L'Aromathèque: l'hygiène et la beauté au naturel grâce
aux huiles essentielles!
Méfiance avec les cosmétiques des grandes marques du
grand commerce: les ingrédients utilisés sont souvent nocifs pour la peau et
même parfois cancérigènes! C'est ce que révèle Rita Stiens dans son livre La
vérité sur les cosmétiques... Oubliez aussi les soi disant principes actifs:
ils ne seront jamais aussi efficaces que les huiles essentielles! En hygiène
ou en cosmétique, les préparations biologiques certifiées seront donc à
privilégier... si vous tenez à votre peau! Elles vous permettront
également de faire des économies...
Beauté et Hygiène Corporelle aux Huiles Essentielles
Puisque vous le valez bien, autant s'offrir le vrai luxe:
des substances naturellement bénéfiques pour le corps et l'esprit!
La beauté au naturel
Associés à la cosmétique, les soins de beauté sont encore souvent
dénigrés par les professionnels des thérapies naturelles. C’est
logique lorsque l’on sait que le terme « cosmétique » vient du grec
« kosmos » et signifie « parure », c’est-à-dire « qui embellit et
qui décore ». Il y aurait donc un caractère superficiel dans la
cosmétique… et, longtemps, les crèmes ont d’ailleurs servi d’écran à
la crasse et les parfums de caches-odeurs!
Dans notre optique du bien-être, un beau corps est d’abord un corps
sain. Si je me sens belle, je me sens bien ! Plutôt que de cacher un
manque de contenance et de personnalité, la beauté est ainsi
l’expression d’un équilibre et d’une harmonie intérieure.
Il était une fois...
Les premiers écrits sur les produits de beauté remontent à
l’antiquité. La reine Cléopâtre, qui prenait des bains de lait
d’ânesse, aurait laissé quelques tablettes intitulées « la Pharmacie
du Boudoir ». Grâce à ces témoignages, nous savons aujourd’hui que
nos ancêtres fabriquaient eux-mêmes leurs lotions de beauté. Ils
mélangeaient des huiles et des onguents à des extraits d’animaux,
des extraits de plantes et des huiles essentielles.
Du côté de la Chine Ancienne, les femmes appliquaient du blanc d’œuf
sur leur visage, qui en séchant resserrait les pores et affinait les
traits. Elles rinçaient ensuite ce masque fait maison avec du lait
de brebis avant d’appliquer sur leur peau une crème contenant de la
poudre de perle, afin de donner à leur teint le lustre discret des
fameuses perles du Japon.
Les belles indiennes, quand à elles, utilisaient les ingrédients de
la cuisine ayurvédique pour prendre soin de leur peau. Elles
lavaient par exemple leur visage avec du yaourt dont l’acidité
permettait un nettoyage en profondeur, et effectuaient régulièrement
des gommages avec un mélange de farine de pois chiche et de curcuma.
Plus proche de chez nous et de notre époque, les produits de soins
de la peau étaient fabriqués et vendus par des apothicaires et des
parfumeurs dans l’Europe du XVIIème siècle. Les recettes,
jalousement gardées, répertoriaient de savants mélanges de «fiente
de petits lézards » à de « l’os de seiche, du tartre de vin blanc,
de la poudre de riz, de la rature de corne de cerf, du corail
blanc. »
Les nobles et les aristocrates de cette époque avaient une
utilisation des cosmétiques assez particulière. Comme ils ne se
lavaient pratiquement pas, les crèmes et les poudres servaient
d’avantage d’écran à la crasse que de révélateur de beauté. Leurs
peaux étaient cachées sous un masque blanchâtre et leurs odeurs
masquées par des litres de parfums.
Une évolution: de l'artificiel au naturel!
Au XXe siècle les produits de soins sont principalement développés
par de grands groupes pharmaceutiques et industriels. Le
vieillissement de la population associé à un refus du paraître vieux
a entraîné un boom des produits de soins anti-âge. L’accent est mis
sur la performance des ingrédients, essentiellement anti-rides (acide
hyaluronique, acide salyctique, extraits de plantes, extraits
placentaires, collagène et élastine,…) ainsi que sur l’avancée
technologique permettant d’optimiser leur pénétration.
La vente des produits de beauté est devenue très profitable.
L’industrie cosmétique française génère ainsi l’équivalent de 30
millions de francs suisse par jour ! On trouve surtout ces produits
dans les grandes chaînes de parfumeries, les aéroports et les
grandes surfaces. Ils sont innombrables et ont tendance à se
ressembler, d’où la difficulté de faire son choix.
Les campagnes de publicité sont parfois basées sur l’image
artificielle de la beauté plastique, plutôt que sur l’éclat naturel
qu’un bon équilibre de vie donne à une personne. Les magazines
féminins et les publicités des industriels du cosmétique considèrent
encore trop souvent qu’un beau corps est un corps mince et parfait.
