Le guide des thérapies naturelles en synergie: la naturopathie!
Lestherapeutes.ch vous présente la
naturopathie et ses diverses techniques et prescriptions: approches manuelles,
relaxation & gestion du stress, nutrition, hygiène de vie, iridologie,
phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, oligothérapie,... L'objectif de
la naturopathie est de remonter aux causes des pathologies et d'impliquer le
patient dans le processus d'auto-guérison. La naturopathie ou la voie
thérapeutique de la santé holistique et de la vitalité au naturel!
THERAPIES: LA NATUROPATHIE
La Naturopathie
en bref
Quoi
Origine
Indications
Méthode
Le chemin de la santé au naturel: alimentation, hygiène de vie, relaxation,
aromathérapie, homéopathie, techniques manuelles, etc.
Grèce antique
Hippocrate
2500 ans
20ème siècle:
Allemagne: Père S. Kneipp
USA:
J. Scheel et B. Lust
France: Marchesseau
La naturopathie « vise à préserver et optimiser la santé globale de
l’individu, sa qualité de vie, ainsi qu’à permettre à l’organisme de s’autorégénérer
par des moyens naturels »
Fédération Française de Naturopathie (FENAHMAN)
Les 7 principes de la naturopathie sont :
1. D’abord ne pas nuire
2. La nature est guérisseuse
3. Identifier et traiter la cause
4. traiter la personne globale
5. le thérapeute est un éducateur
6. la prévention est la meilleure des cures
7. établir la santé et le bien-être.
Présentation
La naturopathie est selon les approches considéré, soit comme le syncrétisme
des multiples thérapeutiques naturelles (la nutrition, bien sûr, "première
médecine" selon Hippocrate, les techniques manuelles, la relaxation,
l'hygiène de vie,...) soit comme un ensemble plus spécifique de savoirs,
notamment dans le domaine de la prescription (phyto, aromathérapie,
oligothérapie, homéothérapie,...)
En Allemagne, pays précurseur, la profession est reconnue au niveau Fédéral
depuis 1939 et désignée sous le terme de Heilpraktiker, traduit en Français
par l'expression "Praticien de santé" mais signifiant mot à mot "Praticien
de la guérison". Il s'agit du diplôme minimal requis pour exercer dans le
domaine de la médecine naturelle avec la possibilité d'ausculter, de traiter
et de prescrire des remèdes naturels.
Les objectifs de la naturopathie sont de remonter aux causes des pathologies
et d'aider l'organisme, via une approche holistique (c'est-à-dire globale) à
retrouver naturellement le chemin de la santé. Mais il s'agira aussi de
prévenir le développement des pathologies selon le principe on ne peut plus
logique qu'une personne en bonne santé a moins de chance de tomber malade...
Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la santé n'est pas définit
comme l'absence de maladie (« La santé est un état précaire qui ne présage
rien de bon » disait le docteur Knock de Jules Romain) mais comme « un état
complet de bien-être physique, mental et social ». Si le social relève
plutôt du politique, le bien-être physique et psychologique serait du
ressort du naturopathe, pour autant - bien entendu - qu'il soit assisté de
son patient!
Contexte et historique...
Hippocrate le Grand ou de Cos (v. 460 - v. 377 av. J.C.) est considéré comme
le père de la médecine mais c'est surtout le premier naturopathe: « Le corps
fait une maladie pour se guérir », « C'est la nature qui guérit les malades
», « L'homme doit harmoniser l'esprit et le corps », « La force qui est en
chacun de nous est notre plus grand médecin »,... Le serment d'Hippocrate
précise aussi: « Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant
mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute
injustice [...] Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour
l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur
[...] »
Hippocrate privilégiait les voies et remèdes naturels et il énonça 5
principes de la naturopathie, le "Corpus hippocratique":
1. Primum non nocere - D'abord ne pas nuire: la thérapeutique doit avant
tout favoriser le processus naturel de guérison et non se battre à éliminer
les symptômes.
