HISTOIRES D'EAU: LES SYMBOLIQUES DE L'EAU

 

Selon les religions / spiritualités / traditions:
Tradition Judéo-Chrétienne     Tradition Musulmane     Tradition Hindouiste
 
Tradition Bouddhiste     ► Tradition japonaise & Shintoïste     Tradition chinoise & Taoïste

 

« S’il y a la soif, c’est qu’il y a de l’eau »
Bhagavad-Gîtā

 

Rien n'est comparable à l'eau sinon la spiritualité elle-même. Insaisissable dans sa structure, en constant dynamisme, prenant la forme de tous les contenants sans en conserver aucune, capable de percer la roche sans pourtant s'opposer à quoi que ce soit, bonne à tous les êtres sans rien demander à personne, origine du Ciel et de la Terre, mère de toutes choses, l'eau est l'alpha et l'oméga de la vie, l'expression de Dieu.

« La Perfection est comme l’eau » dit le Daode Jing de Lao Zi  au chapitre 8 (8-1) mais l'eau ou sa symbolique (sous la forme de la clé de l'eau présente dans maints caractères chinois) se retrouve tout au long de ce texte fondateur du taoïsme.

Ainsi, la première phrase du Daode Jing: « le tao exprimable n'est pas Le Tao » (1-1) peut également s'appliquer à l'eau: l'eau  que l’on pourrait enfermer dans un concept, un nom ou une métaphore ne saurait être la Vraie Eau, la seule chose permanente dans l'eau étant son impermanence.  C'est aussi la conclusion de Yann Olivaux (La nature de l'eau): « Nous pouvons parler de l'eau mais pas LA parler.»

L'eau ne peut se définir que par elle-même. Tout s’écoule, panta rhei, dit Héraclite et c’est pourquoi on ne peut pas se baigner deux fois dans le même fleuve. On ne saurait même s'y baigner une seule fois... et maints fleuves (du Nil au Gange, de l'Indus au Jourdain en passant par le Mékong qui signifie "Mère des eaux") ont de fait été sacralisés.

Comment donc aborder l'eau ? La parole, le langage, les concepts, l'intelligence, les sciences sont limités et entachés par notre propre conception de la réalité, par nos multiples préjugés. Ce n'est que « vide d'ego » qu'il est possible - toujours selon Lao Zi - « d'observer son essence ». (1-5). La réalité se trouve au-delà des apparences (et des médias). La carte ne sera jamais le territoire ! Les théories ne seront jamais aussi riches que l'eau!

A défaut d'une barque, aborder l'eau via ses symboliques religieuses ou spirituelles, ses fêtes et ses rituels, permettra de la respecter, de l'aimer et de lui faire occuper l'espace infini qui est le sien, loin des dogmes scientifiques ou des croyances individuelles.

 

 

 

L'eau selon la tradition Judéo-Chrétienne


Dans la tradition Judéo-Chrétienne, l’eau symbolise la purification, le renouveau. C'est « l’eau qui lave les péchés du monde » (psaume 55 de la Vulgate), l'eau lustrale à l'exemple de l'eau bénite utilisée lors des baptêmes (que l'on appellera spécifiquement "eau baptismale") ou la bénédiction des fidèles. A noter que les travaux de Masaru Emoto ont justement révélé un renouveau de l'eau sous l'impulsion de la prière... 

Témoin de ce rapport privilégié à l'eau, le poisson était le symbole majeur du christianisme primitif: « Nous autres, petits poissons, comme notre Poisson, le Christ-Jésus, nous naissons dans l’eau et nous ne sommes sauvés qu’en demeurant dans l’eau. » écrit Tertullien (De Baptismo, C-1)

La Genèse (1,1) avant la création du monde proprement dite en sept jours, parle d'un esprit (de Dieu) se penchant « au-dessus des eaux », reconnaissant ainsi à l'eau, de façon induite, sa primauté sur le reste. N'allons toutefois pas trop loin dans les interprétations: s'il est vrai que Dieu ordonne « Que les eaux fourmillent d'un fourmillement d'êtres vivants », Dieu ne façonne pas l'homme à partir de l'eau et de la terre mais uniquement « de la poussière du sol ». C'est moins glorieux mais c'est comme ça!