Ces représentations idéales sur papier glacé, retouchées par
ordinateur, sont à l’origine de nombreux complexes.
Qui n’a pas aujourd’hui dans sa salle de bain des flacons qui
traînent et dont il ne sait que faire ? Des produits souvent
onéreux, qui déclenchent des intolérances cutanées ou déçoivent
après quelques utilisations ? Après être arrivé à un constat de
saturation des produits inutiles, notre siècle voit l’émergence
d’une recherche de beauté au naturel, en parallèle avec l’intérêt
naissant du public pour le domaine du bien-être.
Des fabricants mettent ainsi de côté les techniques industrielles
pour baser le développement de leurs produits sur des composants
naturels. Bon nombre d’entre eux mettent en avant des extraits de
plantes... mais les huiles essentielles demeurent la panacée!
Pourquoi les huiles essentielles pour la peau ?
Tout simplement parce que les huiles essentielles représentent le
haut du pavé en matière d’efficacité!
En effet, contrairement aux autres ingrédients qui se contentent
d’agir en surface, les huiles essentielles pénètrent jusque dans
l’hypoderme (c’est à dire sous le derme). Là, elles dissolvent les
amas graisseux (oui: les HE dissolvent les graisses!), puis passent
dans le sang qui les achemine dans tout l'organisme.
Une expérience pour se convaincre de l'extrême diffusivité des HE:
frictionnez vous la plante des pieds avec de l'HE d'Eucalyptus
Radiata. Au bout de 15 minutes, votre haleine sentira l'eucalyptus!
Cette diffusion extraordinaire des huiles essentielles est à
comparer avec les crèmes cosmétiques qui ne peuvent passer sous le
derme sans sortir du cadre de la cosmétique et passer dans le
registre (bien plus contraignant) du médicament.
Autre argument: les huiles essentielles contiennent aussi la plus
haute concentration d’éléments actifs de plantes. Il faut parfois
plusieurs tonnes de plantes pour obtenir un kilogramme d’huiles
essentielles: jusqu'à 4 tonnes de pétales pour la rose de Damas,
jusqu'à 12 tonnes d'herbe pour la Mélisse citronnelle!
Pourquoi pas les solutions cosmétique du "grand commerce" ?
Parce que la majorité des produits proposés n’ont pas grand-chose de
naturel et irritent et dessèchent la peau là où ils devraient au
contraire l’enrichir et la régénérer. Le prix payé n’offre aucune
garantie de satisfaction puisque, dans ce secteur plus encore que
dans d’autres, c’est surtout la publicité et le prestige que l’on
achète…
Ces dérives industrielles sont bien mises en valeur dans l’ouvrage
« La vérité sur les cosmétiques » de Rita Stiens. Saviez-vous par
exemple que la proportion d’eau dans une crème peut atteindre 90%
(70% habituellement), que la plupart des substances actives
représentent un infime pourcentage du produit, parfois moins de 0,1%
(elle parle à ce sujet de « grande supercherie des principes
actifs »), que 80% de l’efficacité d’un produit vient de l’excipient
utilisé (des huiles minérales à base de pétrole peu coûteuses mais
néfastes pour la peau ou des huiles végétales de qualité variable)
ou encore que le terme « cosmétique naturel » ne possède aucune
définition juridique ?
« A l’encontre de toutes les promesses publicitaires, les meilleurs
produits de beauté sont encore les fruits et légumes et autres
aliments frais » conclut l’auteur.
Le magazine Que Choisir de janvier 2009 alerte également les
consommateurs: "Force est de constater que les composants chimiques
ont envahi notre environnement et qu'il devient difficile d'évaluer
avec précision le niveau réel d'exposition à des dizaines de
milliers de substances. De nombreux doutes subsistent aussi en ce
qui concerne leurs interactions. Si l'on additionne, par exemple, le
nombre de produits cosmétiques auxquels une femme peut recourir dans
une seule journée [...] on dépasse souvent le seuil de dix, voire de
vingt produits... et de deux à trois cents substances chimiques
différentes, pour ces seuls cosmétiques. Quelle sera l'incidence de
cette accumulation à long terme ?"
D'où les cosmétiques bio ou "naturels" ?
"L'engouement pour les cosmétiques naturels ne se dément pas"
confirme le magazine Que Choisir dans son numéro de septembre 2008.
"La vague du bio n'a cassé de grossir, avec un rythme de 30 à 40% de
croissance par an."
Mais une telle croissance suscite évidemment la convoitise et ne va
pas sans poser quelques soucis, les "grandes" marques rachetant les
"petites", comme Clarins avec Kibio ou l'Oréal avec Sanoflore ou
Bodyshop (qui n'a jamais été un distributeur de produits Bio ou même
100% naturels mais véhiculait grâce à la pub une image de pureté...)