2. Vis medicatix naturae - La nature recèle son propre pouvoir de guérison:
la nature de l'homme est d'être en bonne santé et les pathologies viennent
d'un certain nombre de perturbations. Le rôle du thérapeute est d'éliminer
autant que possible ces obstacles afin de faire recouvrer à l'organisme sa
vitalité originelle.
3. Tolle causam - Identifier et traiter la cause ("causalisme"): les
symptômes sont des messages de l'organisme qui aident le thérapeute à
remonter aux causes premières, le plus en amont possible. Le naturopathe
considère chaque patient comme un cas unique qui requiert un traitement
aussi précis et individualisé que possible.
4. Deinde purgare - Détoxifier et purifier l'organisme de ses "humeurs"
encrassés ("humorisme"): les pathologies résultent d'un encrassement des
différentes humeurs de l'organisme (sang, lymphe, bile, sérum, liquides
interstitiels et cellulaires,...) et le thérapeute utilisera le drainage
pour dénouer les points d'engorgement et rétablir l'harmonie du milieu
intérieur, à l'instar de ce que préconisent les chinois vis-à-vis de
l'énergie Qi (voir plus bas ainsi que les sections Massage Chinois et
Acupuncture)
5. Docere - La naturopathie enseigne: le thérapeute requiert l'aide de son
patient dans le sens où le mode de vie est le plus souvent responsable des
afflictions. Le thérapeute doit enseigner l'art de la santé et de la
prévention en insistant notamment sur les règles de nutrition, d'hygiène et
de relaxation (gestion du stress).
Allant encore plus loin dans la logique naturopathique, dans la tradition
chinoise, on ne payait pas le médecin qui soignait. S’il nous soignait,
c’est qu’il n’avait pas fait correctement son travail ! Un médecin, en
Chine, devait avant tout maintenir en bonne santé et préserver son patient
des maladies, ce qui correspondrait idéalement à la tâche du naturopathe
occidental: un travail de prévention! Pour ce faire, le médecin chinois
disposait de toute une palette d’instruments, regroupés sous le terme de
Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) : la gymnastique énergétique de type
Taï Chi Chuan, les massages de type Tuina, l’Acupuncture, la diététique et
enfin la pharmacopée. Traduit en occidental, cela pourrait donner: les
techniques de relaxation, les techniques manuelles, la nutrition et les
remèdes naturels. Dans les deux cas, le principe de base reste le même:
s'appuyer sur l'énergie vitale de l'organisme!
En Occident, le mouvement naturopathe est né en Allemagne avec les travaux
du Père Sébastien Kneipp (1821-1897). Alors qu'il poursuivait ses études de
théologie, il fut atteint de tuberculose pulmonaire. Par chance, il tomba
sur un petit livre d'hydrothérapie, écrit en 1734 par le Dr Hahn, et
commença à prendre des bains dans les eaux glacées du Danube. Son système
immunitaire ainsi stimulé, il réussit à vaincre sa maladie et à compléter
ses études. Il développa sa "cure Kneipp" ou "cure d'eau" et un système
global de soin basé sur 5 approches: l'hydrothérapie, l'utilisation des
plantes, les exercices physiques, la nutrition (il recommandait déjà de
limiter la viande!) et la spiritualité. Des milliers de personnes vinrent le
trouver à Bad Wörishofen pour retrouver la santé par la voie naturelle.
Aux USA, l'allemand John H. Scheel s'inspira des travaux de Kneipp et des
hygiénistes allemands (Rausse, Hahn, Just, Felke…) et créa en 1895 le terme
"Naturopathe", synthèse entre les mots "nature" et "path" en anglais qui
signifie "chemin" ou "sentier". Le chemin de la nature ou la voie du
naturel: voilà en effet le "bon sens" de la santé!Comme l'explique le site
canadien MaSantéNaturelle "Des individus, ignorant tout de l'étymologie
réelle du mot naturopathie, relient le suffixe 'path' au grec 'pathos' qui
signifie souffrance ou maladie. C'est une erreur flagrante qui témoigne
d'une méconnaissance totale de l'histoire de la naturopathie. Le mot
'naturopathie' signifierait alors la souffrance de la nature, ce qui n'a
évidemment aucun sens." Aucun sens en effet, sauf que l'on pourrait aussi
traduire par "soigner la souffrance grâce à la nature", ce qui ne serait
alors pas loin de la vérité...
