en hertz (50 Hz en Europe, 60 Hz en Amérique du Nord) est
le nombre de changement de sens (alternances) qu’effectue le courant
en une seconde. Un courant alternatif de 50 Hz change ainsi 100 fois
de sens par seconde (50 alternances positives et 50 alternances
négatives). C'est ce rythme trépidant qui perturbe l'organisme.
Au niveau des
hautes fréquences, la problématique est double. Il y a tout
d'abord la puissance d'émission: le rayonnement naturel total dans
la fréquence de 900 MHz est ridiculement bas à environ 0,000005
µW/m² (rappelons que 100 µW/m² = 0,0614 V/M soit la norme de
sécurité retenue à Salzbourg) tandis que les ondes artificielles
autorisées par l'OMS peuvent atteindre 100 000 µW/m² (61 V/M).
Les ondes autorisées sont ainsi 20 milliards de fois plus élevées
que les CEM naturels!
L'autre
problématique est liée aux fréquences de fonctionnement de nos
organes, qui peuvent être perturbés par des fréquences parasitaires
liées à nos appareils.
Les ondes
cérébrales sont ainsi catégorisées selon leurs fréquences:
-
ondes delta de
0,5 à 4 Hz: le sommeil profond, sans rêves, le plus
physiologiquement récupérateur.
-
ondes thêta de
4 à 7 Hz: la relaxation profonde, obtenue par exemple par des
méditant expérimentés.
-
ondes alpha de
8 à 13 Hz: la relaxation légère, l'éveil calme.
-
ondes bêta de
14 à 30 Hz: les activités courantes et le sommeil paradoxal (le
temps des rêves).
-
ondes gamma à
partir de 30 Hz: une grande activité cérébrale (créativité ou
résolution d'un problème).
Or, la
fréquence d'un téléphone portable se situe entre 20 et 50 Hz soit la
fréquence la plus excitée du cerveau humain! Si cette fréquence
parasite est à portée du cerveau, elle l'influencera par effet de
résonance et c'est la raison pour laquelle on aura plus de mal à
s'endormir avec un sommeil de moindre qualité avec un téléphone posé
sur sa table de chevet! Soumis en permanence à l'influence de
son téléphone, on développera également un état latent de stress
(voir ci-dessous)...
Enfin, Pierre
Dubochet relève dans son
livret la problématique de
l'eau, constituante majeure du corps humain composé à plus de 99% de
molécules d'eau (voir notre site
www.eaunaturelle.ch) : "Le
cerveau, les poumons, le coeur, les reins et le sang sont les
endroits les plus aqueux, donc ceux avec lesquels les ondes
interagissent le plus. [...] Les hyperfréquences du sans-fil
pénètrent plusieurs centimètres dans les tissus humains."
Les micro-ondes qui font chauffer les molécules d'eau dans le four
du même nom font artificiellement de même dans l'organisme humain
avec en outre une répartition inégale de la chaleur (ce que l'on
appelle des "points chauds"). Or la norme industrielle DAS (Débit
d'absorption spécifique) ou TAS (Taux...) qui mesure l'élévation
moyenne de température ne tient évidemment pas compte de ces pics!
Une raison supplémentaire de considérer cette
norme complètement inadaptée!
Le stress électromagnétique |
Le mot STRESS a
été employé par H. Selye (Montréal, 1936) pour signifier l'état
réactionnel d'un organisme vis-à-vis d'un excitant quelconque.
L'excitant que H.
Selye appelle le "stressor", peut être un organisme vivant (microbe,
prédateur), un facteur physique (froid, chaleur, irradiation), une
substance chimique (poison), une lésion organique (hémorragie) , un
trouble du système nerveux ou de l'équilibre psychologique
(surmenage, émotion désagréable ou agréable).
La réponse au
stress ou "syndrome général d'adaptation" correspond à l'ensemble de
réactions non spécifiques de l'organisme en réponse à une agression
quelconque.
Elle se déroule en
3 phases successives, sous le contrôle de mécanismes nerveux,
hormonaux et immunitaires :
1. La
réaction d'alarme, au cours de laquelle
l'organisme, surpris par l'agression déclenche ses premières
réactions de défense, notamment par le biais d'une décharge accrue
d'adrénaline.
2. Le stade de
résistance, plus durable, pendant lequel
l'organisme accroît ses capacités de défense dans le but de se
soustraire à l'agression. Cette phase est sous la dépendance des
hormones qui mobilisent les substances énergétiques (corticoïdes,
adrénaline, glucagon).