Ce qui est sûr est que l'homme ne tarde pas à périr par l'eau, au travers de l'épisode du déluge (que l'on retrouve dans d'autres traditions Amérique Latine, Egypte ou Mésopotamie): la terre est purifiée des péchés de l'homme par les flots...

L'eau - tout comme Dieu - protège les gentils et punit les méchants. Moïse est ainsi « sauvé des eaux », fait surgir une source en tapant sur un roc avec son bâton et sauve son peuple en ouvrant la Mer Rouge avant de la refermer sur l'armée du pharaon. Miracle ultime, il rencontrera sa future épouse, Sephora, près d’un puits.

Élisabeth Jaskulké rappelle les nombreux rites de purification par l'eau (ablution, aspersion ou immersion) et souligne que l'eau "instaure une limite entre le matériel et l’immatériel, entre l’homme et le divin": de fait, "Moïse a dû laver son corps et ses vêtements pour recevoir la Loi divine". Le baptême est une mort symbolique via une dissolution dans l'eau. « C'est l'homme ancien qui disparaît [...] c'est le retour aux sources [...] et c'est l'homme Nouveau qui en surgit, purifié, l'Homme-Dieu, intégré aux quatre éléments de la Création, dans une parfaite harmonie.» précise Jacques Collin.

N'oublions pas non plus les paroles de Jésus dans le Nouveau Testament: « qui boira l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif : l’eau que je lui donnerai devient en lui source d’eau jaillissante en vie éternelle. », sa transformation de l'eau en vin (seule manière de rendre l'eau buvable selon certains), sa marche sur l'eau ou, lors de son expiration sur la croix, le fait que de l'eau soit sorti de son flanc droit...

Evoquons enfin la présence de l'eau tout au long des fêtes, célébrations ou lieux de cultes chrétien : le bénitier à l'entrée des églises, le baptême (avec ou sans immersion dans le Jourdain ou les fonts baptismaux), le prêtre qui se lave les mains après l'offertoire, l'eau mélangée au vin durant l'eucharistie (l'humanité se mêlant au sang du Christ), les sources miraculeuses de type Lourdes,...

La raison pour laquelle, dans la Bible, on parle toujours de l'eau au féminin pluriel (mâyim) ?


 

 

L'eau selon la tradition Musulmane

 

L'eau est encore plus vénérée dans la tradition musulmane mais quoi de plus logique pour des peuples vivant dans les régions les plus désertiques de la planète...  Dans le Coran - qui cite le mot eau "ma" 63 fois -, un seul et unique élément insuffle la vie au monde : l'eau. « A partir de l'eau, Nous avons constitué toute chose vivante » déclare ainsi le Sourate des Prophètes (v-30).

L'islam distingue les grandes ablutions (bain rituel) des petites ablutions des cinq prières quotidiennes, selon les directives très précises du Coran: « Vous qui croyez, si vous vous mettez en devoir de prier, alors rincez-vous le visage et les mains, jusqu’aux coudes, passez-vous la main sur la tête et sur les pieds jusqu’aux chevilles. Si vous êtes en état d’impureté, alors purifiez-vous. »

Lors de son pèlerinage à la Mecque, le musulman passera également par la source sacrée de Zamzam où il devra s'y désaltérer. En effet, selon Mahomet « La meilleure eau sur terre est celle du zamzam ; elle est nutritive et curative » (Sahih al-Djami, 3302)


 

 

L'eau selon la tradition Hindouiste

 

« Le Rig-Vêda exalte les eaux qui apportent forme et pureté, tant au plan corporel que spirituel. L'eau est la "Materia Prima", "Tout était eaux" disent les textes hindous. Origine et véhicule de toute vie, la sève et eau.» explique Jacques Collin.