Quoi qu'il en soit, le concept fût ensuite repris par l'immigrant allemand
Benedict Lust (1872-1945) médecin, ostéopathe et chiropraticien qui, ayant
lui même suivi une cure en Allemagne avec Kneipp, rachètera le nom à Scheel,
le protègera et créera en 1902 à New York New York l'American School of
Naturopathy puis the American Naturopathic Association. Il devint ainsi,
pour les Américains, le "Père de la naturopathie". En 1927, il existait déjà
12 écoles de naturopathie aux U.S.A !
De nombreux autres noms sont associés à l'histoire de la naturopathie:
Tilden, Trall, Taylor, Jennings, White, Lindlahr, Kellogg, Macfadden,
Shelton ou Jensen aux USA, Stanley Leif en Grande-Bretagne. En France, nous
pourrions citer Georges Hébert (le créateur des parcours Hébert), Paul
Carton ("naturisme"), les frères Durville, Henri-Charles Geffroy
("végétalisme"), Maurice Lemarchand (compléments alimentaires) ou Pierre
Valentin Marchesseau (1910 - 1994).
Ce dernier, médecin, importa le concept des USA dans les années 40 et le
diffusa au travers de son école parisienne La Faculté Libre de France,
notamment à André Roux (1926 - 1996) qui structura la profession avec
l'Association professionnelle OMNES (Organisation de la médecine Naturelle
et de l’Education sanitaire) en 1981 puis la Fédération Nationale des
Associations d’Hygiène et de Médecines Alternatives Naturelles (FENAHMAN) en
1985.
Evoquons enfin un autre précurseur: le physiologiste Claude Bernard
(1813-1878) s’était toujours opposé à la vision pasteurienne qui voit le
microbe comme l’ennemi à abattre et défendait plutôt l’idée du terrain,
c'est à dire de la vitalité du système immunitaire. Sa célèbre formule « Le
microbe n’est rien, le terrain est tout ! » aurait d'ailleurs été repris par
Louis Pasteur sur son lit de mort, le savant reconnaissant ainsi s’être
trompé toute sa vie… en ce focalisant sur ce « rien »!
Concurrencée par la médecine dite "scientifique" et la puissance des lobbies
de l'industrie pharmaceutique, la naturopathie déclina néanmoins lentement
avant de connaître, sous la pression du grand public attaché aux résultats
et aux moindres effets secondaires, un regain d'intérêt à partir des années
1970. Comme l'explique le site Passeport Santé, "C’est l’arrivée d’une
nouvelle génération de naturopathes [...] En 1983, l'Organisation mondiale
de la Santé recommandait aux autorités médicales de tous les pays d'intégrer
la naturopathie aux services de santé publics. En 1994, le gouvernement des
États-Unis accordait, pour la recherche scientifique contre le sida, un
budget à la Bastyr University, l'une des grandes écoles de naturopathie en
Amérique du Nord.
"Dans quatre provinces canadiennes [...] et 13 États américains, ainsi qu’en
Australie, en Israël et dans quelques autres pays, on a commencé à autoriser
les naturopathes à pratiquer une médecine de première ligne. Ils sont donc
habilités à poser des diagnostics, à commander des analyses et des tests
(radiographies, analyses de sang ou d'urine, etc.), à prescrire des
traitements, à prodiguer des soins et à diriger les patients vers des
médecins spécialistes [...] On pourrait les comparer à des médecins
généralistes [...] S'ils estiment que des soins sortant de leur champ
d'expertise sont requis, ils adresseront le patient à des spécialistes [...]
Dans les autres pays, les naturopathes sont considérés comme des conseillers
en santé."
Reste que la naturopathie dérange toujours beaucoup de monde! Du côté des
"puissants", la naturopathie - qui applique les règles de l'hygiénisme -
pointe évidemment du doigt aussi bien la qualité de l'air que l'alimentation
industrielle ou les méfaits des médicaments. Sur ces différents sujets, voir
le Site du Mendiant. Du côté des malades, la naturopathie demande une
certaine responsabilité (reconnaître que l'on est en partie responsable de
ses maux) ainsi qu'une démarche active, bien loin de la passivité requise
par la voie allopathique (une petite pilule et ça repart... jusqu'à la
prochaine crise!)