"Et si le naturel revient au galop sur les étiquetages, il n'en va
pas toujours de même à l'intérieur des pots. Aujourd'hui, le terme «
naturel » n'est pas réglementé. Les fabricants en usent et en
abusent en toute liberté" rappelle le magazine. "Une pincée de
plantes issues de l'agriculture biologique (AB) dans une formule ne
suffit pas à faire un cosmétique bio si les autres ingrédients
proviennent à 99% de la pétrochimie!"
D'où l'importance du label Bio. Oui, sauf que le logo AB est réservé
aux produits alimentaires (et aux huiles essentielles produites à
l'intérieur de l'Union Européenne) et que les cosmétiques doivent
donc se rabattre sur une pléthore de labels plus ou moins sélectifs.
Essayons d'y voir plus clair...
Ecocert, fondé en 1991, est l'un des plus gros organisme de
certification européen. Il garantit que le produit est conforme au
cahier des charges et satisfait notamment aux règles de la
production biologique. 5000 produits cosmétiques bénéficient du
label. Contrairement au cahier des charges BDIH, Ecocert autorise 5%
de substances synthétiques répertoriées (conservateurs chimiques,
tensioactifs,...). Ecocert distribue les deux labels "cosmebio"
suivants:
Le label "Cosmétique ECO charte Cosmébio" requiert que 50% de tous
les ingrédients d'origine végétale soient issus de l'agriculture
biologique et que 5% au moins de tous les ingrédients du produit en
proviennent. En clair: 5% minimum de bio seulement! Ces deux %
devront figurer sur l'étiquette et pourront ainsi servir d'argument
publicitaire. 95% de la composition totale devra être naturelle.
Le label "Cosmétique BIO charte Cosmébio" requiert que 95% de tous
les ingrédients d'origine végétale soient issus de l'agriculture
biologique et que 10% au moins de tous les ingrédients du produit en
proviennent. En clair: 10% minimum de bio seulement! Ces deux %
devront figurer sur l'étiquette et pourront ainsi servir d'argument
publicitaire. 95% de la composition totale devra être naturelle.
Le BDIH fut fondé en 1951 en Allemagne et est devenu l'organisme de
certification de référence dans ce pays avec 3800 produits certifiés
"Cosmétiques naturels contrôlés BDIH" (cahier des charges achevé en
2001) 60% des produits d'une marque doivent être conformes avant
qu'un seul produit puisse avoir droit au logo (contrairement à
Ecocert qui n'exige aucun seuil). Les ingrédients du produit doivent
tous être autorisés (liste positive). Beaucoup de composants de base
(huiles et extraits) doivent en outre obligatoirement être issus de
l'agriculture biologique. Ils seront signalés par un *
Créée en 1964 sous la forme d'une association "loi 1901", Nature &
Progrès est à l'origine du mouvement français de certification, en
1998 soit quatre ans avant le cahier des charges Ecocert. Ses règles
et sa philosophie très rigoureuses (nettement plus restrictives en
ce qui concerne les composants et les processus chimiques autorisés)
ne concernent pour le moment que 300 produits. Par souci de
cohérence, les deux-tiers des produits d'une entreprise doivent
pouvoir être certifiées avec l'obligation d'atteindre les 100% dans
les 5 ans. Les ingrédients du produit doivent tous être autorisés
(liste positive) et si possible bio certifiés Nature & Progrès.
Au-delà de leurs divergences, tous les labels garantissent en outre:
des matières premières à dominance végétales et autant que possible
issues de la culture biologique contrôlée
l'emploi limité de matières premières minérales (liste positive de
ce qui est autorisé)
le rejet des tests sur les animaux
l'interdiction de l'utilisation de substances animales issues de
vertébrés morts
l'absence de parfums de synthèse
l'absence de colorants de synthèse
l'absence de matières premières éthoxylées
l'absence de silicones, paraffine et autres produits dérivés du
pétrole
l'emploi limité de conservateurs (liste positive de ce qui est
autorisé)
l'interdiction des traitements par ionisation (rayonnements
radioactifs)
Existe-t-il des contre-indications ?
Oui. Les huiles essentielles ne sont pas des substances anodines
mais extrêmement puissantes. De nombreuses précautions doivent être
liées à leurs utilisations. Voir la section Huiles Essentielles pour
plus de détails.
Les préparations prêtes à l'emploi ne présentent toutefois pas de
risque dans les conditions normales d'utilisation, à la différence
de nombreux cosmétiques qui irritent et assèchent la peau!
L'Aromathèque
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Tél: + 41 (0)22 320 8886 aroma[at]oasis-centre.com
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L'Aromathèque à Genève: le plus grand choix autour des
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