Dans l'hindouisme, le pèlerinage aux sources du Gange - l'un des sept fleuves sacrés de l'Inde permet - paradoxalement à la qualité de l'eau - de se purifier le corps et l'esprit mais aussi de gagner en sagesse, le Gange étant considéré comme l'ultime réalité. C'est également le lieu de dispersion des morts suite à leur crémation et, chaque jour, le Gange reçoit ainsi quelques 475 cadavres humains, 1 800 tonnes de bois et d'innombrables cadavres d'animaux...

"Dans le Mahâbhârata, épopée indienne rédigée entre mil avant J.C. et le VIe siècle de notre ère, le Gange est un élément fondamental de la Trinité hindoue regroupant Brahmâ, Vishnou et Shiva. Dans le poème, Vishnou est le Gange et Shiva la Jamna, affluent sacré du Gange. A la confluence de ces deux gigantesques cours d’eau émerge une rivière souterraine, qui est une des formes de Brahmâ et que seuls les ascètes peuvent voir. [...] Le Gange est considéré comme un fleuve parfait car il passe par les montagnes, les plaines et se termine à l’océan. Il fait partie d’un cycle, car l’océan est le symbole de l’unité, l’endroit où tout va ou retourne." explique Fabienne-Shanti Desjardins.

Dans la pensée hindoue, l'eau est associée à l'illusion, à mâyâ. L'eau, en mouvance perpétuelle, jamais stable, est le symbole parfait de cette impossibilité que nous avons - sous l'emprise de nos sens et de notre pensée conceptuelle - de voir les choses telles qu'elles sont, dans leur simplicité naturelle.


 

 

L'eau selon la tradition Bouddhiste

 

Selon Wikipedia, "L’eau est un des quatre éléments avec le feu, la terre et l’air et étaient vus par Bouddha comme les éléments de base de l’univers. Les caractéristiques de l’eau dans ce système sont le lien, le transport, la transmission, la communication, la synthèse […] Du point de vue de l'unité dans l'approche symbolique, les quatre éléments forment une unité, 1, qui peut être perçue comme la quintessence des quatre éléments. Dans cette perception, la symbolique de la terre (le solide, la structure), du feu (la température) et de l'air (le mouvement) peut être vue dans l'eau." Rappelons en effet que l'eau est le seul élément à être présent sous forme solide (glace), liquide et gazeux (vapeur d'eau). L'eau est le lien entre le ciel et la terre, la source unique de la vie.

La fleur de lotus est un des huit symboles auspicieux du bouddhisme et elle représente la progression spirituelle de l'homme, du sommeil vers l'Eveil: les racines du lotus sont dans la vase, symbole du matérialisme, sa tige est dans l'eau, symbole de l'expérience et sa fleur s'épanouie en surface, au soleil de l'illumination.

Mais l'eau est également symbole de pureté et de purification par excellence. Il est ainsi raconté dans le  Ratana-Sutra que le Bouddha arriva un jour dans une ville affectée par une épidémie. Le Bouddha récita des prières sur un bol d'eau, en aspergea le tour de la ville et  vint ainsi à bout de l'épidémie. La tradition bouddhiste thaïlandaise - où l'eau bénite est appelée Nam Mön - considère ainsi que l'eau est toujours pure et la vénère par baquets d'eau entiers lors de Songkran, la fête du nouvel an bouddhiste: côté temples, les fidèles viennent verser de l'eau aux pieds des statuts de Bouddha; côté rue, c'est une gigantesque bataille à eau durant trois ou quatre jours!  Difficile de rester au sec en Asie à cette période car on la retrouve également en Birmanie, au Cambodge, au Laos et dans le Yunnan en Chine...