Le Père Sébastien Kneipp, Benedict Lust et le Pr. Pierre Valentin
Marchesseau
Un peu de théorie...
Le site Wikipedia recense plusieurs définitions de la naturopathie:
Pour l'association de la Fédération Française de Naturopathie (FENAHMAN), «
la naturopathie rassemble les pratiques issues de la tradition occidentale
et repose sur les 10 agents naturels de santé fondés sur le principe de
l'énergie vitale de l'organisme. Elle vise à préserver et optimiser la santé
globale de l’individu, sa qualité de vie, ainsi qu’à permettre à l’organisme
de s’auto-régénérer par des moyens naturels. »
Outre que le terme "occidental" occulte tout apport énergétique chinois, la
liste des "10 agents naturels de santé" limite l'évolution de la
naturopathie, discipline pourtant soumise à de constantes améliorations,
sous l'influence des milliers de thérapeutes qui œuvrent en faveur de la
santé de leurs patients et affinent constamment leur pratique.
Quoi qu'il en soit, on retrouve bien 10 techniques dans les textes
fondateurs de John Scheel et Benedict Lust: la nutrition, le bien-être
mental et les exercices physiques sont les 3 voies majeures, considérées
comme nécessaires et suffisante à l’entretien de la santé. Suivent ensuite
un listing d'autres outils plus ou moins spécifiques: l’hydrologie
(traitements à l'eau), les techniques manuelles de massages (anciennement
"chirologie"), la réflexothérapie, les techniques respiratoires
("pneumologie"), l'utilisation des plantes (phyto et aromathérapie), le
magnétisme et les techniques vibratoires ("actinologie").
Pour le Docteur Jean-Pierre Willem (fondateur de l'Association Médecins aux
pieds nus): « le naturothérapeute est comme la personne qui établit un bilan
de santé, et non pas le diagnostic clinique d'une maladie.»
Cette définition de la naturothérapie (synonyme de la naturopathie dans les
pays francophones) est un peu limitée mais a le mérite d'insister sur la
vision holistique de la santé. La médecine moderne a en effet tendance à
disséquer le corps humain en organes distincts (il existe presque autant de
"spécialistes" que d'organes!) et à s'appesantir sur les symptômes, oubliant
que l'organisme est un tout et que les symptômes sont les messages d'un
dérèglement en amont. La santé doit être appréhendée dans son ensemble
("bilan de santé") et non au regard des seuls disfonctionnements.
Pour Guy Bohémier (Président du Collège des naturopathes du Québec), la
naturopathie est « la philosophie, l'art et la science qui visent à apporter
à l'être humain le plus haut degré de santé possible en lui apprenant à
gérer correctement ses habitudes de vie. »
Une excellente définition ! "Philosophie" parce que le naturopathe ne
s'enferme pas dans un dogme et accepte la réflexion et le dialogue,
notamment avec ses patients dont il attend une participation active. "Art"
parce que la vie est une peinture et la santé globale de plus en plus
(malheureusement) l'exception! "Science" parce que la naturopathie s'appuie
sur de nombreuses techniques rigoureuses qui ont fait leurs preuves en terme
de résultats. Certes, tous les phénomènes et modes d'actions n'ont pas
encore été expliqués mais, comme le disait l’homme de sciences Henri
Poincaré (1854-1912): « Nier parce qu’on n’explique pas, rien n’est moins
scientifique ».
Selon le site Feminin Bio, "Au plan philosophique, la naturopathie intègre
le concept nommé «vitalisme», c'est-à-dire qu’elle étudie, respecte et gère
«l’énergie vitale» intrinsèque de l’individu, qui permet à la fois de
maintenir la santé (homéostasie) ou de la retrouver (régénérescence,
auto-normalisation, voire auto-guérison)."