3. Un stade d'épuisement
lié à la chronicité du stress, aboutissant à un dérèglement
des mécanismes de défense et susceptible de déboucher sur
l'apparition de pathologies (maladies auto-immunes, maladies
dégénératives, dépression, etc.)
Des études
réalisées sur l'animal et chez l'homme ont permis de mettre en
évidence des perturbations cellulaires, des modifications
physiologiques, ainsi que des symptômes caractéristiques de l'état
de stress.
Dès lors,
l'utilisation quotidienne et courante des appareils émetteurs de
rayonnements, ainsi que la surcharge électromagnétique de
l'environnement qui en résulte, placent l'organisme dans un contexte
de stress électromagnétique chronique, susceptible à terme de
favoriser l'installation de n'importe quelle pathologie. D'autant
plus que certaines fréquences émises par de tels appareils
sont proches de celles de fonctions physiologiques.
Les pathologies liées aux ondes |
Comme le rappelle Carl de Miranda dans son
livre, le coup de soleil, c'est "l'expérience sans
doute un peu douloureuse, que des ondes électromagnétiques peuvent
considérablement affecter un être vivant.[...] En gros, la vibration
énergétique de la lumière du soleil provoque une détérioration de
l'intégrité de toutes petite molécules."
Au-delà du soleil
et du cancer de la peau, les ondes artificielles générées par
l'homme depuis les années 1950 multiplient les risques et les
symptômes de pathologies variées.
La liste toujours
croissante des effets biologiques nocifs ou potentiellement nocifs
atteste de l'existence d'un risque
réel d'émergence de pathologies induites par le stress
électromagnétique chronique.
Selon certains
experts, la mort de Jean-Louis Servan Schreiber (cancer au cerveau)
ou de Jean-Luc Delarue à 42 ans (cancer de l'estomac) seraient liées
à un usage beaucoup trop intensif de la technologie sans-fil. Dans
tous les cas, les cas de cancer ou d'Alzheimer explosent...
Chaque organe
de l'organisme fonctionne selon une fréquence régulière qui lui
est propre et qui se trouve de plus en plus perturbée par la
fréquence pulsée (c'est-à-dire non continue) des appareils
électroniques et autres technologies sans fil: le cerveau fonctionne
ainsi entre 0,5 et 50 Hz, ce qui correspond aussi aux pulsations des
ondes Wi-Fi ou de la téléphonie...
Petit tour d'horizon ci-dessous de tout
ce qui a été documenté et pour des niveaux d'exposition bien
inférieures aux normes officielles de l'OMS:
"Il y a 20 articles qui montrent que les champs
électromagnétiques de basses fréquences ou d'extrêmement basses
fréquences provoquent de l'Alzheimer" (Pr Belpomme, le 11
février 2016, Colloque Pour la reconnaissance de l'électro
hypersensibilité, Paris). Voir la
Vidéo.
Le 31 mai 2011, juste après le départ du
Professeur suédois Anders Ahlbom aux
conflits d'intérêts majeurs, le CIRC classait les ondes
dans la catégorie 2B des "peut-être cancérigènes", au même titre que
de belles autres saloperies chimiques (voir la liste sur
Wikipedia).
Les lignes
Hautes Tensions cancérigènes
La
plus grande enquête épidémiologique jamais menée sur
l’impact des lignes à hautes tension sur la santé est
suédoise. Elle a été menée par Feychting et Ahlbom de
l'Institut Karolinska de Stockholm, durant 25 années
(entre 1960 et 1985) sur un échantillon de 436 000
personnes vivant dans un couloir de 300 mètres à
proximité d’une ligne à très haute tension. Elle
conclut à une augmentation proportionnelle du risque de
leucémie chez les enfants de moins de 15 ans, suivant
l'intensité du champ magnétique auquel ils sont soumis:
Exposition moyenne supérieure à 1 mG = risque relatif 2
fois plus important.
Exposition moyenne supérieure à 2 mG = risque relatif
2,7 fois plus important.
Exposition moyenne supérieure à 3 mG = risque relatif
3,8 fois plus important.
De
fait, en Suède, plus aucune ligne à haute tension ne
peut être implantée à moins de 75 mètres d’une habitation
ou d’une école et les champs magnétiques ne doivent pas
dépasser 2milliGauss, contre 1000 mG pour les normes de
l'OMS...