 

 

L'eau selon la tradition japonaise et Shintoïste

 

L'eau au Japon est particulièrement vénérée et ce n'est pas un hasard si c'est à un japonais Masaru Emoto, que nous devons les photos des cristaux d'eaux et une réflexion sur notre manière d'apprécier et de communiquer avec notre eau. Côté agressivité du business, c'est l'eau Kangen dont les vendeurs nous disent qu'un japonais sur cinq serait équipé... alors qu'il s'agit d'une eau impropre à la consommation courante selon les normes de la bio-électronique de Vincent

Ce qui est sûr est que les japonais ont un rapport privilégié avec l'eau, moins dorénavant via les les bains publics (Sento) du fait de l'équipement des foyers en salles d'eau mais toujours au travers des très nombreux onsen (bains de thermalisme) qui parsèment les îles volcaniques japonaises.  L'une des plus célèbres estampe japonaise est peinture est ainsi la Grande Vague de Kanagawa (1831) de Katsushika Hokusai, présentant le Mont Fuji en arrière plan.

Via la représentation de la vague - et l'on voit dans l'estampe à quel point les barques sont malmenées - l'eau représente la force et la puissance, à l'image des tsunamis dévastateurs. L'eau des rizières sera évidemment plus paisible et célébrée alors comme force nourricière.

Mais l'eau représente aussi la purification, la clarté, la profondeur et le symbole de l'unité. Dans le shintoïsme - littéralement "la voie des dieux" - les fidèles sont invités à se purifier les mains et la bouche via le Temizu (de te “main” et mizu “eau” ), selon un rituel très précisément codifié. Chaque temple dispose ainsi d'un pavillon réservé aux ablutions appelé Temizuya ou Chōzuya. Un terme associé au Temizu est  Imi, qui signifie "abstention de la souillure".

Des cérémonies de purification prennent également place avant chaque fête mais aussi lors de la fondation d'un nouveau bâtiment. Cette cérémonie spécifique, appelée Jichinsai, vise à apaiser l'esprit - le kami - de la terre qui sera perturbé durant les travaux et à purifier le lieu. Rares sont les ouvriers qui acccepteront de venir travailler sur un chantier où le Jichinsai n'aura pas été convenablement effectué!

Selon le blog Agua-culture, "Certains japonais pratiquent encore la vieille tradition de l'eau en arrosant la porte de leur maison le matin et le soir pour purifier les environs de la famille." [...] "Les nouveaux avions sont purifiés avant leur premier vol" et "Beaucoup de propriétaires de voitures ont l'habitude d'emmener leurs véhicules neufs dans des sanctuaires pour être purifiée avec de l'eau lors d'une cérémonie appelée Oharai".

L'eau sous toute ses formes (l'eau des océans, des rizières, des fleuves, des lacs ou des puits pour l'eau servant à fabriquer le saké!) est célébrée à longueur d'année en diverses localités dont à Miya en octobre pour le traditionnel "Festival de l'eau". Citons également le Wakamizu, l'eau offerte le jour du nouvel an.
 

 

 

L'eau selon la tradition chinoise et taoïste

L'eau, en Chine, fait naturellement partie du paysage!  De fait, le mot paysage se traduit par Shan Shui 山水, littéralement "Montagne et Eau". Pour les chinois, tout est énergie et, là encore, on retrouve l'eau dans l'art de l'harmonisation énergétique de l'environnement, le Feng Shui 风水, littéralement "Vent et Eau"

Dans la conception chinoise, l'eau est Yin, tout comme le féminin, ce qui est souple, réceptif, passif, patient, capable de porter et de faire naître la vie.  L'eau est la matrice originelle. Son contraire Yang sera associé au feu et au masculin. « L’homme est comme un roc et la femme comme l’eau. […] l’énergie féminin se coule avec la vie, nage avec, ne lutte pas. Le féminin est facile et souple, plutôt liquide.[…] L’énergie masculine parvient à atteindre la cible extérieure, et l’énergie féminine atteint la source intérieure. » commente Osho.