Selon le site Passeport Santé, « la naturopathie est un système médical
complet et cohérent qui mise avant tout sur la stimulation des mécanismes
naturels d’autoguérison du corps. Les interventions du naturopathe visent en
premier lieu à activer, nourrir et renforcer ces mécanismes plutôt qu’à
éliminer des symptômes ou à attaquer directement des agents pathogènes.
Elles se veulent aussi douces et non effractives que possible.»
Enfin, selon l'Organisation Mondiale de la Santé « la naturopathie est un
ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l'organisme
par des moyens considérés comme naturels et biologiques. »
Quelle définition choisir ? Pour notre part, histoire de rajouter encore un
peu à la confusion, nous proposerions plutôt pour la définition la suivante:
"La naturopathie est la voie thérapeutique de la santé holistique et de la
vitalité au naturel"
Applications thérapeutiques
Le Dr. Valnet affirmait que si 5 à 6% des malades devaient utiliser les
"Thérapeutiques les plus puissantes même si elles peuvent être nocives" 94 à
95% des autres pathologies avaient "toutes les chances d'être améliorées
considérablement ou guéries par des thérapeutiques naturelles, avec les
plantes bien sûr, en traitement de fond ou même en traitement exclusif."
Cela ne signifie donc pas que la naturopathie résoudra tous les problèmes de
santé mais que la voie naturelle devrait être privilégiée avant d'avoir
éventuellement recourt à un traitement chimiquement plus lourd, voire à la
chirurgie.
Il est parfois écrit que le naturopathe n'intervient que si la force vitale
de son patient est suffisante pour participer au processus de guérison. En
effet, si le patient est mort, il n'y a plus grand chose à faire! Mais
l'idée selon laquelle la médecine allopathique devrait s'occuper des
systèmes immunitaires les plus affaiblis est un non sens puisque les remèdes
chimiques utilisés sont justement critiqués parce qu'ils affaiblissent le
système immunitaire!
Il est également faux d'affirmer que l'auto-guérison sera systématiquement
recherchée. Le naturopathe aura en effet recourt a bon nombre de techniques
et de prescriptions naturelles avant de se retirer! Prescrire une huile
essentielle en ingestion n'est pas par exemple un geste anodin puisque les
HE sont les substances actives naturelles les plus puissantes au monde, avec
plusieurs dizaines de molécules naturelles là où un antibiotique ne possède
qu'une seule molécule chimique. L'huile essentielle agissant de manière
"mécanique", peut-on encore parler d'auto-guérison ?
Autre affirmation à nuancer: "Normalement, le naturopathe n'intervient pas
dans les troubles ou maladies graves." Et pourquoi donc ? D'une part,
certaines pathologies qui ne trouvent pas de solution en médecine
"classique" sont soignées en naturopathie, à l'instar de ce témoignage
personnel:
« Depuis 5 ans, une douleur du genou (genre grenade explosive) apparaissait
chaque soir dès le coucher. Cette douleur atroce me réveillait plusieurs
fois par nuit et persistait jusqu'au lever. Dans la journée, le tibia
douloureux par élancement me donnait l'impression de basculer en avant. Nuit
et jour, la face supérieure externe du fémur ressentait une brûlure extrême!
Les radios et le scanner n'ont rien montré d'anormal. Tous les examens se
sont révélés négatifs, d'où aucune thérapeutique possible. Un massage aux
huiles essentielles à Oasis (pour drainer le nerf sciatique) a eu raison du
mal. L'efficacité est incontestable: je dors depuis ce jour (il y a 5
semaines). [...] malgré quelques élancements passagers, désormais je ne
souffre plus.» Catherine SG, Normandie (Juin 2005)
Certes, il ne s'agissait pas là de cancer ou de Sida... D'un autre côté, ne
pourrait-on aussi qualifier de "maladie grave" les pathologies pour
lesquelles le corps médical n'offre aucune solution satisfaisante ? Toute
souffrance chronique n'est-elle pas "grave" ?