Voir les Normes de Sécurité dans la section
Solutions. |
Avant Alzheimer ou
le cancer, la pathologie la plus spectaculaire et handicapante
demeure toutefois
l'électro hyper sensibilité qui
fait donc l'objet d'une rubrique à part.
Citons également:
-
baisse de 8 %
de la mobilité des spermatozoïdes et de 9% de leur viabilité
pour une incidence significative sur la fertilité masculine
(Université d’Exeter, Royaume-Uni, Juin 2014)
-
modification
de la sécrétion de la mélatonine qui joue un rôle crucial dans
le sommeil et dans les processus de défense
immunitaire (Wilson et coll., 1989 ; Reiter, 1993 ; Santini
2003) ;
-
induction de
la synthèse des protéines de stress ou heat
shock proteins (Daniells et coll., 1998 ; Goodman and Blank,
1998 ; Weisbrot et coll. 2003)
-
modifications
de l'électroencéphalogramme (Mann et coll.,
1999 ; Huhert et coll., 2000) ;
-
troubles neurologiques
(Hocking et Westerman, 2000 ;
Johensen, 2000)
-
baisse
de la pression artérielle (Braune et coll., 1998) ;
-
augmentation
de la perméabilité de la barrière hémato-méningée
qui normalement met le cerveau à l'abri des substances
toxiques que véhicule le sang périphérique (Persson et coll.,
1997 ; Schirmacher et coll., 2000)
-
déclenchement
de céphalées, asthénie (Hocking, 1998 ; Oftedal
et coll., 2000) ;
-
troubles de la mémoire
(Koivisto et al., 2000 ; Krause
et coll., 2000 ; McKay et Persinger, 2000) ;
-
problèmes de
fertilité (Mgras et coll., 1997 ; Cecconi et
coll., 2000) ;
-
implication
dans les processus cancéreux (Repacholi et
coll., 1997 ;Hardell et al., 1995 ; 2000 ; Bianchi et coll.,
2000 ; Savitz et coll., 2000) ;
-
baisse des
défenses immunitaires (Youbicier et coll. 1997
; Del Signore et coll., 2000 ; Marino et coll., 2000 ; Youbicier
2000-2001 ; Bastide et coll. 2001).
-
Génotoxicité: perturbation au niveau de l'ADN, ADN brisé,
rupture d'ADN avec à terme des risques de cancer et de leucémie
(notamment
Rapport
européen REFLEX, 2004)
-
Risques
significatifs le foetus si la maman s'expose trop aux
ondes avec notamment un risque accru de fausse couche
(Science et Avenir
N°663, Mai 2002), voir la section
Des enfants en danger.
Les premiers symptômes...
Epuisement, stress, irritabilité, troubles de la
concentration ou de la mémoire, fatigue oculaire, maux
de tête, troubles du sommeil... Autant de symptômes qui
pourraient provenir des ondes (et pas seulement du
patron colérique ou du non-sens du travail).
Attention: si vous ne faites rien, cela ira de mal en
pire avec le risque de finir à terme
électro hyper sensible...
Et
si vous ne ressentez encore rien (tant mieux pour
vous!), eh bien cela ne signifie pas non plus que vous
n'êtes pas impacté, simplement que vous disposez
(encore) d'un bon système immunitaire. Il serait bon
tout de même de veiller à ne pas trop multiplier les
ondes autour de vous.
Globalement, la
prolifération exponentielle des appareils électroniques émetteurs de
rayonnements constitue un
risque réel de Santé Publique
qu'il devient urgent
d'anticiper en appliquant le principe de précaution,
voir la section
Solutions. |
Des effets qui ne datent pas d'hier... |
"La charge de la preuve appartient à
ceux qui prétendent à n'importe quelle action biologique
des courants haute fréquence autres que la production de chaleur"
(Christie et Loomis de l'Hôpital de l'Institut Reckefeller,
1929)
Ben voyons!
Pierre Dubochet, dans
son
livret sur les ondes électromagnétique, a
précisément documenté l'histoire des ondes électromagnétiques et
leurs effet sur la santé. On pense souvent que les recherches
sont récentes alors qu'elles ont en fait débutées en même temps
que la découverte et la compréhension des ondes. Quelques dates
clés:
-
En 1924, première mise
en évidence d'effets non thermiques par Gosset, Gutmann,
Lakhovsky et Magrou.