« Si le Feu est de polarité positive, le masculin, le yang du Tao, l'électricité Universelle, l'Eau est de polarité négative, féminine, le Yin du Tao, le Magnétisme Universel. [...] Tout ce qui a un corps, tout ce qui se condense dans l'Univers obéit à une seule loi: une sphère de Feu, avec l'Electricité au centre, entourée d'une couche d'Eau, le Magnétisme. [...] Le Feu à l'intérieur, l'Eau à l'extérieur, l'électricité à l'intérieur, le magnétisme à l'extérieur. C'est l'électro-aimant. » précise Jacques Collin. Cela contredit la structure moléculaire H2O où le proton magnétique est positif et les électrons extérieurs sont négatifs mais nous sommes dans la symbolique et on peut donc interpréter selon sa poésie.

Mais revenons au texte de Lao Zi:

La Perfection est comme l’eau
Qui, bonne à tous, ne s’oppose à rien,
Réside dans les lieux délaissés par les hommes,
Et, ainsi, est proche du Tao.

(Daode Jing, Chapitre 8)

La perfection (上善 [shàng shàn] signifie littéralement "le plus haut parfait, gentil ou amical") est hors d’atteinte de même que rien n’est comparable à l’eau. « L’eau courante ne se corrompt jamais » dit un proverbe chinois. L’eau, principe Yin, donne la vie au monde, à tout le monde, sans discrimination. Elle contourne tous les obstacles, sans heurt, sans friction. L’eau va toujours vers le bas et ne cesse de descendre, jusqu’à la terre qu’elle abreuve afin de permettre la naissance de la vie. « L'eau ne reste pas sur les montagnes ni la vengeance sur un grand cœur » dit un proverbe chinois. Toucher terre est nécessaire pour décharger notre énergie négative. L’eau suit ainsi les mêmes principes que le Tao et pourrait presque y être assimilé.

Nous avons vu en introduction qu'il était impossible - tout comme le Tao - de parler de l'eau sans la limiter. Dans la tradition taoïste, l'Eau se conceptualise ainsi moins qu’elle ne se vit, qu’elle ne se ressent, de l’intérieur! « Quand on ramène la conscience dans l'esprit et qu'on la calme pour l'ancrer au centre, cela relève de l'eau. Le mouvement des sens vers l’extérieur relève du feu, leur retournement vers l’intérieur participe de l’eau. » dit le Secret de la Fleur d'Or. L'eau est une invitation à laisser la raison de côté pour redécouvrir l’harmonie et les aspirations de notre cœur.

L'eau nous dépasse et nous ne serons jamais capables d’en saisir tout le mystère. C'est, en un sens, ce qui fait son charme et sa beauté. Accepter ce mystère pourrait aussi être la « Porte de la compréhension » dont parle Lao Zi (1-9) La nature nous transcende et il est illusoire d’essayer de la maîtriser. Nous ferions mieux de la respecter et de nous placer en syntonie avec elle...

 

« La vie est de l'eau dansant sur la mélodie des solides »
A. Szent-Gyorgyi

 

 

Sources (d'inspiration):
Benoît Saint Girons, Les sens du Tao, www.daodejing.fr
Frédéric Manns, Le poisson, un symbole majeur du christianisme primitif,
www.interbible.org
Élisabeth Jaskulké, Eau, symbolisme et religions, www.buddhachannel.tv
Fabienne-Shanti Desjardins, La symbolique de l'eau en Inde, www.couleur-indienne.net
Symbolique et culture de l'eau, Mohamed Larbi Bouguerra, Institut Veolia Environnement.
Wikipedia, Symbolique de l'eau
Thomas Cleary, Le Secret de la Fleur d'Or, Pocket, p.65

Osho, Au fil du Tao, p.108
Jacques Collin, L'Eau, le miracle oublié, Guy Trédaniel, 1993, p.54-55
Yann Olivaux, La nature de l'eau, Ed. Marco Pietteur, 2007

 

 

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