D'autre part, même si la naturopathie ne prétend pas tout soigner, elle
offre toujours un réconfort et un choix d'approches pour mieux vivre sa
pathologie chronique et arriver à mieux supporter les lourds traitements de
l'allopathie (considérée comme le "maximum supportable" par l'organisme)
Dernière affirmation politiquement correcte mais erronée: "La naturopathie
ne se substitue pas à la médecine conventionnelle mais la complète". Soyons
justes et reformulons la phrase en tenant compte de la chronologie de
l'histoire médicale: "La médecine moderne ne devrait pas se substituer à la
médecine traditionnelle mais devrait la compléter le cas échéant". Rendons à
Hippocrate ce qui appartient à Hippocrate!
La pratique de la naturopathie...
Philippe Dargere (Président de la Fédération Européenne de Naturopathie
FENAVI) rappelle que le biologiste Pierre Valentin Marchesseau considérait
qu'en naturopathie c'est le global qui auto-guérit le local, l'organe malade
n'étant pas le responsable, mais la victime.
Repérer les dommages est une chose mais le gros du travail de l'approche
naturopathique sera en effet de remonter à la source des maux. Une
discussion franche et respectueuse (le thérapeute est tenu au secret
professionnel) sera donc indispensable de manière à arriver à cerner le mode
de vie du patient et les possibles causes des troubles.
Le thérapeute devra faire preuve de pédagogie afin d'impliquer au maximum le
patient dans le processus de la guérison. Il sera donc indispensable qu'un
climat de confiance se créé et que le patient soit un vrai... patient!
Comme nous le disions en introduction, "Patient" vient du latin patientia
qui signifie action de supporter, d’endurer. Être patient, c'est d'abord
avoir la force d'agir: agir pour prendre sa santé en mains, agir pour sortir
du dogme de la victime, agir pour aller mieux,... Agir au lieu de réagir! «
Si quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à
supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de
l'avoir » avertissait Hippocrate.
L'établissement d'un bilan vital de santé aussi précis et holistique que
possible permettra au naturopathe d'orienter au mieux ses différentes
techniques et d'affiner ses prescriptions et ses conseils.
"Par exemple, un mal de tête récurrent ne sera pas traité a priori avec des
analgésiques. Avant de proposer un traitement, le naturopathe se demandera
d’où provient le mal de tête : d’un problème musculosquelettique, d’un
problème nutritionnel [...], d’un manque de sommeil, d’un stress excessif...
Et bien sûr, les traitements offerts seront conformes à l’approche
naturopathique." (Passeport Santé)
La Naturopathie et la synergie thérapeutique
Le concept de synergie thérapeutique est en cohérence avec la naturopathie:
utiliser toutes les approches naturelles à disposition pour redynamiser
l'organisme et lui faire retrouver un état de santé durable.
La synergie thérapeutique est forcément individualisée et relève du cas par
cas. A chaque patient ses solutions naturelles!
Est-ce à dire que tout thérapeute exerçant plusieurs thérapies est
naturopathe ? L'approche américaine considère certes la naturopathie comme
une approche multidisciplinaire mais la conception européenne est plus
restrictive et requiert l'expertise de techniques bien précises, notamment
dans le domaine de la prescription (homéopathie, aromathérapie, compléments
alimentaires, oligothérapie, etc.)
Il va néanmoins de soi qu'un thérapeute digne de ce nom devrait avoir la
maîtrise de certaines approches de la naturopathie... et un intérêt pour les
autres!
Effets secondaires & contre-indications
La naturopathie comporte en théorie autant d'effets secondaires possibles
que de thérapies naturelles mises en œuvre. En pratique, il y en a donc
assez peu!
Des précautions seront évidemment prises vis-à-vis des femmes enceintes ou
des personnes souffrant de pathologies chroniques. La discussion avec le
thérapeute permettra de faire le point.
Les Thérapeutes pratiquant la naturopathie:
► TU / SAINT GIRONS Fencienne
Pour en savoir plus...
Les thérapeutes.ch
contact[at]lestherapeutes.ch
© Oasis Centre Sarl - Tous droits réservés - Données indicatives non
contractuelles et susceptibles de modifications
LesThérapeutes.ch: la synergie thérapeutique en
Suisse!