-
En 1949, "le
rayonnement de micro-ondes devrait être traité avec la même
prudence que les autres rayonnements énergétiques tels que
les rayons X, la radioactivité alpha et les émissions de
neutron" mettent en garde les chercheurs de Collins
Radio.
-
En 1967, le docteur
Jean-Pierre Maschi fait le lien entre les ondes et le
développement des cas de sclérose en plaques et
arrive à de (trop) bons résultats en limitant les
rayonnements. Le 3 avril 1968, il est convoqué chez le
Conseil de l'Ordre pour avoir "grandement enfreint les
règles du Code de déontologie" puis radié. Comme il
continue néanmoins à soigner avec toujours d'aussi bons
résultats, il est condamné plusieurs fois à des amendes au
montant symbolique pour "exercice illégal de la médecine".
Officiellement, la sclérose en plaque (SEP) concerne près de
100 000 personnes en France (plus de 2 millions de personnes
dans le monde) et ne se soigne (mal) qu'avec des médicaments
et de multiples consultations très rentables...
-
Entre 1966 et 1970
trois chercheurs (Edelwejn, Baransky et Petrou) constatent
que les techniciens exposés aux micro-ondes développent des
altérations fonctionnelles du système nerveux, des troubles
cardiovasculaires et des troubles du comportement.
-
En 1973, un
symposium international de l'OMS aborde la question et
conclut dans un livre de 350 pages que "des changements
ont lieu dans les fonctions du système nerveux,
cardiovasculaires et d'autres systèmes de l'organisme
conduisant à des symptômes caractéristiques complexes.
C'est une forme distincte de maladie professionnelle".
-
En février 1974, le
mensuel Science et Vie publie un article d'Alexandre
Dorozynski intitulé "Nous sommes tous des
émetteurs-récepteurs radio" et qui alerte sur des effets
des ondes "bien plus vastes que l'on ne le croyait".
En décembre, c'est au tour de Science et Avenir avec
un article "La pollution par les ondes, les ondes
électromagnétiques ne seraient pas sans effet sur la matière
vivante".
-
En 1976, des cas de
cancers sont officiellement annoncés à l'ambassade
américaine de Moscou: les russes y utilisent des micro-ondes
pour intercepter les communications. La dose de 6V/M - soit
bien moins que la norme officielle actuelle de l'OMS de
5000V/M - était apparemment suffisante pour obtenir le "taux
de cancer le plus élevé au monde".
-
En 1977, un mémo des renseignements militaires
américains sur les résultats d'une étude soviétique, à la pointe de
la recherche sur les ondes: de
faibles niveau d'exposition aux extrêmement basses fréquences (ELF) pourraient être plus
problématiques que ce qui était jusqu'alors envisagé. Le Directeur de la CIA de l'époque, George Bush père,
avertit le Président Jimmy Carter, que "prendre en compte ces
risques pour la santé pourrait avoir de graves conséquences
économiques et stratégiques".
-
La même année, l'OMS
publie plusieurs études: sur les micro-ondes et les
radiofréquences, sur le laser et sur les ultrasons.
L'Association Internationale de Radioprotection fondée en
1965 par les industriels du nucléaire prend peur devant
autant de données "officielles" et décide de constituer
une commission pour décider des normes internationales, l'ICNIRP
ou, en bon français, la Commission internationale pour
la protection contre les rayonnements non ionisants, qui
porte donc très mal son nom! Voir la section
Des normes inadaptées.
-
Rebelote en 1985 sous
le titre "La protection contre les rayonnements non
ionisants" où l'OMS met noir sur blanc que les
micro-ondes et les radiofréquences entrainent quantité
d'effets biologiques divers et variés. "Selon les
conditions, elles agissent au niveau cellulaire,
chromosomique et génétique, modifient la croissance, le
métabolisme, les gonades. Les effets sont encore
cardio-vasculaires, sanguins, endocriniens, agissent sur le
système nerveux, les sens et le système immunitaire"
détaille
Pierre Dubochet (p.18).
-
En 1991, réédition
revue et corrigée de la publication de l'OMS "La
protection contre les rayonnements non ionisants" qui
évoque sur 17 pages des effets biologiques "sans
variation sensible de température et nettement au-dessous du
seuil de stimulation". L'OMS néanmoins refuse
d'établir des normes de sécurité au prétexte que "les
données actuellement disponibles sur l'homme sont très
limitées et ne peuvent être utilisées pour calculer des
limites d'exposition aux radiofréquences". Elle se
contente de reprendre la norme très laxiste de l'ANSI
(American National Standard Institute) soit 61 V/M entre 2
et 300 GHz durant six minutes! Clairement, nous
sommes passés des considérations de santé publique à une
considération mercantile de ne pas gêner le business...
Depuis la fin des années 1980, "l'OMS fabrique et
propage le doute scientifique à propos du rayonnement
électromagnétique" précise
Pierre Dubochet (p.21) qui
rappelle que les 2/3 du budget de l'OMS provient des
industriels et qui relate ensuite les liens d'intérêt avec
les industriels de Michel Harry Repacholini, le fondateur du
département de CEM de l'OMS et le président de l'ICNIRP...
Accablant! Voir la section
Des normes inadaptées.
Depuis ce revirement de l'OMS, officiellement on ne sait pas ou,
plus exactement, on ne sait plus puisque plus de 3500 études ont
été recensées! Comme le disait Upton Sinclair « « Il
est difficile pour un homme de
comprendre une chose si son salaire dépend de ce qu'il ne la
comprenne pas.» Alors s'agissant d'un organisme
international financé par l'industrie et les gouvernements...
Restent donc les études
d'autres organismes (la grande majorité des études "favorables"
sont financées par l'industrie) pour prolonger l'histoire avec
parfois quelques bonnes surprises d'éthiques au service de la
vraie science :
-
Ainsi, en 1992 le Dr
George Carlo oublie que ses recherches auprès du
Wireless Technology Research sont financées par
l'industrie du téléphone et affirme publiquement que "les
rayonnements émis par les téléphones portables peuvent
entraîner des leucémies et des dommages irréparables de
l'ADN" tandis que "Ces dommages constituent la
première étape vers la prolifération de tumeurs cancéreuses".
Sa maison fut incendiée et ses recherches ne furent plus
financées...
-
Côté Suisse, une étude
de 1995 de l'université de Berne relate que les élèves de
l'école de Tännelenen ont le plus faible taux de passage à
l'école secondaire du canton et ce depuis le mise en service
e l'émetteur de Schwarzenbourg en 1939. Selon Pierre Dubochet (p.23), "Les
riverains irradiés souffrent cinq fois plus de troubles du
sommeil, montrent quatre fois plus de dérangements
psychiques. Les cas de cancers sont multipliés par trois et
les cas de diabètes par deux".
-
En 1997 le premier
réassureur mondial, Suisse de Ré, édite une plaquette de 40
pages qui met en garde les assureurs sur le risque
financier de procès liés aux ondes: "l'on doit dès à
présent s'attendre, sur la base des connaissances actuelles,
à ce que les juges tranchent en faveur des requérants [...]
Il faut déjà s'attendre à des coûts de défense faramineux".
Il précise en outre à l'attention des fabricants: "Il
serait bon que, de leurs côté, les industriels comprennent
que les assureurs ne peuvent pas assumer n'importe quel
risque". Conséquences: aucun assureur ne couvre
depuis le risque lié aux ondes électromagnétiques!
-
Le 3 août 2000, Michael Repacholi, l’homme
des normes internationales de l'OMS admet devant la cour du
Sénat australien que l’exposition limite au rayonnement du
sans-fil « n’a pas été basée sur la
science, elle a été négociée entre les syndicats (industriels) et le
gouvernement de cette époque ».
-
Le 9 mars 2002, le Dr. Gro Harlem Brundtland,
Directrice de l'OMS depuis 1998, témoigne de son
électrosensibilité dans le quotidien norvégien Dagbladet le 9 mars 2002. Peu après
cette confidence, elle quitte son poste...
-
La même année,
cinquante médecins lancent une alerte aux ondes, bientôt
rejoints par mille autres médecins et 36 000 personnes lors
de l'Appel (sans fil ?) de Fribourg du 9 octobre 2002.
Voir la section
Actualité des ondes.
-
En 2011, le CIRC,
Centre International de Recherche sur le Cancer, branche de
l'OMS, peu après la démission de son expert en chef lié à
l'industrie, classe enfin les ondes électromagnétiques
dans la catégorie 2B "peut-être cancérigène".
Qu'en termes élégants ces choses là sont dites... mais
l'histoire malheureusement continue...
|